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Sentimental/Romanesque
costic : Mise en attente
 Publié le 19/04/10  -  13 commentaires  -  8899 caractères  -  83 lectures    Autres textes du même auteur

Fragments de la vie d'un senior presque désespéré.


Mise en attente


Je nage dans mon short satiné, généreusement offert par le centre à l’occasion des Jeux Olympiques Seniors. L’organisation n’a pas lésiné sur les produits dérivés et nous portons tous ce short brillant assorti d'un tee-shirt affichant le logo du programme « vieillir en bonne santé ». Je me trouve ridicule. Autour de moi les cuisses ruissellent, les bras dégoulinent, les peaux fripent, les genoux craquottent.

Il m’a été expressément recommandé de m’inscrire à l’atelier saut en longueur (mon apparence maigrichonne ne convenait pas au lancer de poids). J’ai très envie de tout envoyer valdinguer.

En vérité, je supporte de plus en plus difficilement la vie en communauté. Je déteste en particulier les activités destinées à entretenir le moral.

Je retrouve ma chambre minuscule avec soulagement. Le soir est tombé.

Je n’arrive pas à dormir. Je repense à la dernière visite de ma fille.

Nos relations consistent à échanger quelques mots une fois par semaine, le plus souvent au téléphone. Mais la semaine dernière, pour mon anniversaire, la famille au complet s’est déplacée pour m’offrir un portable. Ma fille m’a précisé :


- Comme ça tu pourras nous joindre à tout moment, même pendant tes promenades dans le parc. Mathieu a eu le même pour ses quatorze ans.


En y repensant je me rends compte que j’ai oublié l’anniversaire de mon petit-fils.

Devant eux, je me sens vide, froid. J’ai en même temps l’impression d’étouffer et je commence vraiment à regretter la décision de me laisser enfermer ici.

Je crois que j’ai surestimé mes forces. Je me suis laissé attirer par le paysage autour du centre de rééducation.

Je trouve le terme de rééducation assez stalinien, mais il faut reconnaître qu’il correspond parfaitement au style de vie entre ces murs : ici tout n’est que discipline, organisation, méthode. Heureusement, je peux voir les montagnes. Leurs silhouettes me rassurent.

Hier, les cimes enneigées nageaient dans le ciel bleu électrique. Je m’endors avec leurs images.


Le cliquetis des anneaux métalliques me sort du sommeil. Le soleil entre dans ma chambre et m’oblige à cligner des yeux.


- Vous êtes nouvelle ? On aurait dû vous prévenir, je ne supporte plus la lumière.


La jeune fille tire à nouveau les rideaux en s’excusant faiblement. Elle se penche pour m’administrer mes gouttes pour les yeux. Je lis, à travers mes larmes, un prénom inscrit sur un badge : Laure.


- Laure, il y a eu un temps où je pouvais encore vivre sous le soleil.

- Je n’en doute pas.

- Maintenant je me contente du crépuscule.

- Comme nous tous. Un jour ou l’autre.


Je sens bien l’ennui dans sa voix. Je renonce à entretenir une conversation forcée.

Dans sa poche on perçoit une vibration. Elle s’excuse rapidement et extrait l’appareil avec impatience. Elle va vers la fenêtre et chuchote en plaçant sa main en creux devant l’appareil :


- Je ne peux pas parler.


Puis elle blêmit.


- Ce n’est pas le moment.


Elle raccroche et replie le portable avec grâce.

Mais aussitôt, c’est le mien qui sonne. J’ai oublié de le couper et de l’enfermer comme j’avais décidé de le faire.

Laure paraît gênée. Je me sens obligé de me justifier :


- C’est que, je ne sais pas m’en servir.


Elle paraît soulagée et s’empresse d’ajouter :


- C’est facile ! Il suffit d’essayer.


Elle dépose le sien sur ma table de chevet, et s’assied près de moi. J’aime la fraîcheur de son parfum.


- Là, c’est pour écouter les messages. Il faut taper 1 2 3 et appuyer sur OK. C’est facile à retenir non ?


J’hésite à me lancer. Je précise à nouveau :


- Je ne comptais pas vraiment m’en servir. C’est un cadeau. De toute façon, personne ne pense vraiment à moi.


Mais Laure ne relève pas mes excuses et insiste :


- Allons, il faut essayer, je regarde.


Je m’exécute.


- Pas de nouveau message.

- Bon maintenant, voyons les textos.


Elle continue à m’expliquer patiemment les bases d’utilisation. J’essaye de me concentrer, de faire preuve de courage. À ma grande surprise j’arrive à lire et à faire défiler avec facilité le message de publicité qui m’invite à parrainer un nouvel utilisateur.


- Pas vraiment intéressant non ?


Mais Laure ne se laisse pas décourager. Elle continue :


- Il fait aussi appareil photo.


Comme elle fait mine de s’en servir en me visant, immédiatement je m’exclame :


- Ah non là je refuse !


Maintenant elle est complètement détendue et affiche un adorable sourire.

Ensuite nous choisissons la sonnerie parmi celles qui sont proposées. En les écoutant je fais des grimaces qui la font rire aux éclats. Nous écartons : « Enjoy Classical », Laure trouve que ça fait enterrement, elle n'a pas tort. Nous optons finalement pour : « Old Ring », qui me rappelle la sonnerie de mon vieux réveil de jeunesse.

Mais bientôt elle regarde l’heure :


- Il est tard !


Elle se dépêche de filer.

Je me sens tout ému. Complètement bouleversé même. Un peu idiot aussi, avec mon portable dans la main, souriant bêtement. Je me décide à le poser et m’aperçois que celui de Laure est resté sur la table de chevet. J’ai immédiatement envie de le saisir. Puis je me raisonne.

C’est trop personnel, c’est comme un courrier qui ne me serait pas adressé. Allons, je dois me lever maintenant. Mais le boîtier se met à vibrer. J’hésite, puis impulsivement je cède à la tentation et le saisis. Il s’agit d’un SMS.

Il vaut mieux savoir, si c’est urgent…

Je lis donc avec application le message de Kikou :


« Sa fé plésir kt trouvé boulo. Bone chance

Bi ».


Il me faut le relire plusieurs fois avant d’en saisir le sens.

Laure m’a bien dit de ne plus me fier à l’orthographe et de ne retenir que les sons des lettres. C’est pour économiser, pour aller plus vite.

Maintenant, je sais qu’il n’y a aucune urgence. J’ai la conscience tranquille.

Je me lève, fais ma toilette, mais je ne pense plus qu’au portable de Laure. J’essaye en vain d’éloigner la tentation. Mais l’idée de lire ses messages, de rentrer dans son univers me donne des ailes. Je tente des diversions. J’essaye de penser à mes exercices, d’annihiler mes désirs indécents. Je dois faire preuve de dignité. Tout cela ne me regarde pas. Toutefois, mes efforts ne sont pas suffisants et finalement, je me décide à ouvrir les petites enveloppes électroniques en me disant que ça ne prête à aucune conséquence. Je comprends en même temps que je vivais sans aucune attente. Maintenant, un espoir se dessine. J’arrive enfin à penser à autre chose qu’à la mort.

Les SMS s’affichent. Je les lis avidement avec de plus en plus de facilité. Au centième et dernier message je sais que Laure a deux amoureux, des problèmes d’argent, des problèmes avec son père, un grand-père malade et beaucoup d’amis. C’est incroyable le nombre de gens qui pensent à elle !

La journée se déroule tranquillement. Le kiné me félicite de mes efforts silencieux. Je repasse en boucle les messages dans ma tête. Je ris intérieurement en énumérant les noms des gens dans le répertoire de Laure : Galak, jj, tam tam…

Je suis stupéfait de constater que je maîtrise parfaitement le clavier minuscule. Aujourd’hui je suis docile et discipliné. À table j’arrive même à échanger quelques mots avec ma voisine Joséphine. Nous partageons le dessert : la moitié du fromage et une moitié de pomme. Joséphine est aux anges.

L’infirmière du soir jette une ombre au tableau. Son manque de délicatesse m’exaspère à nouveau. Mais dès qu’elle est partie, je me replonge avec avidité dans ma lecture du mobile. La nuit ne m’angoisse plus, je m’endors épuisé, heureux, j’imagine que le matin elle sera là. Je vais lui rendre son portable. Elle sourira, nous partagerons une complicité délicieuse.

Le cliquetis des anneaux métalliques me sort du sommeil.

J’émerge rapidement, tout me revient en mémoire. Mais Laure n’est pas là. Je suis interdit, troublé, déçu. C’est la même infirmière revêche et mordante qui est venue hier soir. Je l’interroge :


- Où est la jeune fille d’hier matin ?

- Quelle jeune fille ?

- La nouvelle, elle a oublié quelque chose dans la chambre hier, je voudrais le lui rendre rapidement.

- C’est moi qui suis venue hier, comme d’habitude !

- Non regardez, j’ai son portable !

- Il n’y a pas de nouvelles infirmières. Votre fille a appelé, je crois que votre petite-fille cherchait son mobile, ça doit être celui-là, vous aurez confondu…

- Ma petite-fille ?

- Oui ! bien sûr ! Elle est d’une patience avec vous ! Vous avez de la chance croyez-moi !


Un nœud dans l’estomac m’empêche de respirer.

L’infirmière ajoute :


- J’ai laissé la fenêtre ouverte. Profitez un peu du bon air.


Puis elle sort.

Les murs s’évanouissent. Puis les mots s’effacent, s’évaporent. Je me suis égaré un instant. Tout à l’heure, le simple frôlement de sa peau m’éveillera. Elle découvrira, en souriant doucement, mon nouveau message :


« G adoré kan tu é t la des k tu revien on san ira jspr ».


 
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   Anonyme   
6/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Un texte plutôt bien écrit, le style est correct, se lit facilement, et sans accrocs. Mais si j'ai apprécié la première partie de l'histoire, jsuq'à l'arrivée de la seconde infirmière, je n'ai pas vraiment aimé la fin que je trouve trop "facile" trop évidente.
C'est dommage parce qu'il y avait surement moyen de faire plus original, ou du moins moins rapide, moins expédié.

Je pense que la fin est vraiment à revoir.

   florilange   
6/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je ne suis pas certaine d'avoir compris ce texte. Le grand-père ne reconnaît plus sa petite-fille, donc il n'aurait plus toute sa tête? Pourtant le lien entre eux s'est renoué grâce à un téléphone cellulaire et il est capable de lui envoyer des messages. Il pense à quelqu'un d'autre qu'à lui, il va donc aller mieux.
Cette nouvelle n'est pas mal écrite. Elle commence tristement et se termine sur une note optimiste. Il faudrait peut-être travailler mieux les enchaînements et les dialogues, pour que ce soit plus compréhensible.

   Anonyme   
9/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
« les genoux [craquottent]. » : c'est pour avoir des biscoteaux ?
« Je trouve le terme de rééducation assez Stalinien » : un homme de culture à n'en pas douter.

Au final, un beau texte ; vous faites preuve d'une grande sensibilité.

   Anonyme   
11/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour

Rien à reprocher à l'écriture, elle est très agréable.
Quant à l'histoire elle-même j'ai eu du mal à la saisir. Encore un Alzheimer ? Sans doute puisqu'apparemment Laure est la petite fille de ce monsieur... Je n'ai pas trop compris le fait que le sénior ne supporte plus qu'avec difficulté la lumière, si c'est précisé c'est que cela à un sens important, or il regarde les montagnes, va se baigner mais peut-être que la piscine (?) est couverte, donc ombragée.
Au bout de la cinquième relecture j'ai commencé à trouver le texte touchant de par la solitude et le désarroi de cet homme.
Ce que je reprocherai donc à ce texte, c'est qu'il m'a fallut cinq lectures pour l'apprivoiser et peut-être une humeur spécifique.
Mais sans doute était-ce voulu par l'auteur ?
Très mitigée donc... et ma note ne concernera que mon ressenti.

   ANIMAL   
13/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte fort intéressant sur ce qui fait la communication.

L'histoire débute sur un ton désabusé, on s'attend à une énième variation sur les maisons de repos... puis l'action pivote. En partant d'une banale tendance à l'indiscrétion, l'auteur parvient à mettre le téléphone portable en situation de cordon ombilical entre deux générations qui s'étaient, semble-t-il, perdues de vue.

C'est bien trouvé, écrit de façon simple et sans fioritures. Je n'ai pas vu venir la chute qui est amenée avec finesse.

Le tout compose au final une nouvelle charmante.

   littlej   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Désolé costic, mais dans l'ensemble, je n'ai pas apprécié cette lecture car ni la forme et - surtout - ni le fond ne me parlent.

C'est bien dommage car le traitement est simple et ne présente aucun défaut apparent car les phrases restent courtes et donc (?) bien maîtrisées. Mais le récit me semble mal mené dans l'ensemble. De nombreux passages auraient pu être supprimés sans affecter négativement la compréhension du texte.
De plus j'aurais plus vu un style parlé, moins courant et aurait bien fait passer les émotions surtout avec le "je".

Voilà pour la forme.

Pour le fond, qui est le cœur de cette nouvelle, il ne me parle absolument pas. Le personnage ne m'a pas séduit. Il ne me touche pas malgré sa maladie (Alzheimer ?). Et le message reste assez obscur au final. Enfin, le chute n'en est pas vraiment une mais elle a le mérite d’être bien amenée.

Il reste que c'est un texte très prometteur et c'est avec grand plaisir que je lirais (et commenterais ?) la prochaine production de l'auteur.

j

   Anonyme   
26/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Et bien, je dois reconnaître que je m'y suis totalement laissé prendre. Il ne m'a fallu que quelques lignes pour être pris et ne plus vouloir en décrocher.
C'est délicat, il n'y a pas de grandes envolées, de grands bouleversements en apparence, de grands effets, et pourtant que de choses entre ces lignes légères.
Un regard singulier sur ce nouveau langage SMS (d'ordinaire regretté... en partie par moi-même je l'avoue) : ce vieillard qui se met à découvrir une vie comme s'il découvrait la littérature et qu'il se mettait à lire pour la première fois. C'est original et touchant. Du coup, j'en ai moi-même un regard déjà un peu plus bienveillant sur ces SMS's.
La chute est vraiment inattendue et plutôt bouleversante, tant en se mettant du point de vue du grand-père que celui de la petite fille. On peut se sentir parfois très seul en ne percevant pas ceux qui font attention à nous. C'est extrêmement bien rendu.

Sur la forme, je n'ai pas grand chose à dire parce qu'elle me semble très adéquate par rapport au fond et que je ne vois rien à y parfaire.

Une lecture fort agréable. Merci.

   Mistinguette   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’ai beaucoup aimé ce récit rempli de sensibilité qui, malgré le sujet, réussi à faire sourire sans jamais tomber dans le pathos. Perso, je trouve l’idée du portable originale et je n’ai absolument pas vu venir la fin. L’écriture est agréable, très fluide. Au final, un sympathique moment de lecture ; vraiment !
Un grand merci à l’auteur donc.

   Anonyme   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un scénario ingénieux sauf qu'on a du mal à situer le personnage : Alzheimer, ou seulement fatigué ? Plutôt fatigué semble-t-il car sa mémoire de travail ne fait pas penser à l'Alzheimer. Mais dans ce cas pourquoi ne reconnait-il pas sa petite fille ?

Ca se lit bien, le style est même un peu quelconque à force d'être fluide, mais, on reste sur une troublante sensation d'invraisemblance.

Nota : le décor et la population souvent dramatiquement pittoresque des maisons pour "séniors" aurait pu être exploité mieux, mais ce n'était probablement pas l'objectif de l'auteur.

   Anonyme   
25/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Costic,

J'aime beaucoup le thème traité, la solitude de la vieillesse, avec l'hypocrisie du monde autour de cet abandon, et ce qu'on ne veut pas voir.
J'aime bien la scène du portable.
Par contre j'hésite un peu sur le vieil homme. Ses oublis ne semblent pas Alzheimer car il a l'air très cohérent mais il n'a pas reconnu sa petite fille (est ce que l'éblouissement dû au soleil a duré tout le temps de la visite ?)
J'aime assez la chute même si j'imagine assez mal un homme de cet âge se mettre au langage sms aussi vite.

Au final une belle histoire, servie par une plume sensible. Les détails sont bienvenus et ajoutent une touche de crédibilité. Il me manque quelques éléments pour que cet homme me semble vraiment vivant (peut être une révolte plus appuyée, quelques souvenirs, des détails sur ses relations à ses enfants, sur ce qui l'a conduit dans cette maison de rééducation ou de retraite)

Merci

Xrys

   Faolan   
4/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai globalement apprécié ma lecture. Une écriture simple et fluide, hormis quelques bricoles. L'histoire est classique mais touchante (notamment sur la fin) même si j'avoue, comme beaucoup d'autres personnes, ne pas être sûr de la maladie de ce monsieur. Le premier paragraphe me laisse perplexe quant à son intérêt mais c'est le choix de l'auteur... je lui laisse. Au plaisir de te relire.

   marogne   
6/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Arrivé à la fin, je me suis dit « bien ». Une belle histoire, vraiment, tendre et retenue, un peu triste mais avec tant d’espoir. Et puis on ne s’y attend pas.

On ne s’y attend pas ?

Et je suis remonté voir pourquoi je m’étais laissé surprendre (j’aime pas trop…).Et je suis tombé sur plein de petites choses qui ne collaient pas vraiment avec la fin. Oui, d’accord, c’est lui qui raconte, il peut oublier, confondre, … tout ce que l’on veut. Mais vraiment.

Bon, et est-ce que ça change quelque chose au plaisir de l’avoir lue cette histoire. En fait non. Et c’est peut être là la réussite de l’auteur ; Il nous a pris au sentiment, et on ne peut que lui pardonner parce qu’il est juste, sensible (si on me pardonne cet anglicisme ?).

   Flupke   
12/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Sympathique et émouvant.
J'ai bien aimé: Les SMS s’affichent. Je les lis avidement avec de plus en plus de facilité. Au centième et dernier message je sais que Laure a deux amoureux, des problèmes d’argent, des problèmes avec son père, un grand-père malade et beaucoup d’amis. C’est incroyable le nombre de gens qui pensent à elle ! LOL. Excellent.

Et puis le twist à la fin n'est pas mal non plus.
Vraiment chouette.
Bravo.
Amicalement,

Flupke


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