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Gouelan
31/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une atmosphère de fin du monde, sinistre à souhait. Comme une ombre projetée sur un ciel marécageux et ce "sel l'amer". On y trempe, ça colle, c'est gluant.
Quand la vie se fait éternité, oui, autant en finir avec l'humanité. L'éternité n'est pas humaine. Je ne sais pas si j'ai saisi toutes les images dessinées par l'auteur, mais j'ai aimé l'ombre dessinée dans ma tête, ce tumulte bercé, cette vapeur fantomatique, cette lune croquée. Merci pour cette berceuse meurtrie. |
Donaldo75
7/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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La force de ce texte réside dans sa tonalité. Le format court de la brève littéraire permet d'aller à l'essentiel; il ne reste plus alors - mais c'est là que se trouve la difficulté du genre - qu'à habiller l'ensemble par le style, le ton, le mode narratif, de manière à percuter la lecture et à laisser au lecteur une réelle impression. C'est le cas ici, tout est réussi que ce soit dans l'usage d'images poétiques pour assoir la tonalité, le découpage qui met en avant ce qui est important. La fin par exemple est détachée visuellement du pavé de départ, ce qui amplifie l'impression de désespoir, d'isolement. Bref, il y a de la matière pour un long commentaire composé voire une analyse discussion sur le thème lui même et je suppose que d'autres se lanceront à l'assaut de cette colline.
Bravo ! |
Myndie
20/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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_Bonjour Dimou,
Je dis bravo moi aussi ; tu as relevé avec brio le défi de la Brève littéraire, exercice d'écriture plus difficile qu'il n'y paraît à première vue. Tout y est, la brièveté du récit, son originaité, sa force, la violence contenue dans les quatre courtes phrases de la chute, sans oublier la poésie qui se dégage de belles trouvailles et d'expressions finement imagées : «la mer une pâleur de marécages » «une lune à la sublimité d'étoile, mordante de chaleur. » « Je referme le grimoire de l'humanité. » Il me plaît aussi beaucoup de trouver une sorte de sororité avec le personnage de mon « Moesko Island » ; à situation différente, même découragement désespéré, même état d'esprit. Merci pour cette dystopie (prémonitoire qui sait?) |
Provencao
21/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Dimou,
" Je referme le grimoire de l'humanité " L’éternité de vie est-elle là ? elle paraît transgressive des sursauts au large que l’éternité avec cette idée du coeur fossilisé en son absolu. Belle expression de l'adieu éternité. Belle version poétique. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
21/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Dimou
Du haut de mes 19 ans, j'ai déjà fait le tour de ma vie, où rien ne m'a souri J'aurais aimé aimer ; j'aurais aimé être aimée ; mais rien de tout cela j'aurais voulu refaire le Monde...d'autres le démolissent le Monde, ces êtres immondes Y parait que jadis, ce devait être en 2024/2025, d'un revers de stylo, un grand blond y parvenait à la perfection... 90 ans plus tard la Terre rend son dernier souffle ; je referme mon histoire NB est-ce la première, ou la millionnième mort de notre planète ? mais bien que toute neuve, si elle vient à renaître, il se trouvera toujours des tsars avides ; des cowboys assassins de sioux ; et d'honnêtes citoyens opprimés, qu'un Mauser ou Colt apaisera pour l'éternité. " l'astre morflu s'apprête à son sursaut au large... " belle image un texte que l'on pourrait montrer du doigt " bouhhhh, le pessimiste ! " ben non, le réaliste ! " et pourtant, de mon bureau, je regarde les pâquerettes du pré, et le coq du clocher qui s'en fout |
Dimou
24/4/2025
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Cyrill
26/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J’ai lu et relu cette brève, Vadim, et ne sais encore comment exprimer l’impression qu’elle me fait. C’est peu dire que je la trouve poignante. Elle m’échappe lorsque je crois toucher du doigt ce qu’elle transmet de désespérance.
Les métaphores dépassent l’entendement, la poésie trône en maître-mot dans ces lignes, l’imaginaire est sans barrière et s’il y a une contrainte c’est celle de la beauté. C’est aussi sublime que sans espoir… Vivement qu’on y soit, « un enfer en vaut bien un autre ». Pas un bémol, ni de virgule à regretter. Merci ! |
Eskisse
26/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Dimou,
C'est je crois, la tonalité de désespérance qui me restera après avoir clos cette lecture mais aussi les images toutes plus personnelles et inédites que les autres. Ce qui me frappe aussi c'est que le lecteur est placé devant un paysage d'immensité mais qu'on n'est pas sûrs que la narratrice soit devant. Je veux dire qu'il n'y a pas de précision quant au lieu qu'elle choisit pour sa fin. Elle a déjà quitté les lieux. |
Vilmon
30/4/2025
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Bonjour,
Désolé, contrairement aux autres commentaires, pour moi c’est illisible. Et là vous serez offensés, insultés et indignés que je critique ainsi une « Grande Littérature » qui est honorée de tant de plumes. Je lis les mots et leur assemblage est un chaos qui n’a pas de sens. Je n’en retire aucun plaisir à lire ou à me casser la tête pour trouver une signification. Alors, de mon point de vue, l’auteur n’a pas réussi à transmettre le récit qu’il veut partager aux lecteurs, c’est une communication confuse. Afin de limiter votre mépris pour ce commentaire, puisque je suis un « casseur de party », je ne mets pas de note d’appréciation. Vilmon |