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Humour/Détente
Jean_Meneault : Dentifrice
 Publié le 15/07/16  -  23 commentaires  -  7930 caractères  -  235 lectures    Autres textes du même auteur

Deux hommes, du dentifrice…


Dentifrice


Un homme se rendait au supermarché pour y acheter une brosse à dents et du dentifrice. Quelqu'un lui avait fait part d'une information parue dans l'hebdomadaire local en vogue : il était possible de se nettoyer les dents à l'aide de brosse à dents et dentifrice. Soi-disant que c'était plus hygiénique, que ça donnait une bonne haleine, etc. « Un peu gros tout ça », marmonna-t-il à l'écoute de cette nouvelle, mais bon : « Tentons ! » se ravisa-t-il toutefois.

Il fit donc route vers le magasin à bord d'une splendide décapotable d'un bleu azur. De ce bleu si pur que l'on rencontre parfois dans un recoin de ciel un soir d'été. Ce bleu qui nous fait rêver lorsqu'il absorbe notre regard et suspend le rythme du monde. Ce bleu qui nous extrait de nos doutes et nous embarque dans un voyage pour un instant de plénitude.


Arrivé à bon port après une bonne demi-heure de route, il s'exclama : « C'est donc ça qu'on appelle un Leclerc ! » Il descendit alors de son quatre-quatre rouge vif, un rouge étincelant et racé, pour se rendre devant les portes coulissantes du Auchan. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant le dédale de rayons, véritable labyrinthe d'où l'on ne semblait pouvoir s'échapper.

« Comment qu'elle fait donc ma femme pour s'y r'trouver là-dedans ! Faut dire qu'dans sa tête, c'est ben autant le bordel à cette conne », pensa-t-il dans un moment de lucidité.

Il est certain que, face à la panique engendrée par cet univers inhumain, notre homme fut tenté de retrouver son cher scooter vert pomme qu'il venait de garer et de s'enfuir loin de ce Carrefour Market. Mais il sut enduire sa peur d'un baume de raison et décida de partir, courage en bandoulière, à la recherche de ces ustensiles méconnus.


– B'jour m'dame, fit-il s'adressant à ce qui lui semblait être une employée du Super U. Y paraîtrait qu'il existerait un'brosse pour se curer les chicots et une pâte dentifrice pour que ça marche mieux. Vous êtes au courant ?

– Ah, pour se laver les dents vous voulez dire ?

– OUAIS, fit-il élégamment en essuyant l'excédent de bave qui maintenant détrempait son pantalon.

– Se laver les dents ! Quelle drôle d'idée ! Jamais entendu une bêtise pareille ! persifla-t-elle en tournant les talons.


Se sentant trompé, abusé, l'homme n'eut qu'une envie, une pulsion irrépressible qu'il réalisa sur-le-champ. Il sortit du Géant Casino, se dirigea à toute allure vers sa Vespa jaune moutarde et fonça chez son ami, celui-là même qui lui avait fait lire l'article dans l'hebdo.

Il gara en toute hâte son camion-benne Peugeot rose dans la cour et entra chez son camarade :


– Tu t'es bien foutu de ma gueule avec ta brosse et ton denti-j'sais-pas-quoi !

– Pourquoi ça, je ne comprends pas…

– Je reviens tout juste du Monoprix. J'ai fait une heure aller-retour de trajet pour ces conneries. Y a même un con qu'a rayé la peinture noire de mon Kangoo ! Et tout ça pour rien bordel !

– Mais tu sais, il n'y en a peut-être pas partout. Peut-être qu'on peut en trouver dans un autre magasin. Si tu veux je viens avec toi, et nous verrons s'ils en ont dans celui en ville.

– OK, fit l'homme, reprenant son calme, allons-y ensemble.


C'est ainsi que les deux hommes montèrent dans la deux-chevaux encore chaude et partirent pour le Attac du centre-ville.


Après une bonne vingtaine de minutes de route, ils arrivèrent sur le parking de l'échoppe. Descendant de cheval puis attachant leur monture, les deux hommes gagnèrent le bâtiment.


– Nous cherchons un ustensile pour se brosser les cheveux, firent-ils à ce qui leur semblait être le gérant de la banque.

– Se brosser les cheveux ? Jamais entendu une chose pareille ! s'exclama-t-il en tournant les talons.


Ne perdant pas espoir, les deux protagonistes décidèrent de retenter leur chance dans une nouvelle librairie. Ils reprirent la route à bord de leur char à bœufs pourpre direction l'est.

Arrivés à bon port, ils garèrent leur ULM blanc et gris près d'un platane et pénétrèrent dans la boucherie.


– Bonjour, avez-vous en stock quelque chose pour démêler les poils de pieds ? demandèrent-ils au barman, impatients de connaître enfin la réponse à leur énigme.

– Jamais entendu une chose pareille ! répondit l'enfant.


– Bon, résuma le premier homme tout en écopant la bave accumulée dans ses chaussures, il ne nous reste plus qu'un bateau que nous n'ayons pas encore vu. Tentons !


Ils reprirent donc la route à bord de leur goéland multicolore direction la boîte de sardines. Ils posèrent encore une fois la même question : « Avez-vous des bulbes pour puiser l'eau des ascenseurs ? » Et obtinrent la même réponse : « Jamais entendu une chose pareille ! »


Et c'est là que l'histoire devint folle.


Le premier homme, excédé par tous ces échecs répétés, la fatigue de la journée aidant, se saisit du second personnage, le jeta sur le bitume et lui roula dessus. Oui, mais pas qu'une fois ! Non !

Il lui roula dessus avec la décapotable bleu azur, le compressa à l'aide du quatre-quatre rouge vif, le scinda en deux morceaux d'égale longueur grâce au scooter vert pomme. Après quoi il éminça le pauvre homme en fines tranches sous le poids de la Vespa jaune moutarde. Il plaça les plus belles pièces dans la benne de son camion Peugeot.

Là, il marqua une pause et s'accota à son Kangoo noir, épuisé d'avoir eu à essorer tous ses vêtements ainsi que les sièges de la deux-chevaux littéralement inondés de bave. Puis partit à cheval à vive allure récupérer son char à bœufs. Ce dernier lui permit d'acheminer les beaux morceaux de son ex-ami jusqu'à son ULM blanc et gris. L'appareil peina à décoller en raison du poids de la charge qu'il transportait et de celui des litres de bave qui monopolisaient l'espace restant du cockpit.

Après un long vol au-dessus de la campagne verdoyante, cette campagne où vous vous prenez à rêver lorsqu'un soir d'été, vous vous y baladez en observant la nature endormie, après ce long vol, il jeta les morceaux par-dessus bord et ceux-ci se crashèrent dans un vacarme assourdissant, accompagnés dans leur chute par un torrent de bave qui ne tarda pas à former un lac en contrebas (qui deviendra une charmante base nautique quelques années plus tard). Le tout sous les ricanements diaboliques du goéland multicolore, répercutés en cascade dans toute la plaine par les plateaux alentour.


Parvenu sur place quelques jours plus tard, un commercial repêcha les beaux morceaux macérés dans le lac. Il y avait de quoi nourrir un régiment ! Il contacta donc les bonnes personnes pour que rien ne se perde, et la viande tendre et goûteuse fut disponible dans tous les Leclerc, Auchan, Carrefour Market, Super U, Géant Casino, Monoprix et Attac de la ville. De rares pièces furent commercialisées en boucherie. Les barmans en remplirent leurs shakers et certains industriels s'en servirent pour étoffer leurs boîtes de sardines. On en fit même des jouets pour enfant. Les banques, elles, firent fortune grâce à ce marché juteux. On ne trouva mention de l'affaire dans aucun hebdomadaire local, ni dans aucun livre en librairie.


Le premier homme parvint à rentrer chez lui après cette harassante aventure. Il découvrit que sa femme l'avait quitté, qu'elle avait pris le premier bateau pour l'île de « tout-est-mieux ». Elle avait lu dans une chaîne de mails qu'on pouvait tout avoir là-bas pour pas un rond, que les hommes y étaient beaux et rangeaient leur linge sale. Et elle avait tout cru.


Il l'avait pourtant dit : « Faut dire qu'dans sa tête, c'est ben le bordel à cette conne ! »


On le retrouva raide mort un mois après, emporté comme une bûche sur un torrent par sa bave qui avait sinistré toute la région. Ne restait plus dans sa poche qu'un morceau d'article, un hebdomadaire, qui titrait :


« On peut désormais se nettoyer les dents après chaque repas. Plus de mauvaise haleine ! Finies les dents déchaussées ! Finis les morceaux de viande qui vous restent en travers. »


 
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   plumette   
1/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
je ne comprend pas du tout ce qu'a voulu l'auteur.
ce catalogue de moyens de locomotion et d'enseigne de supermarché ne m'a pas intéressée.
la bave joue dans cette histoire un rôle important , je n'ai pas su voir ce qu'elle représentait...

ni premier degré, ni second, ni même au delà, je reste trés perplexe .
l'écriture est correcte mais au service de quelque chose que je trouve sans intérêt.

Désolée

   Perle-Hingaud   
8/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien cet univers insensé. L'écriture colle à cette loufoquerie en restant très neutre, descriptive: comme si tout était normal.
Ma phrase préférée est au milieu du texte: "Et c'est là que l'histoire devint folle.". ^^
La longueur est bonne: plus long, je pense que je me serais lassée.
Merci pour cette nouvelle un brin cynique que je verrais bien racontée sur scène.

   Anonyme   
15/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,
Cette histoire aurait pu être intéressante, drôle, avec, au tout début, ce décalage un peu absurde mais qui collait tout de même à la réalité.
Mais trop c'est trop, viennent ensuite la nausée, le beurk... Voilà ce que j'ai ressenti en poursuivant péniblement votre récit.
La chute est prévisible, le délire n'est même plus délirant quand tout sombre ainsi dans le grand n'importe quoi.
Bref, voilà pour moi une nouvelle bien pesante et sans grand intérêt, sans originalité.
Désolé.

   Anonyme   
15/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il y a deux types de notes faciles à donner, c'est passionnément ou vraiment pas ; ça veut dire, soit c'est très bon, ou soit c'est très mauvais.
Je ne vous cache pas qu'arriver à la moitié de ma lecture, j'avais déjà inscrit sur un coin de mon journal ; affligeant.
Et puis j'ai malgré tout continué à lire, et bien m'en a pris, car je me suis surpris à rire, tellement c'était loufoque, et c'est à ce moment-là que je suis rentré dans la dérision de votre texte.
Tous ces véhicules m'ont fait penser à un manège forain, et bien vu pour la barbaque, qui déborde tellement des grandes-surface, que ça donne la nausée.
Je dirai que derrière la dérision humoristique de votre texte, se cache certains indices sur la sur-consommation.

   Pouet   
15/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bjr,

J'aime assez la première moitié, décalé comme il faut, un brin poussé, redondant car on pige vite le truc et ça devient un poil lassant mais bon ça passe bien quand même.

J'ai beaucoup plus de mal à partir de "Et c'est là que l'histoire devint folle". L'impression que ça part un peu dans tous les sens, un peu trop loin. Pas persuadé par cette histoire de viande humaine commercialisée, non seulement c'est assez ressassé en littérature ou ailleurs mais ça me semble gratuit, sans grand intérêt.

J'apprécie le ton, l'intention. Mais j'aurais aimé je crois plus de subtilité. En l'état c'est un peu "gros", un brin indigeste par instant.

Sinon, pour "les morceaux de viande qui vous restent en travers", la brosse à dent ne sert à rien! Mieux vaut un cure-dent! :)

Ah ce sacré acide sialique!

Cordialement

   MissNeko   
15/7/2016
Bonsoir,

A travers votre récit complètement loufoque et surréaliste, je pense que vous critiquez la société de consommation. Me trompé-je ?
Je suis entre deux eaux pour tout vous dire. Je n arrive pas à savoir si j aime ou si je n aime pas !!!!! Vous m avez désarçonnée.
Je m abstiendrai de vous noter. Au plaisir de vous relire.

   JulieM   
16/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Si au début, ce récit absurde m'a surprise et m'a fait sourire avec ses nomenclatures de locomotion rutilantes, colorées et d'enseignes, le corps et la suite me sont obscurs. Je reste perplexe face à cette nouvelle qui ne me "raconte" rien en fin de compte.
C'est bien écrit mais vu d'où je suis (lectrice) je n'ai pas aimé.

   Jean_Meneault   
16/7/2016

   widjet   
17/7/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Il semblerait que l'auteur parte du principe que sous prétexte d'absurdité, on peut écrire à peu près n'importe quoi, puisque c'est justement absurde.

Je suis en désaccord total - pas avec le genre - (que j'affectionne lorsqu'il est traité avec doigté) mais avec ce procédé totalement indigeste.

Pour ma part, l'absurde ça se dose de sorte à ce que malgré le côté "sans queue ni tête", l'attention du lecteur soit maintenue. Même la surenchère nécessite une certaine rigueur. Comme tout genre assez casse-gueule (l'absurde en fait partie) cela se manie paradoxalement avec un peu de subtilité.

Ici, c'est la surdose (moyen de locomotion et enseigne de supermarché que l'auteur fourgue pour tout et n'importe quoi), c'est tellement répétitif que ce n'est plus absurde (et encore moins comique), c'est juste lourdingue.

Je n'ai pas plus aller au-delà de la moitié.

W

   Charivari   
17/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour. Moi ça m'a beaucoup fait rigoler. Je ne saurais pas très bien expliquer le pourquoi du comment du parce que, mais je trouve le processus itératif très amusant, et la fin, complètement absurde, reprend tous les éléments dans une espèce de morale à la con. J'ai lu avec enthousiasme.

   Anonyme   
17/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai lu votre avertissement en début de fil consacré au texte. Ca m'a amusé et encouragé à lire le texte lui-même, en respectant la consigne donnée de ne rien lire de plus du debriefing, ni des autres commentaires.

J'ai bien aimé la surprise initiale de la confusion des véhicules et enseignes, en plus, bien sûr, de l'ignorance du dentifrice. Après, j'ai trouvé le procédé, renouvelé plusieurs fois, un peu lassant. J'aurais peut-être préféré que la méprise porte sur des éléments différents.

Mais, rapidement, l'intérêt est revenu, lorsque le moyen de locomotion change et pas seulement le modèle ou la couleur. Jusque-là, il ne pouvait s'agir que d'une confusion de la part du personnage principal, en admettant que le narrateur adopte son point de vue, ou alors d'une confusion du narrateur lui-même. Mais lorsque j'ai lu "Descendant de cheval puis attachant leur monture, les deux hommes gagnèrent le bâtiment", je me suis bidonné. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais j'essaie quand même de le comprendre. Il me semble que c'est à ce moment que ça part complètement en vrille, peut-être parce que le deuxième personnage est également impliqué et que l'univers loufoque est étendu, que le lecteur se laisse embarquer, débordé, ne sachant plus où se porte la confusion et ne cherchant même plus à le savoir.

En vous lisant, j'ai pensé à Raymond Queneau.

Il me semble qu'il y aurait moyen de faire encore mieux avec ce procédé, mais j'ai beaucoup aimé, dans une époque particulièrement morose, le côté rafraîchissant du texte, d'avoir été emporté dans une univers parallèle. D'ailleurs, le fond du texte pourrait être aussi absurde que cette époque, mais je ne m'avance pas plus quant à l'intention de l'auteur.

Sur ce, je retourne sur le fil debriefing pour apprendre ce qu'il en dit et planifie un prochain rendez-vous entre l'écriveur et le lecteur.

   in-flight   
17/7/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Inspiré par je ne sais plus quel auteur (scandale!), je me souviens avoir écrit: "l'absurde, c'est du n'importe quoi maîtrisé". Je ne connais pas la définition officielle des dicos mais je trouve que celle-ci colle bien à l'idée que je me fais de l'idée d'absurdité.
Bien, tout ça pour vous dire que j'ai trouvé du "n'importe quoi" dans le texte mais pas la maîtrise. On sent bien que vous vous êtes marré en écrivant, en ce qui me concerne, je me suis ennuyé et l'aspect répugnant (salive, mauvaise haleine & co) n'y font rien.

Jai seulement relevé une expression que je trouve sympa: "le courage en bandoulière".

J'attends votre prochaine publication tout de même, voir si vous restez dans ce même registre et l'évolution que vous donnerez à vos récits.

   carbona   
17/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Un texte pas désagréable à lire : c'est au bout de quelques lignes que je comprends le truc des voitures puis des supermarchés et je trouve que l'absurde est ici réussi, la situation est plaisante. En revanche j'accroche moins avec le dénouement et la situation finale. La femme qui se barre au pays "où tout est permis", j'aurais peut-être vu ici davantage de mots pour décrire la banalité de la situation vécue par le personnage. Et la fin, il cherche toujours le dentifrice, je ne m'y attendais et j'aurais souhaité quelque chose d'autre pour mieux souligner l'absurde comme une recherche de shampoing ou autre.

Merci.

   aldenor   
17/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J’ai trouvé très amusantes ces variations sur les lieux et les choses. Au début, réalisant l’intention de la nouvelle, je pensais m’en lasser rapidement. Mais au contraire, l’imagination se déploie progressivement et c’est de plus en plus drôle. Encore que je me serais passé des passages baveux et sanguinolents.

   Anonyme   
18/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Jean,

Je l’avoue tout de suite, j’ai mené ma lecture jusqu’au bout en souvenir de nos échanges sur votre forum accueil. L’absurde à visée comico-loufoque n’est pas mon genre préféré, il lui faut pour me plaire acérer davantage le trait et rebondir haut-la-main.

Je dois cependant reconnaître la qualité de votre écriture et le style choisi qui, dans sa simplicité, va comme un gant à votre histoire de dentifrice et de bave.

Et puis comment ne pas adhérer en souriant maintes fois à votre gentille diatribe sur notre société d’hyper consommation.
Les Attac et autres Auchan, ont ravivé un peu de nostalgie, du temps où j'étais gamine et qu'ils s'appelaient encore "chez Armande", "chez Firmin" ou bien "chez l'Auvergnat"

Bref, une loufoquerie sans prise de tête qu’il fait bon lire par ces temps lourds.

Merci et à vous relire bientôt.

Cat

   GillesP   
19/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
J'aime bien les récits qui manient l'absurde; c'est ce qui m'a poussé à lire le vôtre. Mais il me semble (ce n'est qu'un avis personnel) que, pour que cela fonctionne vraiment, il aurait fallu créer un crescendo dans le loufoque. Ici, dès le départ, tout est déjanté, ce qui fait que le récit est plutôt répétitif.
Au plaisir de vous lire.

   hersen   
19/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Jean_Meneault,

Du loufoque en veux-tu en voilà, l'histoire se perd dans tout ça mais cela ne semble pas être l'objectif principal.

je marche à fond dans les excès, les grandes surfaces, les véhicules, je suis constamment paumée et je n'ai pas grand-chose pour me raccrocher. Mais bizarrement, ça fonctionne, et trop c'est trop, c'est ça, le truc ?
Côté viande et bave, on va dire que pour l'instant, j'ai ma dose mais ça correspond bien à une sorte d'enchaînement qui finit tout bêtement, sa femme et le linge sale.

Par contre, le dentifrice m'interpelle davantage. Ou disons que je le comprends moins, si tant est que j'aie compris ce que vous vouliez mettre dans cette nouvelle. Autant le reste décrit une surenchère de tout, autant le dentifrice ???

mais quand c'est loufoque, il ne faut pas trop chercher.

A ce point de mon commentaire, j'en suis à attendre que la viande et la bave s'estompent de mon esprit. Pas de doute, un texte qui laisse une empreinte !

J'ai passé un moment "différent" de lecture, c'est très appréciable.

merci de cette lecture.

   David   
24/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Jean_Meunault,

Le titre m'a accroché, c'est vraiment une des histoires qu'il fallait pour ce mot. J'ai plongé dans l'absurde des voitures, des couleurs, des supermarchés qui défilent tout du long. Le thème de Science-fiction, ou de fantastique plutôt, du texte, digne de la "twilight zone" à mon goût, est bien exploré en cédant aussi à la fantaisie. Je suis un peu lassé des histoires à personnage unique occupant largement la narration, il n'y a qu'un point de vue dans le récit, ou presque, pas de charmes des seconds rôles, dommage.

   Anonyme   
28/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Au début, j'ai trouvé ça drole, décalé, et puis ... je n'ai plus rien compris, je n'ai pas eu le courage de le relire. trop ! pour moi ! j'ai bien aimé le style d’écriture. dommage.

   Ora   
19/10/2016
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai aimé votre écriture mais je me suis perdue dans votre histoire où tout valse tout le temps pour nous mener… nulle part. Je n'ai pas réellement réussi à accrocher avec cette historie qu'il faut sûrement savoir prendre au Xème degré pour l'apprécier. je n'ai pas compris votre message ou votre humour, désolée.

   Raoul   
23/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà un écrit qui déjante dans les lignes droites de la péripétie.
J'aime bien cette persévérance à pousser jusqu'au bout du bout de ses derniers retranchement l'absurde.
Mais qu'est ce qui est "absurde" ? Le ou les personnages principaux, la quête infinie, coûte que coûte, de l'objet convoité - parfaitement interchangeable - informés de ses mirifiques effets dans un publireportage glissé dans la boîte à lettres complaisante, ils sont pourtant assez quotidiens ces événements… Ça passe par la caricature des personnages (un Bidochon qui bave comme s'il était dessiné par Édika, un voisin Rantamplan, ya même la mouette rieuse), par les ustensiles employés - interchangeables eux aussi - la répétition… Toutes les recettes sont bonnes.
Puis vient la phrase clef.
Elle ouvre sur la bêtise, le cynisme, les récits de Christophe Hondelatte, l'"absurdie" donc, du monde dans un travelling arrière.
Le tout, est très maîtrisé, dans un style au scalpel citron. J'ai pensé à Topor, à Cortazàr.
Un écrit drolatique, salutaire et qui sous ses airs de grand n'importe quoi pointe nos quelques contradictions comportementales. Peut-être bien moraliste, même, ce texte.
Merci pour cette lecture.

   VALLOIS   
22/11/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est un peu fou. Mais que ne ferait-on pas pour trouver une brosse à dent . Et puis, peu importe la couleur de la voiture et le nom de l'enseigne ...

   silvieta   
10/1/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne suis pas rentrée dans l'histoire. J'avais envie de me marrer, mais...bof...satire trop appuyée. Le relâchement du style est voulu, sûrement, mais je l'aurais aimé plus soutenu par moments, en dehors des dialogues.


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