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Policier/Noir/Thriller
Jedediah : Jour de chance
 Publié le 26/07/11  -  11 commentaires  -  12192 caractères  -  143 lectures    Autres textes du même auteur

La curiosité, on ne le répétera jamais assez, est vraiment un vilain défaut.


Jour de chance


Les fesses bien au chaud contre le capot de la Golf, je fumais ma cigarette à grosses bouffées généreuses quand un drôle de type fit son apparition.


Difficile pour une Buick des années 50 de passer inaperçue, surtout quand celle-ci paraît tout droit sortie des rues de La Havane. Le moteur encrassé et pétaradant eut tôt fait d’attirer mon attention. L’antiquité vint se garer une trentaine de mètres plus loin, devant les toilettes publiques.


Sans couper le contact, un grand type chauve en sortit aussitôt. Il se dirigea vers l’arrière du véhicule, ouvrit le coffre et en retira un grand sac-poubelle. Puis, comme s’il avait eu le diable aux trousses, il franchit à la hâte les quelques longueurs qui le séparaient du vide-ordures et y déversa son gros tas de déchets.


Tandis qu’il regagnait sa vieille Buick défoncée, nos regards se croisèrent – brièvement – et il me sembla que cet homme était en pleine crise de panique. Vingt mètres nous séparaient et pourtant je lus la terreur dans le rictus effroyable qu’il arborait. Ses yeux écarquillés et injectés de sang étaient complètement fous.


Le type eut un peu de mal à passer la marche arrière mais il semblait toujours aussi pressé. Lorsque sa voiture disparut au premier virage, je me rendis compte que la scène devait avoir duré une trentaine de secondes, tout au plus.


Le vent fort et soutenu avait eu raison de ma cigarette. J’avais pour habitude de balancer mes mégots dans la nature. Mais pas aujourd'hui. Cette fois-ci, je décidai de me comporter en bon citoyen. À l’exception d’un jeune couple installé à une table de l’autre côté des toilettes, l’aire de repos était déserte. Seul un corbeau affamé tournant autour d’un pot de yaourt s’affairait à proximité du conteneur.


Mes genoux protestèrent lorsque je voulus me redresser, et le corbeau s’envola dans un croassement rauque. Effaré, j’aperçus même un rat se glisser sous le couvercle entrouvert de la benne à ordures avant de disparaître dans un fourré. Qu’y avait-il donc de si maléfique dans cet étrange colis que même un rongeur ne voulût y goûter ?


Voulais-je vraiment le découvrir ?


Sans prendre le temps d’hésiter davantage, j’ouvris le vide-ordures avec une telle force que je faillis en arracher le couvercle. Le sac-poubelle semblait prêt à exploser ; l’homme à la Buick était sans aucun doute un as du compactage. Déchirer le sac en son milieu se révéla être un jeu d'enfant.



***



De l'argent !


Des billets de 20, de 50 et de 100 par centaines ! Non... par milliers ! C’était complètement insensé !


Bon sang ! Moi qui jouais au loto depuis plusieurs années, mais n’avais jamais empoché plus d’une dizaine d’euros... Voilà qu’en ouvrant un sac-poubelle, je devenais soudain aussi riche que Crésus !


Je fus tellement abasourdi par ma découverte que je faillis m’évanouir. Je ne dus mon salut qu’au bruit d’un moteur qui se rapprochait.


Un tel butin ne méritait certainement pas de finir dans une broyeuse à ordures. J’empoignai vivement le sac et courus vers ma voiture. Une soudaine bourrasque de vent rabattit le couvercle de la poubelle derrière moi. Ni vu, ni connu.


Le siège passager de la Golf ferait office de cachette improvisée pour mon trésor. Je venais tout juste de refermer ma portière quand le véhicule que j’avais entendu entra sur l’aire de repos.


Une Peugeot 207 aux vitres teintées vint se garer au même emplacement que la Buick quelques minutes auparavant. Un homme d'allure sportive, lunettes de soleil au nez malgré le temps couvert, en émergea quelques instants après.


Parler d'allure sportive relevait cependant de l'euphémisme. Le type en question était une vraie armoire à glace. Avec son blouson de cuir, il ressemblait vraiment à Arnold Schwarzenegger dans le rôle de Terminator. Instinctivement, je tirai une nouvelle cigarette de mon paquet et me la collai au bec. Passer incognito, voilà qui était une bonne idée.


Mais ce n'était pas moi qui l’intéressais.


La benne à ordures jouissait décidément d'un grand pouvoir d'attraction. Le grand malabar avança dans sa direction d’un pas décidé. Puis il souleva le couvercle et fouilla un instant parmi les ordures. Je vis qu'il portait des gants en latex.


Mon cœur se mit brusquement à battre la chamade : je savais exactement ce qu'il cherchait.


Dans quel merdier m’étais-je fourré ? Cet argent lui appartenait-il ? Pourquoi le faire transiter par une poubelle, sur une aire de repos au milieu de nulle part ? Et surtout, pourquoi la transaction avait-elle lieu en liquide ?


- Sacré enfoiré ! Tu l'auras voulu, espèce de salopard !


Arnold pensait sans doute qu’on s’était joué de lui. Le couple attablé un peu plus loin l’entendit jurer mais le mur des toilettes les empêchait de voir quoi que ce soit.


Mon instinct me poussa alors à commettre la pire erreur de toute ma vie : plutôt que de rendre à César ce qui appartenait à César, je me défis discrètement de ma veste et la déposai sur le sac de billets. J’eus même le réflexe de verrouiller toutes mes portières. À aucun moment l'idée de reprendre la route ne m'effleura l'esprit. J'étais bien trop tétanisé pour pouvoir seulement démarrer le moteur.


Arnold demeura sans mot dire près du vide-ordures pendant ce qui parut durer une éternité. Puis il retourna à sa voiture et ouvrit une des portières arrière. Il semblait s’adresser à quelqu’un. Un grand type maigre – que je n’avais pas vu à cause des vitres teintées – sortit alors du véhicule.


Le maigrichon n’avait pas fière allure. Il marchait en courbant l’échine, talonné de près par Arnold. Son expression était celle de quelqu’un qui n’aurait pas dormi depuis des semaines ; ses yeux hagards semblaient fixer un point invisible sur l’horizon.


Arnold lui donna une grande tape sur l’épaule et il obéit en bifurquant aussitôt vers la porte des toilettes. Était-il drogué ou complètement soumis, pour se montrer aussi docile ?


La porte se referma sur les deux hommes. Plus exactement, sur le maître et son esclave. Pendant quelques instants, mon corps devint aussi rigide qu’une enclume ; j’étais incapable de bouger. Mon cerveau, par contre, tournait à plein régime. Quelque chose dans cette histoire ne tournait pas rond.


Une idée effroyable tout d’abord, qui peu à peu se transforma en un scénario des plus plausibles, se dessina bientôt dans mon esprit.


Je reçus un électrochoc et jaillis de la voiture comme un diable de sa boîte.


Son argent, Arnold pouvait se le fourrer là où je le pensais ! J’allais sans doute me faire casser la figure, mais au point où en étaient les choses, c’était vraiment le cadet de mes soucis.


Je ne pris pas la peine d’ouvrir la porte des toilettes. Emporté par un élan d’héroïsme, je la fis sortir de ses gonds d’un coup de pied remarquablement bien placé.


Le meurtrier se tenait juste derrière, une main déjà posée sur la poignée.


Il faillit tomber à la renverse, mais c’était sans compter sur sa corpulence exceptionnelle. Un objet métallique échappa à ses mains et atterrit lourdement sur le sol. Arnold s’agrippa à un lavabo couvert de crasse, détendit brusquement ses jambes montées sur des ressorts et s’élança sur moi, l’écume aux lèvres.


- Mêle-toi de ce qui te regarde !


L’affrontement fut bref mais violent. Ce fut comme si un buffle lancé au galop venait de m’atteindre au plexus. Les cent kilos de muscles de mon adversaire m’envoyèrent valser dans le décor aussi facilement qu’une boule de bowling lancée sur une piste. Ma tête heurta un mur et le monde cessa d’exister.



***



Lorsque je revins à moi, j’entendis la Peugeot quitter l’aire de repos. Je n’avais pas perdu connaissance plus de quelques secondes.


Au moins Arnold ne constituait-il plus une menace pour moi.


Une bosse commençait à se former à l’arrière de mon crâne. Je réussis à me hisser sur mes jambes en prenant appui sur une conduite d’eau. C’est alors que j’aperçus la chose qui gisait sur le sol, celle que mon bourreau avait lâchée par inadvertance.


Je saisis délicatement l’objet entre mes doigts. On n’était jamais trop prudent avec ces machins-là. Comme je m’y attendais, il s’agissait d’une arme. Un pistolet d’un modèle silencieux, à en croire l’embout particulier qui coiffait le canon.


L’horreur s’abattit sur moi comme un couperet. Tout ce que je ressentais à présent n’était qu’un profond dégoût de moi-même. J’étais pitoyable.


J’avais agi trop tard pour sauver ce malheureux. Par égoïsme et par vanité, j’avais même provoqué ce meurtre.


Le corps sans vie gisait deux mètres plus loin. La tête du jeune homme baignait dans une mare de sang. Le coup avait sans doute été tiré à bout portant ; des morceaux de cervelle et d’os mêlés recouvraient une large partie du mur d’en face.


C’en était trop pour moi. Ce qui aurait dû être une journée comme les autres venait de tourner au cauchemar le plus absolu. Je courus face à un lavabo et vomis bruyamment.


L’odeur du sang dans la pièce était puissante. Même avec l’estomac vide je continuais de régurgiter tout ce que je pouvais, comme pour expier mes péchés. J’allais devoir appeler la police. Et tout leur raconter.


- Oh, mon Dieu...


Le jeune couple avait interrompu son déjeuner et se tenait à présent sur le seuil de la porte. Le fiancé avait placé une main sur le ventre de sa belle et la tenait éloignée de la scène. La tenait éloignée de moi.


- Attendez... bredouillais-je.

- Chérie, allons-nous en d’ici. Appelle la police.


Les deux tourtereaux détalèrent comme des lapins, nous laissant seuls, le cadavre et moi. Après quelques secondes d’incrédulité, je compris enfin ce qui les avait fait fuir.


Je tenais toujours le pistolet dans ma main gauche.



***



Le meurtrier avait pris soin de revêtir des gants en latex. Les seules empreintes digitales que les policiers retrouvèrent sur la crosse de l’arme étaient donc les miennes.


Bien entendu, ma voiture fut fouillée de fond en comble. L’argent fut retrouvé, et la somme correspondait au montant exact de la rançon. Les témoignages croisés des deux amants et du conducteur de la Buick ne jouèrent pas en ma faveur.


Ce dernier était un riche entrepreneur qui avait fait fortune dans l’informatique et qui n’avait jamais caché sa passion pour les voitures anciennes. À vrai dire, il ignorait l’identité de celui qui avait enlevé son frère. Tout cela n’avait été qu’une affaire de gros sous, rien de plus.


J’étais un suspect idéal.


Même si je n’avais pas plaidé coupable, je ne fis pas grand-chose pour me défendre. Mon avocat lui-même avait fini par baisser les bras face à ma résignation.


De toute façon, personne ne croyait à mon histoire.



***



Six mois plus tard.


Régis avait retrouvé sa liberté deux semaines auparavant. Depuis son départ, j’avais commencé à me complaire dans la solitude. Régis était quelqu’un de sympathique – j’étais forcé de l’admettre – mais ses ronflements incessants étaient une vraie torture. Je venais tout juste de redécouvrir la signification du mot « dormir ». Mais déjà on m’annonçait l’arrivée d’un nouveau compagnon d’infortune.


J’attendais sa venue d’une minute à l’autre. D’après la rumeur, le type en question s’était fait coffrer pour un vol à main armée qui avait mal tourné. Un des employés du supermarché avait reçu une balle en pleine tête.


Un tueur. Voilà le genre de mec avec qui j’allais partager mon intimité. Régis aussi avait du sang sur les mains, mais son homicide à lui était involontaire. Il avait un peu perdu les pédales lorsqu’il avait cogné sur le gars qui le faisait cocu, voilà tout.


La clef tourna dans la serrure. Deux gardiens entrèrent dans la pièce, encadrant le nouveau détenu.


Un frisson glacé me parcourut l’échine.


Il ne portait plus ses lunettes de soleil, mais c’était bien lui.


Lorsque ses yeux se posèrent sur moi, une lueur malveillante traversa son regard. Il m’avait reconnu. Sans doute avait-il vu mon portrait à la télévision ou dans les journaux.


Arnold était mon nouveau compagnon de cellule.


 
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   Anonyme   
17/7/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
La fin, à mon avis, est franchement téléphonée. Sinon, l'ensemble du scénario m'a paru facile, mais au moins c'est raconté sans trop de fioritures et assez rapidement. Parce que, hélas, je n'ai pas eu envie de m'attarder sur ce texte que j'ai trouvé creux.

   Pascal31   
17/7/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Une histoire qui pêche surtout par un manque de crédibilité et par un style assez plat... Ce n'est pas mal écrit, le récit se laisse lire (attention toutefois à deux ou trois maladresses, comme "Un homme d'allure sportive (...) en émergea". On émerge d'un lieu liquide, pas d'une voiture), mais l'originalité n'est pas vraiment au rendez-vous et l'ensemble est un peu ennuyant à lire. Je ne me suis pas du tout attaché au héros et quand il est mis en prison, ça ne me fait ni chaud ni froid.
Surtout que j'ai eu un mal fou à croire à cette intrigue cousue de fil blanc : comment imaginer en effet que le héros n'ait pas pu décrire en détail aux policiers le véritable assassin ? Surtout que celui-ci pilotait une "Buick des années 50" avec laquelle "il est difficile de passer inaperçu" !
La conclusion est également tirée par les cheveux...
Bref, tout cela semble trop artificiel, pas assez réaliste pour que je puisse y adhérer.

   Coline-Dé   
22/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Une histoire bien ficelée, très plausible, sur un rythme expéditif, peut-être un peu trop ?
Il me semble que quelques menus détails qui ne seraient pas strictement utilitaires contribueraient à créer ce qui me manque un peu dans ce texte : une atmosphère ( "atmosphère, atmosphère..." )
Mais tel quel il est déjà très bien, dans un style efficace correspondant bien au genre.
Le seul truc qui me fasse vraiment tiquer est la phrase : "- Chérie, allons-nous en d’ici. Appelle la police." J'ai du mal à imaginer ça dans la bouche d'un gars en face d'un cadavre pas beau et du "tueur" armé !

   Leo   
23/7/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est bien écrit, le style est fluide, c'est le point positif. Le négatif, c'est qu'il n'y a pas vraiment d'histoire. Tout est prévisible, depuis l'instant où le conducteur de la Buick dépose le sac dans la poubelle. La seule chose qu'on ignore, c'est si c'est une rançon ou un cadavre. Le doute étant rapidement levé, il n'y a plus de suspense, la suite s'enchaîne presque naturellement.

Un texte correct, sans plus.

   macaron   
26/7/2011
Le scénario n'est pas mal, sauf la fin stéréotypée. Avec un peu plus d'épaisseur au personnage principal, en appuyant sur une curiosité pathologique par exemple, la lecture aurait gagné en intérêt, peut-être en suspens. Elle reste malgré tout agréable car d'une juste longueur et d'une fluidité confortable.

   Gerwal   
26/7/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Certainement pas facile de faire du "nouveau", dans une nouvelle...! que ce soit à propos du sujet ou du dénouement !
Reste, alors, le choix du style: ici, un "pastiche" des "romans noirs" des années (19)50... et c'est là que... les erreurs ou approximations sont dangereuses:
"Le vent fort et soutenu avait eu raison de ma cigarette."
"...je faillis m’évanouir. Je ne dus mon salut qu’au bruit d’un moteur qui se rapprochait."
"C’est alors que j’aperçus la chose qui gisait sur le sol, celle que mon bourreau avait lâchée par inadvertance. Je saisis délicatement l’objet entre mes doigts. On n’était jamais trop prudent avec ces machins-là.
Comme je m’y attendais, il s’agissait d’une arme." (!!!)
sont, soit à prendre au xxme degré, soit des lourdeurs quasi impardonnables.
Reste que l'idée de baptiser le tueur "Arnold" en raison de sa ressemblance avec Schwarzenegger est assez bien venue... mais l'ensemble laisse un goût d'inachevé.

   monlokiana   
27/7/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↓
« J’étais là au mauvais moment, au mauvais endroit », je la résume comme cela cette nouvelle.
C’est rythmé, c’est fluide, c’est simple, ça coule bien, ce n’est pas original et l’auteur n’a pas cherché à l’être, c’est plutôt bien.
Toutefois, je n’ai pas cru une seule seconde à cette histoire. On ne sait rien de ce narrateur. On se l’imagine difficilement, et de ce fait, on se fout un peu de ce qui lui arrive. Pourquoi avoir accepté de porté le chapeau alors qu’il avait les arguments d’un innocent? Pas assez de description sur sa personnalité et, ce choix laisse perplexe, on le comprend difficilement. Normalement, le voir allé en prison devrait nous(ou me) peiner, mais je suis restée indifférente à tout cela.
C’est tellement facile mais c’est bien écrit, on ne perd pas son temps à lire ce texte, le rythme est soutenue. Le suspens ? J’avoue n’avoir pas ressenti de suspens, je me suis attendu (ou un peu) à certaines tournures comme le fait de prendre l’arme (pourquoi il la prit ? Pour en faire quoi, c’était stupide) et que les empreintes soient dessus (On regarde les films hein !:-).
La fin aussi (on regarde toujours les films:-) me parait très facile. Elle tombe de manière très attendue. Donc sur la fin, pas de surprise. Oh, j’allais oublier de parlé du titre : rien à voir avoir le texte, je pense. Qui a eu de la chance ? Le narrateur ? Le mort ? Le véritable coupable ?
Bref, j’ai bien aimé, mais ça pourrait être meilleur…

   Anonyme   
27/7/2011
 a aimé ce texte 
Pas
alors déjà le héros n'a pas d'épaisseur, aucune présence, aucune personnalité, il raconte son histoire et c'est tout.
on ne ressent pas ce qu'il ressent, ses sentiments sont inexistants, bien sûr l'émotion ne transperce pas, elle est juste dite, exemple:

"J'étais bien trop tétanisé pour pouvoir seulement démarrer le moteur."

heureusement que vous le dites car je ne l'aurait jamais deviner.


"L’horreur s’abattit sur moi comme un couperet. Tout ce que je ressentais à présent n’était qu’un profond dégoût de moi-même. J’étais pitoyable."

là encore heureusement que vous le dites car son dégoût de lui-même je ne l'ai pas du tout ressenti.

il n'y à pas d'atmosphère, rien qui ne m'imprègne.

rien à reprocher sur la forme, c'est fluide, ça se lit sans accroche, mais un texte creux.

   Enzoloren   
7/8/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Une histoire qui malheureusement n'apporte rien d'original moi je pensais plutôt à un cadavre dans le sac mais c'est du pareil au même rien d'original en terme d'écriture ça pourrait aller à la limite mais il manque surtout énormément de détails pour surprendre le lecteur on sait à l'avance la suite du récit et l'erreur la plus tiré par les cheveux est ce geste quand le narrateur va ramasser l'arme alors que personne ne l'aurait fait même sonné j'avoue m'être un peu ennuyé sur cette histoire je suis désolé.

   Palimpseste   
8/8/2011
Lisez les commentaires et n'oubliez pas que bon nombre de premiers textes de Victor Hugo méritaient les mêmes !

Virez quelques invraisemblances (une arme n'est pas un truc qu'un tueur fait tomber "par inadvertance")...

Trouvez-nous quelque chose pour qu'Arnold soit un rédempteur inespéré (pour tirer ce pauv' gars de tôle), ou bien une menace redoutée par ce même pauv' gars... et laissez les deux en cellule, mais uniquement quand on saura pourquoi ça va être intéressant...

Bonne continuation !

   Anonyme   
19/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Un bon début... L'intrigue est un peu plate, et c'est dommage. Personnellement j'aurais aimé une sorte de courte-poursuite. Ou bien ce butin aurait pu être l'argent du diable ; une sorte de malédiction aurait pu planer dessus, raison pour laquelle l'acquéreur aurait voulu s'en débarrasser au plus vite avant de succomber. Dans ce cas la nouvelle aurait pris une petite tournure fantastique qui ne m'aurait pas du tout déplu !


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