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Catelena
3/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Quel texte !
Quelle lecture désopilante ! Le thème loufoque laisse la bride sur le cou à une imagination totalement foldingue qui éclabousse aux quatre coins sa joie communicative. Le ton suranné manié à la perfection, ajoute tout son sel à cette histoire de fuite dans une douche qui ne manque pas d'incongru. Je cherche encore mes mots... Je ne peux pas relever tous les bons moments, tout l'humour qui jaillit de se texte, car il en regorge tant et plus. Un seul conseil : lisez cette lettre, parfaite du début à la fin, elle déride mieux qu'une crème de salle de bains. Merci à l'auteur pour ce super bon moment passé à vous lire. Je suis entièrement persuadée que votre nouvelle va être publiée. D'ailleurs je me réserve le droit d'y revenir à ce moment-là afin d'étayer davantage mon propos. Sauf, bien entendu, si l'Alaska porte plainte d'ici là. Je reste à l'affût de la radio... Bien à vous. Cat en E.L. |
Dameer
19/11/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Une histoire de plomberie loufoque, prétexte à une scène pas vraiment scabreuse avec la femme de ménage. Malheureusement on se perd dans les méandres et les détails incongrus de la tuyauterie de la douche, et au bout d’un moment j’ai eu plus envie de bailler que de rire. A moins que ce soit d’aller me laver les mains… (à l'anglaise.)
Difficile de tenir le lecteur en haleine avec un tel sujet, ou alors il faudrait posséder le talent d’un Francis Ponge. Présenté sous la forme d’une lettre de réclamation à un fournisseur "Entreprise les bons tuyaux" à "Dutrou-les-Bains" : un humour décidément primaire. |
Roxanne
19/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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C'est distrayant, très bien écrit et délicieusement absurde.
J'avoue avoir recherché les illustrations sur le site mais n'y parvenant pas, j'ai entrepris d'écrire à Monsieur de Mesnilles afin qu'il m'en transmette une copie. Bien cordialement, Roxanne |
Provencao
20/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Cox,
Très original cet écrit et belle intuition qui relève d'une idée de l'absurde, sans raisonnement ou justification d'une étrangeté saugrenue devant cette mécanique des fluides... J'ai bien aimé cette tonalité caractéristique. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Yakamoz
20/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une histoire loufoque et absurde, menée tambour battant, où le narrateur se trouve aux prises avec une douche devenue infernale, à la suite de l’intervention d’un étrange artisan. Ça commence gentiment avec des massages et de la musique, puis les tuyaux deviennent agressifs, jusqu’à ce que la femme de ménage actionne le fameux bouton 36c. On entre alors dans une autre dimension qui se termine par le feu nucléaire !
L’écriture est recherchée et précise, la lecture fluide et agréable. Un texte original sous format lettre, savoureux de l’en-tête au post-scriptum ! |
Vincente
20/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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J'ai adoré la mécanique du fluide de l'écriture, inspirée, insolite, très rigolote, pleine de ressorts et de puissance littérairement humoristique, jusqu'à ce que je bute sur la fin juste après un de mes passages préférés :
" Sachez simplement qu’elle impliquait conjointement (trop conjointement) le tubulaire 64a et l’orifice 2a., ce qu’un homme élevé dans la crainte de Dieu et des suppositoires ne saurait apprécier, je vous le dis tout net. À noter que Mathilde, trompée par quelques détails anatomiques et néanmoins fortuits, a pu imaginer le contraire (c’est du moins ce qu’il m’a semblé comprendre des hurlements qu’elle a laissé échapper dans sa fuite).". Oui en tombant sur l'outrance narrative de la dérive nucléaire finale, j'ai senti le récit perdre pied de façon fort inutile, inappropriée je dirais même. Étonnement à ce moment, j'ai pris conscience que le loufoque du propos était paradoxalement "crédible" et que d'un coup, le geste nucléaire le rendait complètement improbable, troublante sensation… À moins que l'auteur ait compté sur ce coup de trop pour faire exploser son affaire qui de fil en aiguille semblait lui échapper et ne plus pouvoir s'arrêter, gargarisé en quelque sorte par la réaction en chaîne qui peut survenir dans quelque mauvais accident nucléaire ? |
Geigei
20/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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C'est un texte amusant. Un délire façon Quentin Dupieux, celui de "Fumer fait tousser".
L'écriture est cohérente, puisque Jacques est un Gentilhomme. La référence à Bernoulli dans l'adresse du plombier m'a réjoui. Un détail planqué au fond de la planche, comme les gags de la coccinelle de Gotlib... Et le P.S. m'a ravi aussi^^ |
Malitorne
21/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un texte jubilatoire où vous avez lâché les chevaux on dirait. On pense évidemment à tous les maîtres de l’absurde (Devos, Desproges, Popeck…), dont les sktechs finement léchés délivraient des montagnes d’absurdités dites sur un air très sérieux. Votre histoire pourrait d’ailleurs être racontée sur scène sans problème.
J’imagine bien le pauvre homme, gentleman jusqu’au bout, écartelé dans sa salle de bain en se demandant ce qui lui arrive… jusqu’au paroxysme qui frise l’indécence. Bonne Mère ! (accent marseillais) Vous êtes peut-être allé un peu loin dans la démesure mais il n’est jamais évident de trouver le juste milieu dans l’humour. Équilibre subtil dont vous vous êtes plutôt bien tiré. |
in-flight
22/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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J'avais bien la scène en tête, j'ai rigolé donc pour moi c'est réussi.
Le "Protocole Colère Divine" est sans doute excessif mais quand on est sur l'autoroute, on ne regarde plus le compteur parfois. Et petit détail qui compte (car placé dès le début), le nom du bled est un peu "cliché". Sinon, bravo ! J'ignore s'il a été cité dans les commentaires, mais j'ai pensé aux "Cronopes et fameux" de Julio Cortazar: une synthèse. Je pense que cela vous plaira si vous ne connaissez pas déjà. |
Cleamolettre
23/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir,
Merci pour cette lecture jubilatoire qui m'a, en crescendo, fait sourire puis éclater de rire. Tout est soigné, jusqu'aux détails des adresses de l'en-tête de la lettre, du nom des rues au nom de la ville. Mais on est alors encore dans un humour de jeux de mots et d'allusions assez classique, c'est plus tard que le texte prend son envol vers l'absurde et n'hésite pas à en fouiller chaque recoin, jusqu'à tout exploiter sans jamais céder à la facilité, quitte à impliquer conjointement un orifice 2a avec un tubulaire dont j'ai oublié le nom mais pas la fonction hilarante (avec une chute surprise en PS). Le style est parfait, fourmillant de petites trouvailles, de figures de style avec notamment un zeugme dès le début, mais surtout délicieux de pince sans rire et de politesse outrée. Le fond n'est pas sans rappeler "les temps modernes" non pas dans le traitement, moins poétique, mais dans le cocasse de situation d'une machine qui s'emballe et dont l'homme est victime. Mais ici c'est poussé au bout jusqu'au feu nucléaire (j'ai vérifié, ouf, l'Alaska n'est pas, encore, touchée). C'est peut-être mon bémol, il me semble qu'on passe un peu trop vite au protocole Colère Divine, peut-être qu'un petit palier avant aurait été bénéfique, mais c'est pour chipoter uniquement ! |