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Sentimental/Romanesque
Cyberalx : La prière du soir
 Publié le 12/06/07  -  22 commentaires  -  3454 caractères  -  106 lectures    Autres textes du même auteur

Toutes les prières ne sont pas bienveillantes...


La prière du soir


On a mangé sans l’attendre, c’était les derniers sourires de la journée.


Je voudrais qu’il meure.


Maman nous regarde en souriant, mais elle regarde surtout dans le vide, on l’a toujours connue comme ça, mais ce n’est pas comme ça qu’elle devrait être, on le sait.


Avec un peu de chance, il rentrera trop saoul pour faire autre chose que dormir, avec un peu plus de chance, il est mort, perdu quelque part, sa carcasse fumante dans les bois, comme le cerf, l’année dernière à la chasse.


Mais la chance, c’est pas la vie, la chance ça n’existe que dans les dessins animés, on va aller se coucher, essayer de dormir en n’écoutant pas les cris.


Les cris de maman qui meurt tout doucement, chaque soir après le travail de cette ordure. Cet âne, ce chien, ce rien qui pourrit notre vie.


Un jour, je le tuerai.


Quand je serai assez forte pour le battre, quand je serai assez grande pour lui faire courber l’échine, il rampera pour survivre, il priera, il suppliera, mais je le tuerai quand même en définitive et ça me fera le plus grand bien.


Si je deviens une femme un jour bien sûr.


Il vient de rentrer dans notre chambre, les deux petits dorment, tant mieux.


Il s'approche de moi, il me dégoûte, lui, son haleine avinée, sa voix, son visage, je le hais de toutes mes forces.


- On dit pas bonne nuit à son petit papa ma belle ?

- Bonne nuit Papa.

- Et mon bisou, j’ai pas droit à un bisou ?


Je me tourne vers lui, il a les yeux rouges et une grosse veine bat à son front, il bave, j’embrasse sa joue rugueuse, il est mal rasé et il pue la sueur et le vin, je retiens une envie de vomir.


- Tu sais que tu es la plus jolie de la maison ? Tu es ma petite perle, ma préférée.

- Merci Papa.

- Ne me remercie pas, tu es ma petite perle pour de vrai, tu commences à avoir un corps de femme, tu sais ? Les garçons te regardent bizarrement au collège ? Tu peux me le dire, il ne faut pas avoir honte, c’est normal.

- Non Papa, je… Tout va bien au collège.


Il passe sa main sur ma jambe, je le déteste, je me déteste d’avoir si peur !


Maman arrive, elle n’a aucune réaction alors qu’il est en train de me toucher, elle est vide à l’intérieur, déjà morte.


Mais elle m'aide, courageuse à sa façon en détournant l'attention.


Elle lance de la petite voix effrayée qu’il affectionne :


- Chéri, viens, je t’ai fait un sandwich.

- Fiche-moi la paix laideron, tu vois pas que je cause avec la seule qui a un cerveau dans cette maison ! C’est pas de ton côté qu’elle tient ça, pour sûr.

- Non mon amour, c’est de ton côté.


Elle n’est même pas ironique, elle le croit vraiment, il l’a lobotomisée à force de coups de poings et de pieds.


- Évidemment ! Regarde-moi ça, cette maison est une vraie porcherie et t’es pas foutue de me faire autre chose qu’un putain de sandwich, je vais te punir moi, tu vas comprendre où elle est ta place !


Il lève la main sur elle, et instinctivement elle se protège le visage, ça le fait rire, ce fumier, cet imposteur, c’est un loup au milieu des êtres humains.


Il attrape maman par le poignet et lui tord, presque gentiment, puis il se tourne vers moi et dit :


- N’oublie pas de faire ta prière du soir avant de t’endormir, ma petite perle.

- Non Papa, bien sûr.


Je vais prier cette nuit, je prierai pour que tu meures, pour que tu souffres et que tu sois humilié, je prierai, mais ça ne fera aucune différence, car Dieu est sûrement mort le jour de ma naissance…


 
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   Anonyme   
14/6/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
je crois que l'intêret de votre nouvelle réside dans le coté psychologique des personnages, le jeu de situation (gravité du sujet vu par les yeux d'enfants) et par la structure narrative et trame qui sont d'une simplicité et d'une efficacité redoutable.

   Tchollos   
12/6/2007
Wow, dur, comme une gifle...J'aime bien me prendre des gifles (euh en littérature bien sûr). C'est vraiment très efficace. Ca me fait penser à la phrase de Muhammed Ali : "fly like a butterfly, sting like a bee". Le texte est court, sa seule prétention est l'émotion brut, franchement c'est réussi...

   Benjoui   
13/6/2007
Me suis enfin décidé à mettre un commentaire sur ce site ^^
Je trouve que Georges est un peu dur... J'ai pas trouvé ça si gnangnan que ça... A vrai dire, j'ai aps trouvé ça gnangnan du tout... Enfin, après c'est une question de goût, de vision des choses, ...
Moi j'ai beaucoup aimé, c'est dans le style de textes que j'aime... C'est un peu le style de textes que je poste sur mon blog [même si je n'ai pas votre talent] Un truc bien dûr qui nous permet de voir la mauvaise face de l'humain.
Petite chose qui m'a moins plue : les dialogues. Pourtant je me souviens de ceux de "Pour Jack Cat" et je les avais trouvé à mon goût... Enfin toujourds est-il que c'est une grosse difficulté. Il faut essayer de trouver des phrases pertinentes, ce qui n'est pas aisé [enfin j'ai juste trouvé les quelques dialogues de la fin un peu moins bien que ceux du début.] Moi je m'en sors beaucoup moins bien dans mes dialogues, donc chapeau bas!

   Ninjavert   
12/6/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est efficace... Dans le genre, je préfère nettement celle ci au fils indigne. Même si, evidemment, c'est pas le même genre. (Je me comprends)
Le ton enfantin est plutôt bien réussi, je ne l'ai pas trouvé moins réussi que dans "Pour Jack Cat", faudrait peut être que je la relise.
Le vocabulaire qu'utilise la petite fille dans ses réflexions est peut être parfois un peu trop sérieux, un peu trop adulte par rapport à celui qu'elle utilise pour parler mais ça ne choque pas, ça nous permet de visualiser avec nos yeux d'adultes (et de moins adultes, vive la jeunesse ^^) l'horreur de la situation.
Tu évites les écueils d'aller trop loin avec le père, et tu parviens à ne pas déshumaniser complètement la mère en la faisant lutter "à sa façon".
J'ai trouvé que c'était un texte bien plus intelligent qu'on ne pourrait le penser de prime abord, bien joué vieux fennec !

   Ama   
13/6/2007
Rien à redire, si ce n'est le verbe "punir" que j'ai pas aimé (va savoir pourquoi, j'ai trop réfléchi depuis que je suis ici xD)... ptêtre trop gentil comme mot.
Je l'ai nettement préféré au fils indigne. C'est vraiment bien; j'adore la phrase : "Elle n’est même pas ironique, elle le croit vraiment, il l’a lobotomisée à force de coups de poings et de pieds" La domination intégrée, je trouve que c'est un phénomène très important pour comprendre la société. Ce texte est très bien.

Edit après Pat : c'est vrai que pour une fois, je me suis pas demandée si c'était réel outre ce que j'ai mentionné, c'est juste tout à fait comme les récits romanesques sombres de petite fille maltraitée qui va se peut-être se faire récupérer par un beau gentleman qui la prendra en pitié ^^ nan juste pour dire qu'en effet c'est de la fiction, mais de la bonne :)

   Pat   
13/6/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai bien aimé ce texte. Le thème est intéressant (plausible pour le tout-venant, mais malheureusement la réalité est bien plus sordide). Le ton est adapté à la narratrice. C'est simple, clair, évident... Il y a toutefois un humour qui transparaît à un moment donné qui tranche un peu (il faut bien chipoter) : "Elle lance de la petite voix effrayée qu’il affectionne". Est-ce encore le narrateur qui parle (ou quelqu'un d'autre ? suivez mon regard). En tout cas, il semble bien difficile de penser qu'une mère puisse être coupable : "Mais elle m'aide, courageuse à sa façon en détournant l'attention"... La réalité, parfois, est bien différente...Mais ici, on est dans la fiction ? N'est-ce pas ????.

   Anonyme   
14/6/2007
A la demande générale je reviens donc sur mon commentaire.
Je crois que l'intêret de votre nouvelle réside dans le coté psychologique des personnages, le jeu de situation (gravité du sujet vu par les yeux d'enfants) et par la structure narrative et trame qui sont d'une simplicité et d'une efficacité redoutable.
Je n'ai pas trouvé enfantin votre texte Cyberalx, loin de la. J'ai seulement voulu dire que vous reveniez à nouveau dans cette nouvelle sur la complexité des rapports père/mère/enfants. C'est un thème ardu, en outre vous y mettez du meurtre et des pensées rouge sang... J'ai pensé je ne sais pas pourquoi... à CHUKKY la poupée, sinon à SHINING de Sthepen King (redrum...redrum...)ou encore à la malédiction. Cela m'a un tantinet choqué mais bon...c'est moi. J'ai pas trop apprécié en tant que papa et responsable de famille. Je comprends, vous même par votre propre expérience peut être, ou plus largement d'une manière générale, les confrontations parents/enfants sont difficiles et restent difficiles. Le dialogue reste toujours la bonne solution. Je pense que c'est ma culture de la famille qui m'a détourné un peu du sens premier du texte et j'y ai fait des associations endogènes.

   Ten   
15/6/2007
C'est bien écrit et efficace. On est pris dans le récit.
Je ne sais pas pourquoi, mais je m'imaginais au début que le narrateur était un garçon. J'ai trouvé au final que l'idée de la fille était pas mal du tout.
Comme Ama, j'ai un peu bloqué sur le verbe "punir" qui ne m'a pas semblé à sa place. Pas dans le contexte.
Une bonne nouvelle en tout cas.

   oxoyoz   
21/6/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je pourrai faire les mêmes remarques que Ten. C'est dur dans ce qu'on lit et finement suggéré pour le reste. Cyb, tu es très polyvalent, bravo.

   Apho_Goth   
25/6/2007
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Merveilleux, la femme se fait totalement maîtriser par son "pouri" de mari, je trouve ça audieu, mais je comprend pas comment l'on peut tomber et être, pour reprendre votre therme, "lobotomiser" par une autre personne. Vive le caractère!
Commentaire pas très constructif j'en conviens...

   daphlanote   
27/6/2007
« On a mangé sans l’attendre, c’était les derniers sourires de la journée.
Je voudrais qu’il meure. »
J’aime bien l’amorce. La pente descend doucement. Puis … le pic.

« Maman nous regarde en souriant, mais elle regarde surtout dans le vide, on l’a toujours connue comme ça, mais ce n’est pas comme ça qu’elle devrait être, on le sait. »
Rahhh ! J’vais te paraître sciante (voir plus) ou complètement névrosée (p’tet vrai en fait).. Mais, tu as une idée du nombre de phrases que t’aurais pu faire ici ?! Enfin bon, passons. Juste, les phrases trop longues, c’est louuuuuurd… et en plus, ça enlève de la percussion au texte.

« Avec un peu de chance, il rentrera trop saoul pour faire autre chose que dormir, avec un peu plus de chance, il est mort, perdu quelque part, sa carcasse fumante dans les bois, comme le cerf, l’année dernière à la chasse. »
La, pourquoi pas un pont virgule (au moins) ? « Avec un peu de chance, il rentrera trop saoul pour faire autre chose que dormir / LA / avec un peu plus de chance [...] »

Bon… tu sais quoi ? J’vais généraliser le « Découpe tes longues phrases en petites » à tout le texte… Parce que c’est bien comme texte, sympa, agréable. Mais c’est dommage.
[Tant qu’à faire, je vais te proposer la radicalisation en fin de com’]

« Quand je serai assez forte pour le battre, quand je serai assez grande pour lui faire courber l’échine, il rampera pour survivre, il priera, il suppliera, mais je le tuerai quand même en définitive et ça me fera le plus grand bien.

« Elle n’est même pas ironique, elle le croit vraiment, il l’a lobotomisée à force de coups de poings et de pieds. »
Là, c’est un peu excessif. Je veux dire.. Tu aurais (je trouve) dû trouver d’autres mots. Le « lobotomisé » sonne mal.


Passons à la version radicale (attention.. c’est... différent.) :

« On a mangé sans l’attendre. C’était les derniers sourires de la journée.

Je.
Voudrais.
Qu’il.
Meure.

Maman nous regarde en souriant ; mais, elle, regarde surtout, dans le vide.
On l’a toujours connue comme ça. Mais ce n’est pas comme ça qu’elle devrait être. On. Le. Sait.

Avec un peu de chance. Il rentrera trop saoul. Pour faire autre chose que dormir.
Avec un peu plus de chance. Il est mort ; perdu, quelque part. Sa carcasse fumante dans les bois. Comme le cerf ; l’année dernière à la chasse.

Mais la chance.
C’est pas la vie.

La chance.
Ca n’existe, que dans les dessins animés.


On va aller se coucher. Essayer de dormir ; en n’écoutant pas les cris.

Les cris de maman qui meurt tout doucement, chaque soir après le travail de cette ordure. Cet âne, ce chien, ce rien qui pourrit notre vie.


Un jour.
Je.

Le.

Tu-

erai.


Quand je serai assez forte pour le battre.
Quand je serai assez grande pour lui faire courber l’échine.


Il rampera, pour survivre.
Il priera.
Il suppliera.

Mais je le tuerai quand même, en définitive ; et ça me fera le plus grand bien.

Si je deviens une femme, un jour, bien sûr.

[…] »
Là, bien sûr, c’est excessif….

Au final.
Un texte fort. Des émotions véhiculées. Parfois un peu maladroitement. Mais présentes.
Un beau texte donc. Bravo.
Et au plaisir de te relire.

   Anonyme   
29/6/2007
excellent contraste entre l'attitude apparente de l'enfant et ce qu'elle resent. On est très impressionné par le père. La description fait que l'on a vraiment l'impression d'être spectateur de la scène. L'écriture est sobre et élégante. Bravo

   Maëlle   
3/8/2007
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Jzee crois que ce texte pourrais s'en tenir à sa premiére phrase. C'est assez impressionnant.

Ce type de texte, j'en ai lu un certains nombre. Rrement de cete force et de cette pudeur là.

Même si je sait trés bien comment on peu "fabriquer ce genre de texte". La difficulté est de tenir d'un bout à l'autre, c'est fait.

   Bidis   
26/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Poignant.
Une toute petite chose : "après le travail de cette ordure". J'avais d'abord compris que la maman revenait de son travail et j'ai cru qu'il manquait un mot.
Et puis, c'est un peu court pour une Nouvelle.
Mais sinon : parfait.

   widjet   
23/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Un autre exemple de ce qu'aurait pu donner cette nouvelle sous forme de tranche de vie (qui reste correcte attention!) si les mots avaient été (peut-être) porteur d'une plus grande force, d'une rage, d'une haine dévorante.
Mais j'en demande trop et sans doute que cela aurait nuit à la crédibilité du personnage. Je présume que la petite fille est très jeune et on ne peut décemment pas enrichir le vocabulaire d'une si jeune enfant.

Alors je me tais et applaudis Cyb pour cette histoire douloureuse et d'un réalisme indiscutable.

Widjet

   Anonyme   
28/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bé un peu comme Widj' il me manque la rage... on en parlait, le détachement est peut-être trop présent... je ne sais pas...

Mé cé vré que cé moins tire-larme que Méssante Onivia. ;-)

j'ai aimé l'histoire, les phrases courtes, je ne dirai pas une claque, mais une pichenette... sinon le reste a été dit.

   victhis0   
16/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
extrêmement juste...Pas de gesticulation littéraire inutile, pas de fioritures pour faire genre grand écrivain. Je salue la simplicité, le dépouillement (françois Nourrissier parle "d'écriture maigre" )et la froideur absolue de ce texte poignant et juste.
Sur un sujet qui tire facilement la larme, l'auteur reste plus fin, plus sobre l à ou la sensiblerie facile guette à chaque phrase.
Merveilleux texte équilibré et juste. Bravo

   clementine   
16/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Court, incisif, cruel comme peut l'être la vie hélas.
Les phrases sont percutantes et la briéveté du texte contribue à son impact.
L'ambivalence entre la prière," la gentillesse"de l'homme envers sa fille et la violence réservée à la mère nous plonge dans un profond abîme .
Ca fait mal.
J'apprécie lorsque l'on dit sans nulle fioriture les horreurs que vivent certaines femmes, certains enfants.
Merci Cyberalx.

   Flupke   
4/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Court mais intéressant. Assez condensé. Malheureusement assez réaliste. Enfin, malheureusement, je veux dire pour le monde réel.

   Menvussa   
13/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est dur comme texte, bien écrit mais pas facile à lire, heureusement que c'est court.

   carbona   
6/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Pas fastoche ce texte, faut l'avaler (pour le fond bien-sûr). La forme est d'une limpidité et d'une efficacité remarquable.

J'étais très emballée au début du texte avant que le père rentre à la maison et les choses ont pris une tournure très crue, je ne pensais pas que vous alliez les explicitiez de manière aussi claire. Les mots restent dans la tête, brrr

Et puis quand-même, alcoolisme, violence et inceste, il les cumule là... peut-être un peu trop...

Merci pour cette lecture que j'aurais bien classée dans "noir".

   in-flight   
6/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Texte grave, sujet sensible.
Les insultes et les vulgarités ne rendent pas la nouvelle plus intense mais je comprend ce choix car c'est pour cette jeune fille le seul moyen d extérioriser sa haine.

une grosse veine bat à son front--> lu à haute voix,ce n'est pas très beau.


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