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Humour/Détente
Corentin : Les Aventuriers de l'Amérion - Chapitre 8 : Surface
 Publié le 10/02/08  -  4 commentaires  -  15350 caractères  -  11 lectures    Autres textes du même auteur

Ayé, le vaisseau est crashé. Mais quels (forcément terribles) secrets leur prépare cette foutue planète ?
Cette histoire a été écrite à 4 mains, par celles de Corentin et Sébastien, deux abrutis sévissant par l'écriture de textes tous plus idiots les uns que les autres... Bonne lecture.
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Les Aventuriers de l'Amérion - Chapitre 8 : Surface


Il faisait une chaleur à crever dans l’habitacle. La rentrée dans l’atmosphère avait dissipé en chaleur plusieurs mégatonnes d’énergie cinétique, transformant l’Amérion en un gigantesque four à pain. Et d’après les premières estimations de Lumi, l’atmosphère extérieure était saturée d’humidité. Ce fut donc dans une chaleur moite, étouffante, que chacun dut enfiler un énième costume, un peu moins ridicule cette fois-ci. L’équipement Pro/E, pour Professional External, conçu par la société Gügo, était effectivement de toute première qualité. Le modèle RJ-45, qui nous intéressait ici, était un scaphandre de sortie extravéhiculaire élaboré autour d’une armature légère en carbonite de titane. Le revêtement, souple et agréable, était en polypraupüläne renforcé de fibres de kalviar. Les chausses ressemblaient vaguement à des après-skis en titane. Klebz se rua pour inspecter le casque. Merde, encore un Baukval, ronchonna-t-il. Mais celui-ci était en ptiplexiglas traité, renforcé par une matrice en acétate antibuée. C’était toujours ça de pris. Et puis, comble du luxe, il y avait une poche caudale plutôt généreuse. Cela suffit à arracher à Klebz un « fnouf fnouf » de contentement. Brossard fila à tout le monde une triple bonbonne d’oxygraugène pur à 200 bars, qui s’enclenchait facilement en faisant un chtonk rassurant. Klebz entendit aussitôt la soufflerie se mettre en marche derrière sa nuque, brassant le gaz avec un « Ouuuuuïïïïïïïnnnn » pour le moins insupportable, mais au moins il y avait la clim. Klebz vérifia son niveau d’oxygraugène, ainsi que la charge de ses batteries LiPaurtatives. Pas question de tomber en rade de clim, se dit-il.

Tipek mit son équipage au garde-à-vous.


- Notre unique priorité est de réparer les dommages qu’a subi l’Amérion durant le crash. Je veux que tout le monde suive les ordres de Klebz, le cas échéant. Plus vite l’Amérion sera retapé, et plus vite nous serons repartis. Von Dutch !

- Yes, sir ?

- Si jamais nous sommes amenés à nous éloigner du vaisseau, vous restez monter la garde, en cas de contact avec les indigènes. Vous ne devez vous éloigner de l’Amérion sous aucun prétexte, c’est bien compris ?

- Yes, sir !

- Parfait ! Brossard, ouvrez le sas. Que la fête commence !


Brossard s’exécuta. L’iris de la grande porte s’ouvrit, relâchant un flot de fumée dans l’habitacle, puis la passerelle descendit en ronronnant. Ils étaient en contre-jour. Tipek porta sa main au petit clavier de contrôle situé sur son avant-bras, puis il enclencha le mode pärebrïse, et son casque se teinta de bleu anodisé, filtrant les UV. La classe, pensa-t-il. Les autres firent de même, puis chacun s’avança sur la passerelle, d’un pas lourd d’appréhension. Lumi observa l’humidité se condenser sur son scaphandre. En quelques secondes, tout le monde fut trempé. Groumf, ronchonna Klebz. Le système antibuée ne marchait pas du tout. Il jeta un coup de langue baveuse sur le ptiplexiglas pour essuyer ce bordel, mais la bave n’offrait pas une plus grande visibilité, loin de là. La truffe comprimée, Klebz décida que c’était vraiment un casque de merde. Tipek fut le premier à descendre de la passerelle qui grinçait tout ce qu’elle pouvait. Il posa un pied sur la surface de la planète. Le sol était meuble, spongieux. Son pied s’enfonça, puis il eut un peu de mal à l’extraire. De l’argile. Le sol était en pente douce et pourrait se révéler glissant. La terre, d’un gris verdâtre, luisait sous l’éclairage du double soleil qui en mettait plein la gueule à tout le monde, malgré l’activation du pärebrïse. Surtout, ne pas se brêler devant tout le monde, se dit Tipek. Ce serait vraiment trop la loose. De part et d’autre de ce couloir de terre luisante, il y avait une végétation dense, d’un vert jaunâtre. De toute évidence, le couloir de boue était le sillage laissé par l’Amérion lors de l’impact.


- Pas question de s’enfoncer dans la jungle, fit Tipek. Prenons de la hauteur et allons en haut de la colline.


L’équipage progressait lentement sur la pente, faisant bien gaffe à ne pas se boîter. C’était déjà fait pour Klebz, qui était recouvert d’une épaisse couche de merde qui, non content de l’alourdir de plusieurs tonnes, s’était étalée sur l’extérieur de son Baukval. Le mécanicien n’y voyait, par voie de fait, rigoureusement plus rien. Il était tellement lourd qu’il s’enfonçait de près d’un mètre à chaque fois dans ce qui ressemblait de plus en plus à un gros merdier qu’à autre chose. Klebz décida donc de se mettre à quatre pattes. Retrouvant son esprit d’enfant, et la posture naturelle de ses ancêtres, Klebz se mit à cavaler gaiement, rejoignit Tipek puis tourna une bonne dizaine de fois autour de son capitaine, le maculant copieusement de merde, avant de foncer en haut de la colline en cavalant joyeusement. Il fut vite rejoint par Tipek qui se retourna pour contempler l’Amérion. Le vaisseau gisait, enfoncé d’au moins vingt mètres dans cette foutue terre gluante. Le crash avait défoncé la jungle alentour, la ratiboisant sur plus de 400 mètres de long et près de 200 mètres de large. L’équivalent de trois terrains de basseuket, pensa Hal. Les résidus de l’airbag battaient furieusement dans le vent, faisant flap-flap contre la coque. Des morceaux entiers s’étaient barrés dans la jungle, ponctuant cette immensité verdâtre de quelques touches de rose fluo d’un goût douteux.


Lumi reprit son souffle, puis sembla se diriger vers la jungle, braquant vers les arbres toute une chiée de capteurs à impédance résiduelle. De toute évidence, elle voulait en savoir plus sur la flore de cette planète, que Klebz proposa de dénommer Coteless-1, en raison de sa faible teneur supposée en côtelettes. Le barda de Lumi émit une longue plainte de pépiements électroniques, clignotant dans tous les sens. Tipek la rejoignit, essayant d’avoir l’air profondément pénétré par « l’importance de la découverte de cette flore de silicium », mais il n’y panait définitivement rien. Von Dutch retourna au vaisseau, se souvenant des ordres qu’il avait reçus. Brossard avait braqué son fusil à rétrogluons vers la cime des arbres les plus proches, sans doute occupé à réétalonner son viseur à effet Doppler. Yababoua semblait profondément concentré, comme s’il écoutait la forêt. Mais à part ce foutu vent qui hurlait comme un dément, il n’y avait rien. Bref, ça glandait dur.

En plein cagnard, Klebz était en train de penser que la clim, c’était quand même vachement cool, lorsqu’il entendit un feulement bizarre. Une odeur d’électronique brûlée envahit aussitôt ses nasaux. Klebz commença à paniquer comme une chienne en bas âge, lorsqu’il se rendit compte, la mort dans l’âme, que son ventilo venait de cramer. Et la clim avec. En se retournant vers les autres membres de l’équipage, Klebz put constater aux volutes de fumée noire s’échappant de chacun des systèmes de ventilation qu’il n’était pas seul dans ce cas, bien au contraire. TOUS les systèmes de ventilations ainsi que les systèmes d’amarrage inductif des combinaisons étaient en rideau. Les lampes taurches, fusils à rétrocondensation et autres télémètres analytiques étaient tombés à terre, décrochés des ceintures multifonctions.


- Klebz pour Tipek, Klebz.

- Tipek à l’écoute.

- Capitaine, c’est la merde !

- Merci Klebz, j’avais remarqué. À tout l’équipage, sortie extravéhiculaire achevée. Ramassez vos jouets on rentre chez maman, je répète, on rentre chez maman.


Tipek n’utilisait le langage codé de la Cellule qu’en cas de crise (d’où les cellules de crise), et l’équipage comprit rapidement qu’il ne badinait pas. Something’s coming, pensa Von Dutch. Lumi poussa tout à coup un hurlement guttural. Yababoua gisait à terre, inconscient, et il vomissait plus ou moins dans son Baukval. Quelle déchéance, pensa Von Dutch. Il prit l’infortuné sur son épaule, tenant son fusil bio-mécanique avec son bras libre, et jeta un regard autour de lui. Ses compagnons, médusés, se tenaient muets et immobiles. La flore environnante semblait crépiter, comme agitée de l’intérieur par un phénomène qui dépasse l’entendement. Des teintes chamarrées passaient fugitivement dans le ciel, et la couverture nuageuse s’étendra toute la matinée sur la majeure partie du territoire. Bientôt le groupe reprit la marche, devancé par Klebz qui ne souhaitait qu’une seule chose : rentrer. Tipek, qui ne regardait pas où il mettait les pieds, glissa et se boîta, mais, comme la marche du petit groupe était inversée, il était en arrière et réussit à rester discret. Les larges traînées de boue olivâtre qui maculaient la combarde du maladroit capitaine témoigneraient néanmoins de l’inavouable gaufre. La ‘nature’ tout autour se faisait de plus en plus menaçante. Les arbres se courbaient, et certains gênaient même la marche du groupe. Ici et là, la traînée laissée par l’Amérion lors du crash se faisait moins visible, moins nette. Des déflagrations crépitèrent dans l’atmosphère, lointaines au début puis de plus en plus bruyantes.


- Lumi, héla Tipek, que se passe-t-il ? Quel est cet étrange phénomène ?

- Je ne sais pas capitaine, hurla Lumi dans l’intercom de plus en plus perturbé par les explosions. On dirait bien un orage magnétique, mais normalement ce type d’orage ne se rencontre pas à si faible altitude. De plus la nature semi-conductrice de la végétation tend à laisser passer les différences de potentiels, ce qui n’arrange rien ! Il faudrait peut-être se préoccuper de l’effet Tao, vous savez !

- Euh… Oui, bon… En avant !


Ça m’apprendra à poser des questions stupides, pensa Tipek qui, s’agissant de Tao, ne bitait généralement pas grand chose (on ne l’en blâmera pas). L’équipage retrouva Brossard inquiet sur la passerelle de sortie. L’atmosphère se faisait de plus en plus électrique, et la carlingue de l’Amérion luisait par instant d’une lumière bleutée, entourée d’étincelles. Une fois l’ensemble de l’équipage en sécurité, Tipek actionna la fermeture de l’iris et entreprit de restaurer en grauxygène le sas de décomprimage. Pchout. L’interface de bio-support médicalisée implémentée dans chaque combinaison avait eu le temps de dresser un bilan carbone du malheureux Yababoua. Il n’était qu’inconscient, et ne tarderait pas à retrouver ses esprits. Klebz, quant à lui, tentait vainement de se défaire de sa combinaison. L’humidité ayant aggloméré ses longs poils (on était en hiver sur sa planète natale), le polypraupüläne de la combarde collait comme un chouinegaumme au mécanichien. Il réussit cependant à extraire son tronc de l’infâme vêtement, et entreprit d’en sortir sa patte postérieure droite. Arrivé au niveau de la cheville proprement dite, coinss ! Une patte libre et l’autre emprisonnée, Klebz se mit à sautiller dans tout le sas, bousculant les uns et les autres en tentant toujours de virer cette foutue combinaison. Le mécanichien vint ainsi terminer sa course dans une paroi du dit sas, ayant accidentellement accroché une partie de la fourbe combarde dans un coin d’une grille de sol tordue. Il n’eût que le temps d’étouffer un couinement de douleur mêlée d’indignation. Traître destin…


Lorsque Lumi entreprit de retirer sa combinaison, le temps sembla suspendre son vol. D’un physique déjà avantageux toute habillée, le caporal n’était vêtue sous sa combinaison que de bien peu de tissu aux endroits stratégiques, et Klebz oublia bien vite sa chute pour se mettre à baver, sans que personne ne s’en aperçoive, d’ailleurs.


- Je vais prendre une douche, capitaine, je suis trempée de sueur !

- Euh… Je… Krxzptw… C’est ça allez-y... Vite…


Putaaaaaain, pensa Tipek. Bon, passons à autre chose. Yababoua se remettait doucement de son malaise, et fit redescendre tout le monde sur terre en dévissant son Baukval plein de vomi. Une odeur âcre se répandit et s’insinua dans les narünes de ses coéquipiers. La truffe bionique ultrasensible à capteurs débrayables de Klebz faillit péter sous le choc, mais les alliages thermo-canins de ladite truffe résistèrent à l’impact nauséabond.


- Que vous est-il arrivé, Hal ? demanda le capitaine.

- Oui, c’est vrai ça, que t’est-il arrivé, bordel ? renchérit Von Dutch, jamais à court de paroles utiles.

- Je ne saurais le dire, mais je crois que ça a un lien direct avec la cause de la défaillance de l’Amérion, juste après le saut.


L’épisaude douloureux de la mise en orbite puis du crash resurgit dans la mémoire de chacun.


- Mais comment est-ce possible ? questionna Brossard.

- Et pourquoi donc ?

- Pis d’abord on est où ? Tu dois bien le savoir, toi, avec tes grosses antennes vertes !


Yababoua avait en effet deux grosses antennes vertes qui surplombaient sa tête, mais c’est pas trop le sujet pour le moment. Les questions se succédaient à un rythme de plus en plus souteunu, et, comme pour décompresser un bon coup, l’équipage agressait Hal d’interrrogations diverses et variées.


- Mais pourquoi sommes-nous tombés, alors ?

- Et qui a tué M. Lenoir dans la bibliothèque avec le chandelier ?

- Aimes-tu l’avocat vinaigrette ?

- STOOOP!!! brailla Tipek. Foutez-y la paix, un peu. Von Dutch ?

- Capitaine ?

- Allez faire à bouffer. Brossard ?

- Capitaine ? Hé Von Dutch pendant que tu y es, tu peux allumière ?

- Vous poutaire, sergent ? Je vous parle ! Allez avec Klebz et suivez ses instructions pour tenter de réparer les combardes. Faites ça loin, à l’atelier par exemple. Et si j’en chope un avec la gueule esquintée je mets l’autre à fond de soute, c’est clair ?

- Chef oui chef ! scandèrent les deux frères ennemis.

- Bon, Hal, racontez-moi.

- Merci capitaine. Comme vous le savez je suis sensible aux ondes psioniques de surface (principalement générées par les effets de POO). J’en ai déjà parlé brièvement avec le caporal Lumi…


Yababoua expliqua alors à Tipek comment une onde surpuissante avait perturbé le champ de confinement biomécanique de l’Amérion lors de la mise en orbite automatique qui suit chaque procédure de saut. Une sorte de trigger non-inverseur colossal généré par le noyau dur de la planète s’était propagé le long des supraconducteurs de l’Introducton, normalement protégé par le champ de confinement, et avait complètement déréglé les routines de calcul probabiliste permettant le saut. En d’autres termes c’était la grosse louze. Les ondes rémanentes plénipotentiaires résiduelles avaient causé son malaise pendant la sortie extravéhiculaire.


- Mais si l’Introducton est endommagé, alors… Alors on ne peut plus effectuer de saut !

- Et bien en théorie si, capitaine. Les paramètres de semi-régulation à téléguidage cacophonique sont implémentés nativement dans l’interface de contrôle des indicateurs de stabilité, mais le système de microguidage en base propre, lui, est composé à 89% de particules fileutées à fouinage autonome.

- Euh… Oui, c’est évident… Donc…

- Donc en gros on peut sauter, mais on ne sait pas où. Sans doute pas dans la matière, étant donné que l’univers est composé de vide essentiellement (et heureusement je dirais).

- Bon. Bin on n’est pas rendus. Pas un mot à l’équipage, même à Lumi. Prétextez n’importe quoi pour votre malaise, je ne veux pas le savoir. Nous ne devons pas céder à la panique. Il faut avant tout trouver une solution.

- C’est malheureusement impossible, capitaine. L’Introducton est définitivement endommagé et nous ne trouverons pas les pièces qui vont bien sur cette planète.

- So we are… LAUST IN SPÄCE…


 
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   David   
11/2/2008
Arg,

Un torrent, j'ai lu celui-là en premier, et le reste convaincu, c'est tordant !

J'aime bien le découpage, parfois génial avec des bonnes fins. Quant vous utilisez un langage imagé classique ça m'arrête un peu, il y a des cas qui trainent de loin en loin. Et les personnages ! y'a que le chef qui parle, que son regard...je veux (voudrais, souhaiterais, si vous pouviez...) lire les disputes de l'homme chien et Brossard, les rateaux des prétendants à Lumi, les monologues pseudo-philo du cuisto...

Enfin encore !

   nico84   
11/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Moi je dis voilà une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c'est que cette partie est aussi désopilante (ca s'écrit comme cela ?) que les parties précédentes.

L'humour arrache parfois un sourire et declenche à d'autre moment un rire franc.

La mauvaise nouvelle, c'est qu'il faut attendre pour pouvoir lire la partie 9 zut ! :(

   calouet   
11/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Pas grand chose à ajouter, ça tient la route, ça se lit vite et bien, toujours du fun.

Pour la faürme, j'ai quand même relevé deux trucs bizarres :

"- Pas question de s’enfoncer dans la jungle, fit Tipek. Prenons de la hauteur et allons en haut de la colline."

Il me manque un truc, on ne sait pas encore qu'il y a une colline, ils sont dans la merde jusqu'à la taille, y a du vert-jeune partout, et l'autre dit "on va sur la colline"...


"la couverture nuageuse s'étendra..."

Pourquoi ce futur?

   jaimme   
25/8/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Un peu trop de délire autour du vocabulaire simili-technique des tenues.
Les termes de vulgarité peuvent, effectivement, avoir un effet comique, mais quand ils sont trop nombreux, comme dans cet épisode ils "plombent" la qualité du récit, en le rendant trop "adolescent". C'est leur incongruité, dans un contexte bien écrit, qui crée l'effet d'humour.
Je n'ai pas aimé cet épisode. Ah, l'humour est un art difficile: maintenir l'hilarité, surtout quand on est parti aussi fort....
Mais là on sent nettement l'essoufflement.
Il faut trouver du neuf... et ce n'est pas facile. Voyons le suivant

une faute en passant: "s’étendra" au lieu de s'étendit.


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