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Horreur/Épouvante
Cyberalx : Dent pour Dent
 Publié le 01/08/07  -  21 commentaires  -  10469 caractères  -  171 lectures    Autres textes du même auteur

Une rage de dent, ça vous change un homme...


Dent pour Dent


Ça fait déjà deux heures…


Douleur de merde.


Ça commence toujours à des moments à la noix, du genre :


Juste avant que j’essaye de m’endormir.

Juste une fois, ça lance.

Vague sournoise.

Et puis une nouvelle vague, un peu plus soutenue.

Et puis une autre, une violente.


J’ai toujours eu des rages de dents, celle-là s’annonce particulièrement pénible, je le sens.


Je me brosse pourtant les dents tous les jours, j’évite les sucreries.

Pourquoi moi ?


Peut-être une histoire de karma, j’ai dû faire des saloperies dans une autre vie…

En tout cas, ce coup-là, je suis dans une merde royale.


Coincé.


Bonnie me fait la gueule, elle est partie.

Ces nanas et leur fichu caractère… J’ai rien fait de mal bon sang !


Ne pas s’énerver, la tension monte, le sang fait pulser la douleur un peu plus vite dans la gencive.


C’est juste que j’aime bien être tout seul, parfois… Bon, d’accord, souvent.

Et Bonnie, c’est le genre à ne pas se sentir bien dès que tu ne lui adresses pas la parole pendant cinq minutes.


La douleur monte à la tempe, j’ai mal jusque dans l’oreille, merde, merde, MERDE !


Enfin, bref, Bonnie voulait de l’attention et je lui ai gentiment demandé de… Bon, d’accord, j’ai pas été gentil, peut-être un peu abrupt, même.


Je lui ai dit : « Et si pour changer, tu me foutais la paix pendant une heure entière ? »


Ce à quoi elle a répondu avec la grâce qui la caractérise de cette petite voix criarde et pleurnicharde qu’elle prend lorsqu’elle est contrariée :


« Je vais faire mieux que ça, espèce de gros con égoïste qui préfère bricoler ses petites voitures que de s’occuper de sa fiancée, je vais te foutre la paix pour le reste de ta vie de merde ! ».


Puis elle a fermé le garage à clefs.

Avec moi à l’intérieur…


Conasse.


Argh, un pic de douleur ! Ceux-là, ils te font déguster, t’en viens à regretter les petites vagues sournoises qui précèdent… Merde, merde, MERDE !


Je fouine dans les tiroirs du garage : pas d’aspirine, pas d’anti-douleur.

Rien que des tournevis, des marteaux, des clefs anglaises…


D’habitude, ce fourbi me calme, ça me rappelle les trop rares bons moments que je passais avec mon père quand j’étais môme.


L’odeur d’huile de vidange et d’essence, la sensation du cambouis sur les mains, c’est l’endroit que j’aime le plus au monde.


D’habitude.


Pas aujourd’hui, la moindre odeur m’agresse, la vue des outils ne m’inspire rien, j’ai mal, c’est tout ce qui compte, je souffre de plus en plus.


Du calme, calme-toi, respire.


J’ai rencontré Bonnie sur la nationale 13.

Sa voiture était en panne sur le bord de la route, j’ai tout de suite repéré son châssis : une Cadillac comme on n’en fait plus, noire, avec des côtés tranchants et agressifs, une vraie beauté.


Bonnie ?


Ah, oui, elle aussi était belle, elle n’avait qu’entrouvert le capot et était accoudée dessus et avait un air buté :


« Il est hors de question que je fasse quoi que ce soit de plus ».


Je ne sais pas si je me suis arrêté pour elle ou pour la voiture, avec le temps, j’aime à penser que c’était pour Bonnie…


Oh merde ! Cette douleur va me bouffer ! Ça monte, c’est comme si une main invisible gantée de verre pilé me caressait la cervelle !


Il doit y avoir un cachet, quelque part.

J’en mets partout d’habitude.

Je vide mes boîtes à outils par terre, je fouille, je cherche.


Rien.

Bonnie a encore rangé mon garage, elle sait que ça m’énerve pourtant.

Conasse !


Penser… Penser à autre chose, il faut que je gamberge, que je déplace tout ça, je vais ranger, ranger les outils, ça va m’aider, ça va m’occuper.


Les clefs dans l’ordre sur les clous au mur.

Les tournevis cruciformes dans le bac de droite, les tournevis plats dans celui de gauche…


Et merde ! Ça marche pas !

Oh, ce que j’ai mal, ça va me tuer, c’est intenable.


Il me faut un truc pour endormir la douleur.


Ça fait 4 heures que je suis là…


Conasse.


Je transpire, c’est la pire rage de dents de ma vie.

Je passe doucement ma langue sur ma gencive : elle est déjà enflée, énorme.

Je sens quelque chose de dur sous la chair : un os ? Une dent ?


La putain de dent de sagesse !


Je suis sûr que c’est ça : une dent qui me sera aussi utile qu’un auriculaire à la base de la nuque…


Ah, mais je suis verni, moi, je te jure.


Ça me rend dingue cette douleur, il faut que je l’atténue, que je la déplace.


Je balance un coup de toute mes forces contre le mur en béton armé du garage : un coup de poing digne de Scott « le Diable » Lewis (1).


J’entends l’os craquer sous le choc, la sentence est instantanée : ma main n’est plus qu’un paquet de douleur, un dernier éclat de lucidité me fait simultanément prendre conscience de trois choses :


Je viens de me briser tous les os des doigts et de la main.

Je suis le plus sombre des crétins et j’ai toujours mal aux dents.


La douleur enfle, un tourbillon blanc et éclatant de lumière dévastatrice explose au cœur de ma cervelle.


Je m’évanouis.


Dans les limbes de l’inconscience, j’ai le temps de me dire : « tant mieux, tout va bien », la douleur est toujours là, mais elle n’est pas désagréable, je ne la crains plus, elle n’est qu’une information.


Je vois le garage s’ouvrir, la Cadillac noire de Bonnie est là, flambant neuve, les chromes des jantes reflètent un ciel bleu sans nuages, le ciel le plus beau et apaisant qu’il m’ait été de contempler depuis que j’ai vu le jour.


Bonnie est au volant, elle a sa petite jupe moulante qui remonte sur ses adorables jambes, elle me regarde avec tout l’amour du monde et sort de la voiture avec la classe et le glamour de ces actrices d’autrefois : Rita Hayworth, Marilyn Monroe… On dirait une huile sur toile de Gil Elvgren… C’est une toile de Gil Elvgren… Elle est sur le calendrier des Pin-ups… Sur le mur du garage…


Le garage.

Je suis coincé.

J’ai mal.

Conasse !


Le réveil est assourdissant : Billy, un garçon dont le Q.I frôle celui de l’huître sans toutefois le dépasser, est en train de tester le nouveau klaxon de sa New Beetle : la cucaracha.


Oh, bordel, le débile !

Je l’appelle :


- Hey !


Pas de réponse, ce demeuré klaxonne de plus belle, y a des gens, je te jure, ils feraient mieux de ne pas se reproduire.


- Hey ! Billy, mon pote !


Silence, il a arrêté de klaxonner


- Billyyyy !

- M’sieur Naratiwat ?

- Oui, c’est ça, c’est moi !

- C’est quoi qu’vous voulez ?

- Je suis coincé dans le garage, Bonnie est partie !

- Bonnie ? Oh, c’est vot’femme… Elle est bonne, bonnie ! Huk, huk, huk !


Non mais merde, quel abruti, ce type ! Je suis en train de crever de douleur et il me sort ses blagues de neuneu en riant comme une otarie.

Bon, pas grave, j’ai besoin de lui, je continue :


- Oui, c’est ça, Bonnie, ma femme, elle m’a enfermé et je crois… Non, je suis certain de m’être cassé la main, il me faudrait de l’aide.

- Elle vous a enfermé ?

- Oui

- Mort de rire, le plan, Huk, huk, huk !


Je l’entends s’éloigner.

Sa voiture démarre, la cucaracha retentit de plus belle, mais en s’éloignant.

Il s’est barré ?

Je le crois pas, le fils de con !


Un coup d’œil à ma montre : je suis là depuis 6 heures.


Ma bouche n’est plus qu’un amas de douleur qui pulse au rythme de mes battements cardiaques dont le cœur en fusion n’est autre que ce bout de dent inutile.


Il faut que j’endorme la douleur.

Coûte que coûte.


Je regarde à nouveau autour de moi, la douleur me fait fermer l’œil droit, c’est comme si un cancer gonflé aux stéroïdes était en train de me bouffer le visage à vitesse grand V.


Le bidon d’essence.

L’essence, ça devrait m’endormir la bouche.


Je prends le bidon, je le débouche et je prends une large lampée d’essence.


Merde !


Les vapeurs font aussitôt leur office, elles vont directement imprégner ma gorge et mes narines, mon estomac se contracte : je dégueule tripes et boyaux, mon cœur s’emballe, la douleur est maintenant au rythme d’une de ces musiques techno que ces bouffeurs d’ecstasy affectionnent.


J’ai mal.

À la main.

À l’estomac.

Mais surtout, et par-dessus tout : ma bouche est en fusion.


Je reprends de l’essence, je tiens bon et je fais aller le liquide sur le cœur vivant de ma douleur.


C’est pire ! Je recrache, je vomis à nouveau.

Je ne suis plus qu’une plaie.


Mon corps n’est que douleur, je suis épuisé, je me recroqueville en position fœtale et me lance dans ce qui doit être ma première prière à Dieu :


« Dieu,

On ne s’est jamais vraiment parlé tous les deux.

Je vous supplie de faire disparaître cette douleur,

Quoi que j’aie fait, j’ai pas mérité ça.

J’ai jamais dit de mal de vous.

J’ai jamais rien volé, ni tué personne.

C’est injuste.

Soyez juste.

S’il vous plaît, Dieu… »


Je suffoque à cause des vapeurs d’essence, chaque toux me fait l’effet d’un uppercut dans la bouche.


Je pleure doucement.


Ma montre… 10 heures… La conasse.

Vais crever… ‘ai mal…


J’ai si mal à la bouche que mes mots sortent d’une bouche estropiée.

Il faut que je vire cette dent de sagesse de merde.


Je prends le tournevis plat, le gros.

Je le mets dans ma bouche.

J’appuie la pointe du tournevis contre la gencive.

Et je fais levier.


Je sens que ça bouge, mes yeux me donnent l’impression de vouloir jaillir de leurs orbites.

Je suis en enfer.

Je pousse de toutes mes forces, il faut expulser cette dent, expulser la douleur !


Scratch !


Le tournevis est sorti, emportant avec lui un amas sanguinolent de dents et de chair, cette putain de dent de sagesse doit être dans le tas.


Je ris et ma joue déchirée émet un clapotement humide, comme si le Diable en personne était venu applaudir ma petite performance.


La douleur est émise par chaque particule vivante de mon corps.


La porte du garage s’ouvre, c’est Bonnie, la vraie Bonnie la bonne.


- Alors mon Doudou, j’espère que tu as bien réfléchi, j’étais chez la voisine d’en face, avoue que tu ne l’as pas volé cette f… Oh, merde !

- ‘Onasse ?

- Qu’est ce que tu dis ? Non mais qu’est-ce que c’est que tout ce sang ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu vas bien ? Oh mon Dieu… Ton visage !

- ‘Onasse, ‘Onnie la ‘onne, onasse !

- Calme-toi mon chou, je vais appeler les urgences !

- Onasse ! onasse !


J’ai dû perdre la vision d’un œil, je m’en fous, tout ce qui compte c’est que je dois buter cette conasse.


Hey, j’ai des outils.



(1) Voir la nouvelle de Ninjavert : " Deux cloches, un gong, et une sacrée paire de cornes."


 
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   Anonyme   
1/8/2007
 a aimé ce texte 
Pas
Je profite de ce texte écrit probablement en deux coups de cuillère à pot - doté de quelques trop rares passages qui m'ont fait sourire intérieurement - pour faire excuser mon absence vis-à-vis des commentaires ces derniers temps.

Bon, Cyberalx, je suis convaincu que tu peux faire largement mieux, les pensées du narrateur sont d'une facilité - pour ne pas dire banalité - qui n'encourage pas à aller jusqu'au bout.
Le thème est dès le départ très réducteur et ce peut être un terrain d'écriture intéressant mais néanmoins dangereux car on y laisse rapidement des plumes, niveau crédibilité.

A oublier.

Et connasse prend deux 'n', si je ne m'abuse.

Deuxième passage à la demande de Cyberalx pour développement :

Tout d'abord, je tiens à remercier la bonne âme qui a édité ce commentaire pour y inclure ma remarque sur l'orthographe de connasse.

Revenons sur le texte, donc.
Le sujet est effectivement très limité, comme je l'ai déjà dit : annoncer une rage de dents comme titre revient à miser son tapis sur une paire de 7, si je peux me permettre la métaphore.
Tout simplement parce que le texte - sauf pirouettes de la part de l'auteur ou si le titre n'est que prétexte à une autre narration, ce qui n'est pas le cas ici - devra en conséquence évoluer uniquement autour de ce fait qui, il faut bien l'avouer est anecdotique. Cependant, on peut très bien s'en 'sortir' et ce avec brio à la condition de soigner sa syntaxe évidemment et avant tout de faire preuve de créativité, de cocasserie et/ou de ce que je qualifierais de 'saine absurdité', c'est à dire en introduisant des éléments loufoques qui orientent vers une réflexion, il m'apparaît que c'est là une des façons de traiter ce genre de sujets.
Malheureusement, rien de tout cela ici : au contraire, les pensées du narrateur qui font référence successivement et dans le désordre à sa copine, à sa vie antérieure, aux voitures et à sa fameuse rage de dents dont l'évocation des plus redondantes demeure l'élément le plus pénible à la lecture. Le comique de répétition est en l'occurrence excessivement lourd et tend même à irriter. Jusqu'à faire fermer la page aux moins téméraires des lecteurs qui s'aventurent jusque là.
Pas d'idées réellement dans ce texte, pas de concepts déployés, oserai-je dire pas d'histoire non plus finalement.
Peut-être me trompe-je mais il me semble avoir lu au moins une autre production de ce même auteur qui ne m'a pas laissé comme ici ce goût d'inutilité, de gâchis.


La suite étant hors-sujet et répondant plus directement à l'auteur, elle a été copiée dans le forum adéquat.

   Ama   
1/8/2007
Je trouve ça un peu trop gore vers la fin mais sinon j'aime bien. J'aime bien l'adresse à Dieu. Sinon, je suis à la fois de l'avis de JohnCage et à la fois non. Cyberalx, tu écris beaucoup, tu produis très vite. C'est d'un bon niveau à chaque fois, mais peut-être que pour t'améliorer encore plus (parce qu'écrire beaucoup permet forcément l'amélioration), tu devrais te pencher un peu plus longtemps sur tes textes. Je dis ça mais je sais pas si je le pense vraiment, chacun a sa manière de travailler et je crois que chacun a des périodes où il produit énormément, entre des périodes où il patauge pour passer au niveau au-dessus.
Bref, c'était bien, quand même.

   Ninjavert   
1/8/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je suis un peu de l'avis de mes deuxcompatriotes commentateurs : L'idée de base, bien que limitée est bien. Le concept du huis clos dans le garage (et la façon dont il est amené) est sympathique.

Mais comme le dit John, ça ne laisse pas vraiment le droit à l'erreur, car toute notre attention se reporte du coup sur la situation.

J'ai été dérangé par certaines tournures, peut être un peu trop simplistes, et un ton en dessous de ce dont tu es capable. Certaines réflexion du narrateur, que ce soit quand il décrit la douleur ou à d'autres moments, m'ont paru un peu légères, lancées à la va-vite. Rien d'incorrect, c'est juste que ça fait un peu trop "premier jet".

Pourtant, il y a des petites phrases, ici ou là, que j'ai adoré.

"Bonnie ?
Ah, oui, elle aussi était belle"

"C’est injuste.
Soyez juste."

"Hey, j’ai des outils."

Simples, mais efficaces. Plus que d'autres qui sonnent finalement "juste simples".

Après j'ai aussi été dérangé par un problème de cohérence. Le tout paraît trop extrème, très improbable.

Ama et John ont respectivement mis le doigt sur deux éléments importants de ton style :

- Tu écris beaucoup
- Tu écris généralement en partant "d'anecdotes" qui accaparent toute notre attention et rendent du coup chaque imperfection plutôt visible.

Pourquoi ne pas essayer de retravailler un peu ce texte ? (Je continue dans les forums, ça commence à faire long.)

Ninj'

   Pat   
1/8/2007
 a aimé ce texte 
Bien
En toute subjectivité, j'ai bien aimé... Qu'est-ce qui me plait dans ce texte ? Le rythme qui va bien avec la rage de dent : des à-coups douloureux qui reviennent comme un rappel. J'aime l'humour : le mec qui se prend pas au sérieux, qui pratique l'autodérision... Il y a quelque chose de sincère chez Cyb qui me touche. C'est comme ça. J'aime aussi la montée en puissance avec le délire qui peut prendre tout un chacun à certains moments (ô ma douleur....). D'ailleurs je me demande comment tu fais pour écrire alors que tu as mal ! C'est vraiment un tour de force... Une manière de se soigner ? (je l'ai un peu entendu comme ça). Pour moi, il ne s'agissait pas de faire dans le réalisme : il y avait de l'absurde là dedans, c'est ça aussi qui m'a plu. Bien sûr ce n'est pas un lexique très élaboré, et on sent effectivement le premier jet. Mais moi ça ne m'a pas vraiment dérangée. J'ai pris ça comme un cri sublimatoire (la sublimatitude ça peut être utile !)... J'ai sans doute compati à la douleur de Cyb. Serais-je trop indulgente ?

Au fait "connasse" c'est de ma faute (j'ai pas vu à la correction !). Mais on n'a rien contre les candidatures à la correction, soit dit en passant ! (il reste souvent des fautes qu'on n'a pas vues, nobody is perfect)

   teeth   
2/8/2007
 a aimé ce texte 
Bien
La rage de dent m'a un peu fait peur au départ. Mais j'ai continué ma lecture.
J'aime assez. il y a de l'humour et de la violence et ce n'est pas ridicule.

"Je suis sûr que c’est ça : une dent qui me sera aussi utile qu’un auriculaire à la base de la nuque…"
J'adore cette métaphore.

   sebrac   
2/8/2007
 a aimé ce texte 
Un peu
Que dire....
pas assez travaillé mais l'idée est interessante.
En fait, je suis un peu déçu car j'aime beaucoup tes nouvelles, je m'attendais à mieux et je suis d'accord avec l'ensemble: on dirait un premier jet.
Snon, j'aime bien l'humour et les pensées du héros.
la prochaine sera certainement mieux, je te fais confiance.

   Lariviere   
7/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout au long de la lecture de ce texte, j'étais assez embarrassé par l'idée de ne pas pouvoir mettre de commentaire constructif.

Après la lecture des deux premiers commentaires, surtout le premier auquel je ne reviendrais pas (si, si je résiste..), je suis resté assez stupéfait, je dois dire, en voyant que le texte essuyait des critiques qui, pour moi, n'ont absolument pas lieu d'être.

Premier jet ? Peut être. Certainement, à peu de chose près... Moi, ce que j'en retiens, c'est une incroyable fluidité...

Je ne sais pas pourquoi je suis condamné à avoir le même avis que Pat en permanence, mais là encore, je la rejoins tout à fait.

Le texte est drôle.
Pour moi, il est simpliste en apparence, mais il est surtout efficace.
C'est l'espèce de beauf attachant au demeurant qui est simpliste. Primaire...

Franchement, je ne comptais pas mettre de commentaire sur ce texte parce que je pressentais la chose tournant rapidement aux compliments un brin trop élogieux. Cires pompes. Obséquieux et redondants avec ce qui aurait pu être dit dans les autres critiques.
J'ai vu que ce n'était pas le cas.
Que le consensus pour applaudir ce petit texte, qui pour moi est un petit bijou, n'étais pas au rendez vous.
Alors je n'hésite pas à utiliser mon vernis et ma brosse à reluire, au moins pour essayer de mettre en valeur un texte qui mérite plus de brillant que ce qui a été dit jusqu'alors.

Pour moi, la mise en scène est réussie. C'est fluide, drôle, loufoque, absurde...
A ce propos, je trouve au contraire, les personnages cruellement réalistes.
Façonnés plus que correctement dans leur rôle de crétins.
Les comparaisons (surtout pour la douleur) sont excellentes de poésies burlesques un peu abruptes. Les situations ne le sont pas moins.
C'est d'ailleurs le style de Cyberalx, que j'adore aussi pour ca.

Pour finir, et peut être suis je un des rares, mais j'ai adoré "dent pour dent"...

Cyberalx !
A force de les gâter, tu obliges tes comparses à mettre la barre à des hauteurs titanesques !...

   Anonyme   
22/8/2007
wahow!
simple et direct comme un coup dans les gencives!
aïe!
un crescendo où la douleur est constante!
Certains disent que tu peux faire mieux, soit, mais c'est efficace!

   Bidis   
25/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Pour ma part, j'ai marché à fond.
Je comprends que l'Anonyme tienne à le rester le plus possible après son commentaire. Ou alors, il n'a jamais eu de rage de dents...
Un moment, j'ai tiqué : j'aurais trouvé plus heureux d'écrire : Rita, Marilyn, peut-être un troisième prénom et pas leurs noms entiers, tout le monde sait qui c'est.
Bien sûr, il y a de l'exagération -- l'essence, plusieurs dents arrachées c'est un peu beaucoup. Mais c'est difficile de rendre l'horreur que ça doit être ne fût-ce que chipoter à une dent malade sans exagérer un tantinet...
J'aime le style : c'est court, c'est net, ça s'envole.
J'adore la fin.
Je profite ce ce commentaire pour vous remercier du message concernant la nouvelle "Angie". J'ai voulu vous répondre mais je ne me débrouille pas encore bien. Je vais sortir les deux versions sur imprimante et les lire à tête reposée.

   Manonce   
3/11/2007
J'ai trouvé cette nouvelle vraiment très bien.
J'en ris encore... C'est pas sympa parce qu'une rage de dents c'est l'horreur !

   Maëlle   
3/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est en effet pas surprenant mais ça se déroule bien. Ca à l'air aussi violent que la migraine, vot'truc... Heureusement, j'en ai pas, des dents de sagesse, moi.

   widjet   
3/4/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Arf.
Avec un tel potentiel et une histoire aussi loufoque et propre à tous les excès, pourquoi l'auteur n'a pas littéralement fait "sauter les coûtures" de la comédie au lieu de rendre un devoir, fluide certes, mais trop propre sur lui, (pas assez irreverencieux en somme) et finalement beaucoup moins drôle que le canevas de départ pouvait le supposer. C'est le principal reproche que je peux faire : c'est "juste" amusant là où j'aurai tant voulu me fendre la gueule. Impression confirmée par des formules trop simplistes (étonnant de la part de cet auteur qui a déjà prouvé son inventivité) et donc peu percutantes. Pour faire rire, l'auteur use (et abuse) des mêmes grossiéretés alors que dans le registre des injures, la langue française est assez riche pour qu'on puisse se renouveler non ? Certaines expressions sont pas mal mais jamais hilarantes. Bon en un mot comme en cent, une comédie qui me fait pas (trop) rire, ça me rend triste.....

Cela dit, la lecture demeure agréable et on suit avec une pointe de sadisme les douleurs dentaires du héros....

Widjet

   marogne   
7/8/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
Jubilatoire.

Ca doit se passer dans un film américain des années 50, dans une banlieue nickel-chrome, où les passants s promènent avec des bouteilles de bière dans des sacs de papier marron, et où les grosses cylindrées rivalisent d’éclats. Non, c’est une Amérique à la Vernon Sullivan, avec toute l’ironie voulue. Non, ce n’est pas ça, c’est du Bukowsky, ou du Djian, ou ;… et non du Cyberalx.

Un très bon moment de lecture.

   ANCELLY   
7/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Moi je suis plutôt bien rentré dedans. Quelques répétitions me gènent, mais globalement j'ai bien aimé ce "moment"...

   Flupke   
4/1/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Mon Dieu que c'est original !!!
On sent la tension monter, comme dans une spirale pulpfictionelle très bien construite.
De l'humour et du suspens. J'ai bien aimé « qui me sera aussi utile qu'un auriculaire à la base de la nuque ». De mon point de vue, le meilleur texte de Cyberalx que j'aie lu. Quel régal ! Merciiiiiiii pour cette contribution.

   Anonyme   
16/2/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
Eclat de rire à la fin de la nouvelle et sourires en court de lecture.
Une ou deux phrases où il manque ces satanés points (je viens de recommenter le petit chaperon rouge, c'est la même chose ici, rien de grave ni d'essentiel.)
J'ai adoré. le style est efficace, les personnages, je les vois. Superbe ! Beau travail !

   Menvussa   
13/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est très bon, mais avec tous ses outils et son air de s'y connaître un peu, il n'a pas été foutu d'ouvrir la porte ? amateur !

Bon j'ai vu une phrase qui m'a paru plus que bancale mais pas moyen de la retrouver... tant pis.

   Pascal31   
10/3/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un bon texte que je découvre un peu par hasard en furetant dans les anciennes nouvelles publiées.
J'ai aimé la montée en puissance, quand bien même elle semble peu crédible dans sa rapidité (le mec se fracasse la main, se gargarise à l'essence et s'arrache la moitié du visage, tout ça en moins de six heures). Et quitte à faire dans la surenchère, j'aurais aimé une fin plus "musclée"...
Ceci dit, c'est écrit d'une manière efficace et l'humour sarcastique m'a bien plu.

   Anonyme   
4/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'avais lu cette nouvelle il y a longtemps pour SLCLP (j'en avais fait un de mes "textes à découvrir"...) et j'avais dit que je commenterai, dont acte.

J'adore. J'adore parce que ça me renvoie à mes premières lectures de King, à Brume, Danse Macabre, à ses recueils des débuts qui contenaient des perles d'agressivité condensées. Je retrouve exactement le même esprit ici.

La douleur dentaire, pour commencer, est ce petit détail anodin (cfr Les Lézards de Larivière) qui souvent, mène à des situations burlesques ou dramatiques, ou des réflexions du même acabit en littérature.
J'aime la manière dont tu la détourne, dont tu la mets en scène et l'extrapole à l'extrême.
On frôle l'horreur, la vraie, mais également l'épouvante, l'humour (ici aussi je relie à King) et le terriblement banal.

Les dialogues ou soliloques sont excessivement bien tenus.
Le personnage (les personnages en fait) est absolument crédible, je le visualise facilement en fil de lecture...

J'ai donc comme rarement, une véritable satisfaction en fin de nouvelle : Oui! Le texte a porté son coup.

Très bien mené, le style et la narration sont cohérents, y a juste rien à jeter (y a même de la pub pour Ninj, c'est dire!!!)... ah, si le titre est vraiment pas top. La richesse du récit et là... bon, oui y a la perte de l'oeil à la fin pour accentuer le jeu sur oeil pour oeil dent pour dent... et bon voilà quoi, je trouve ça un peu moyen. Dommage...
:)

   in-flight   
31/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Un bon moment - douloureux - passé en compagnie de ce pauvre type qui n'a visiblement pas inventé l'eau tiède: avec autant d'outils, il y a avait peut-être moyen de démonter la serrurerie de la porte de garage...
Bref, j'ai mal aux dents désormais et je suis confiné. Un grand merci!

   cherbiacuespe   
25/4/2021
 a aimé ce texte 
Pas
Si l'idée est originale, une belle trouvaille, je la trouve malheureusement trop mal exploitée. Et pui, le truc qui m'a tarabusté dès que Bonnie enferme son mec c'est : "mais un garage, y'a deux sortie possibles il me semble, pourquoi n'ouvre-t-il pas la porte donnant sur la rue " ?

Ensuite le déroulement du récit en lui-même, en courtes phrases, en sautant souvent les lignes n'aide pas à une certaine souplesse de narration. Du coup je ne trouve pas cette nouvelle très réussie. En tout cas, pas à la hauteur de le bonne idée.


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