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| papipoete
4/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour GLOEL
" Ick war'n Berliner " sans doute un parler local d'allemand ? ( ich war ein... ) Voler vers l'Allemagne puis au-dessus de Berlin, avant 89 pouvait ressembler à un survol de la Chine à la " Grande Muraille ", que l'on dit visible depuis l'espace , avec ce mur " de la honte " dressé entre deux communes distinctes berlinoises, l'Est et l'Ouest. D'un côté, l'on y vivait avec son temps et les évolutions de la vie, de l'autre le Progrès s'était mis en Pause, et rien n'avançait plus vite que la fameuse Trabant antédiluvienne ! D'un côté on aimait en toute liberté, de l'autre les Vopos armés veillaient au grain ; c'était l'enfer ! 9 Novembre 1989, la nuit tombe sur la ville, et sous les coups de pioche, le MUR tombe ! Tel la voûte d'un barrage éventrée, la foule se déverse en un flot humain incessant... NB la vie d'avant le mur ; celle de sous le mur ; la vie à la chute du mur ; la vie après le mur...fort bien narrés avec force détails, sentiments exacerbés, délivrance miraculeuse ! Même une fois tombé, l'allemand de l'Est marque le pas au passage de ce qui n'est plus, comme une frontière au rayon laser... un clin d'oeil à ce paysage de neige, où nature et mur recouverts, semblent montrer un endroit uni... - tu crois que je peux vraiment passer ? - Un Berlin sans mur , l'idée même semblait irréelle ! Je trouve le pari tenu, d'évoquer un tel souvenir en peu de lignes ( il put s'en écrire bien davantage ! ) bravo ! j'ai passé un fort bon moment de lecture ! |
| Yakamoz
6/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une immersion dans Berlin-Ouest, avant la chute du mur, ce mur qui serpente à travers la ville et la coupe en deux. J’ai bien aimé la description de l’ambiance, froide et neigeuse, et cette déambulation dans les rues, où que l’on aille on se heurte au mur, impressionnant et obsédant à la fois. Le narrateur nous livre ses impressions sur la symbolique du mur, la séparation, l’enfermement, suis-je du bon côté ?
J’ai passé un agréable moment, l’écriture fluide et imagée rend ce texte agréable à lire. Juste un petit bémol sur la deuxième partie, après la chute du mur, que j’ai un peu moins appréciée, la trouvant plus impersonnelle, moins empreinte d’émotion. |
| Blitz
12/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Texte.magnifique , plein de sensibilité. On pourrait pense à une histoire fantastique dans un monde dystopien, mais non, c'est bien réel et il faut garder ce texte comme un devoir de mémoire pour qu'on. n'oublie pas que la construction d'un mur, que ce soit. à la frontière mexicaine ou autour. de Gaza, relève de l'absurde.
La dernière phrase et l'image des écailles est bien trouvé et ponctue bien ce témoignage. |
| Germain
16/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un mur qui rend aveugle, sourd et muet, un mur objet de fantasmes et de division, qui fait réfléchir sur la notion de liberté, sur "comment vivent-ils de l'autre côté?", avec la neige qui rend tout égal, qui adoucit, qui ne fait que mettre l'accent sur le côté monstrueux de ce mur, "cicatrice dans la neige", les flocons, insensibles aux turpitudes humaines, qui tombent de la même façon à l'ouest comme à l'est...un texte plein de sensibilité, avec de belles descriptions, merci pour cette lecture!
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| EtienneNorvins
21/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une approche introspective d'un événement historique majeur, qui va d'un Mur majeur à tous ceux que nous portons tous en nous. Cela donne à la nouvelle un aspect 'je me souviens'... Raison pour laquelle mon seul bémol est qu'on regrette finalement de ne pas en savoir davantage sur ce narrateur si sensible.
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