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Réalisme/Historique
Laure : D'utilité publique
 Publié le 07/02/13  -  11 commentaires  -  9049 caractères  -  79 lectures    Autres textes du même auteur

Tous les jours, dès sept heures, Mario est sur le pied de guerre. Sa vie, elle est dans les cageots de blanc ordinaire, les fûts de vingt-cinq litres de Pelforth et les bouteilles de sirop Frigolet.


D'utilité publique


— Tiens, Mario, t’en remets une ? Et sans faux col, hein !


Sans faux col ! Comme si ça lui était déjà arrivé, à Mario, de remplir un verre plus bas que le bord. Il lance un regard vexé à Michel, le garagiste, même s’il sait bien que cette expression est devenue rituelle, pour les habitués du bistrot. Ils aiment bien le taquiner, d’autant qu’il part au quart de tour.

D’une main experte, il remplit les verres alignés sur le comptoir : Ricard pour les frères Duthoit, petits blancs pour Denis et Michel, et whisky « on the rocks » pour Lefèvre. Fait jamais rien comme les autres, celui-là. Tout ça parce que monsieur est propriétaire de l’hôtel Beauséjour. Et alors depuis qu’Omar (celui du service après-vente) est venu passer une semaine chez lui (avant « Intouchables », hein, faut pas exagérer), tu peux y aller qu’il pète plus haut que son cul…

Mais bon, un client est un client, et ça viendrait pas à l’idée de Mario de donner son opinion, à propos de Lefèvre ou de n’importe quoi d’autre, d’ailleurs. Depuis tout petit son père lui a répété : « Quand on est dans le commerce, faut pas parler plus que nécessaire ». Et depuis tout petit, Mario suit scrupuleusement ce conseil. Tout le monde vous le dira, il est pas causant, Mario. Ça fait maintenant quarante ans qu’il tient le Bar de la Cascade, jamais un mot plus haut que l’autre.

Quarante ans déjà ! Souvent les clients lui demandent si, à soixante-cinq ans, il n’a pas envie de partir à la retraite. La retraite ? Mais qu’est-ce qu’il ferait de ses journées ? Le travail c’est la santé ! Veuf depuis de nombreuses années, sans enfant, Mario a peu de loisirs. Le soir, après la fermeture, il lit ou regarde la télé, son vieux Boxer à ses côtés. Et tous les jours, dès sept heures, il est sur le pied de guerre. Sa vie, elle est dans les cageots de blanc ordinaire, les fûts de vingt-cinq litres de Pelforth et les bouteilles de sirop Frigolet.

Et puis, comme il dit tout le temps, lui et son bistrot ils font du bien aux gens. Ils sont comme qui dirait d’utilité publique.

Bref, en général, Mario évite de parler à tort et à travers. Mais écouter, son père ne lui a jamais défendu. Et il ne s’en prive pas. Occupé à essuyer un plateau de ballons fumants sortant tout juste du lave-verres, il laisse traîner son oreille et ne perd pas une miette de la conversation entre les cinq hommes.


— Et, dis-moi Denis, toi qu’est pompier volontaire, c’était quoi la sirène hier soir ? demande Gérard, l’un des frères Duthoit.

— M’en parle pas… c’était chez les André. Le père qu’a fait une attaque.

— Les André ? C’est qui ça ? intervient Georges, le deuxième jumeau.

— Tu sais, les gens qui habitent dans les logements sociaux, de l’autre côté de la rue. Lui il bosse à la boulangerie et elle, ben elle fait rien je crois. Ils ont des gamins, mais je sais pas trop combien… bref, qu’est-ce qu’il lui est arrivé, au père André ?

— En fait on sait pas trop. Ce qui est sûr, ajoute Denis, c’est qu’il est dans le coma à l’heure qu’il est.

— Dans le coma ? Michel siffle entre ses dents. Ben mon vieux, c’était pas une petite attaque !

— T‘aurais vu ça ! Apparemment d’après sa femme, ça faisait plusieurs jours qu’il avait très mal à la tête. Et hier soir, il a commencé à avoir de violentes douleurs abdominales, à se plier en deux. Quand on est arrivés, il vomissait du sang, et un moment après il s’est mis à convulser. C’était pas bien beau à voir… bref on l’a tout de suite évacué.

— Ben ça alors… souffle Gérard. Faut dire qu’il boit pas que du petit lait, ce gars. Je l’ai déjà croisé souvent ici, bien imbibé.

— Si tu l’as croisé, ça veut dire que t’es souvent là aussi ! plaisante Lefèvre. Méfie-toi de ce qu’on dit de toi !

— Oh, je sais bien que je suis pas un saint, va. Mais lui, quand même, à chaque fois que le croise, il pue l’alcool. Si ça se trouve il a fait une crise de délirium tremens, comme le vieux Pierrot y a deux ans !

— Non, intervient Denis, faut pas dire ça, Gérard. On sait pas ce qu’il a eu pour l’instant. Et je vous ai rien dit, hein ? Le chef il aime pas trop qu’on raconte nos interventions…


Mario s’est bien douté, hier soir, que les gyrophares qui se reflétaient dans son salon étaient destinés à Vincent André. Mais il penchait plutôt pour une nouvelle visite des gendarmes. Depuis quelques mois, ils intervenaient régulièrement dans l’immeuble. Ils restaient quelques minutes, puis repartaient. Plusieurs fois, Mario avait vu Sarah, la femme de Vincent, les raccompagner dans le hall, serrant son gilet autour de son corps amaigri.

Mario se remémore une conversation qu’il a surprise, il y a quelques semaines de ça, entre deux commerçantes du quartier venues prendre l’apéritif chez lui. Annette, la fleuriste, et Myriam, qui tient la supérette avec son mari, se retrouvent de temps en temps autour d’un Martini, après leur journée de travail. Ce soir-là, les deux jeunes femmes étaient moins enjouées que d’habitude.


— Elle a envoyé un sms à Damien cette nuit, à deux heures du mat’, murmura Annette. Une photo d’elle avec un gros cocard. Ça disait : « je suis défigurée ». Damien me l’a montré ce matin.

— Merde ! souffla Myriam. Elle est passée vous voir ce matin ?

— Ben non, aujourd’hui elle est à l’école. Elle a fini son stage chez nous vendredi. Mais on va la reprendre, au black, pour donner un coup de main le week-end. Ça lui fait du bien, de s’enfuir un peu de cette ambiance angoissante.

— Mais, dans le sms, elle disait que c’était lui qui lui avait fait ça ?

— Non, pas cette fois. Mais elle nous l’a dit plein de fois ! Elle dit qu’elle prend des coups parce qu’elle veut protéger sa mère et ses petits frères et sœurs.

— Tu crois qu’il tape les petits, aussi ?

— J’en suis sûre. Je sais qu’ils ont été convoqués tous les deux par la directrice de l’école car Solène avait une grosse trace sur la figure. Ils ont tous dit qu’elle s’était fait griffer par le chat, même la gamine. Et le petit, qu’arrive même pas à aligner deux mots à cinq ans, c’est normal ça ? Pauvre chou, quand tu penses à ce qu’il doit endurer…

— Mais vous allez faire quoi ?

— Faire quoi ? Tout le monde sait qu’il leur tape dessus, qu’il est bourré du matin au soir, mais personne peut rien faire ! À chaque fois que les flics sont prévenus, ils repartent sans preuves ! Franchement, au lieu de soutenir son ordure de mari, elle ferait bien de penser à ses enfants, Sarah !

— Tu sais, on se rend pas compte de ce qu’elle vit. Elle doit se dire qu’elle ne veut pas priver les petits de leur famille, et elle doit crever de peur. L’autre jour elle avait quand même un sacré cocard. Faudrait qu’on essaye de lui parler.

— Tu parles, c’est déjà fait ! Elle nie tout, elle te regarde avec ses grands yeux tristes et te dit que tout va pour le mieux ! Je ne sais vraiment pas comment les aider…


Une heure du matin ! Ça fait bien longtemps que Mario n’a pas fermé boutique aussi tard ! Et encore, il a fallu pousser dehors la bande de jeunes qui buvait bière sur bière depuis l’heure de l’apéro… Il est trop tard pour regarder la télé, mais Mario n’a pas sommeil. Et il a encore une petite chose à faire. Le voilà qui descend à la cave, et se dirige vers un vieux placard rempli de produits d’entretien, et d’objets obsolètes : cendriers Marlboro (strictement interdits, maintenant), pots en grès Pastis 51…

Ça n’a pas été difficile, quand il y repense. Le gars était tellement cuit, ou occupé à faire son intéressant auprès des autres clients, qu’il n’y voyait que du feu. Trois semaines. Il aura quand même fallu trois semaines ! Mais Mario sait d’expérience que dans ce genre de situation il ne faut pas se précipiter. Pour Pierrot par exemple, ç’avait été différent. Mais Pierrot, lui, il était déjà âgé, et vraiment attaqué par l’alcool. Une semaine avait suffi. Un frisson parcourt Mario quand il repense à ce vieux pervers et à ce qu’il avait fait à sa cousine Chantal. Il avait été le seul à qui elle avait osé en parler, à l’époque.

Ah ! Voilà le carton. Mario y dépose une boîte de carton entamée, au milieu d’une dizaine d’autres. Il l’a soigneusement refermée avec du ruban adhésif, on ne sait jamais, on pourrait en avoir besoin à nouveau. Ces boîtes datent des années soixante-dix. Il les conserve religieusement depuis quarante ans. À l’époque, il y avait vingt boîtes dans le carton.

Bien sûr, il pourrait en acheter dans une droguerie, ou même à la mairie, qui est tenue d’en garder à disposition pour quiconque en fait la demande. Seulement, en quarante ans, la composition a changé. De nos jours, la mort-aux-rats est composée essentiellement d’un mélange d’anticoagulants. Mélange suffisant pour tuer un rat, comme son nom l’indique, mais pas un homme. Alors qu’en 1970, le produit – en plus d’être inodore et insipide – contenait majoritairement de l’arsenic qui, comme ses nombreuses lectures de l’époque l’avaient attesté, est très efficace pour tuer un rat, un homme, ou n’importe quoi d’autre à petit feu.

Mario referme le placard et se dit que oui, décidément, il est vraiment d’utilité publique.


 
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   Anonyme   
17/1/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Dès le récit du pompier sur l'intervention dans les logements sociaux (la description des symptômes), je me suis doutée que le gars s'était fait empoisonner par Mario. L'évocation du vieux Pierrot a achevé de me convaincre. Effet de surprise nul pour moi, donc. C'était trop incongru, trop dramatique, cette mort violente dans ce cadre si quotidien...

Bon, du coup j'ai trouvé l'ensemble du texte trop appuyé, le mouvement trop univoque puisqu'il menait à la révélation qui pour moi n'en était pas une ; pour d'autres lecteurs, la dose sera peut-être juste.

   Artexflow   
23/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour !

Bon, déjà, c'était un plaisir de lire cette nouvelle. Franchement !

Je vous fait tout de suite mes quelques remarques.

Pour moi il y a un problème de rythme, ou de densité, ou de je ne sais quoi. Mais j'ai été soufflé par votre introduction, et dès les premiers dialogues, ralenti bien vite.
Le niveau d'écriture est tout de même très bon, et le style bien défini. C'est très plaisant.

J'ai une réserve toute particulière sur les dialogues donc qui me semblent très "average" (moyen c'est trop péremptoire en français). Je suis très exigeant sur les dialogues c'est vrai, mais ici ils me semblent faire baisser le niveau général du texte.

Le retournement de situation n'est pas mauvais, en tous cas c'est bien construit, la boucle est bouclée, vous évoquez un événement du passé du personnage, que vous laissez en suspens en même temps que ce silence qu'il s'impose avant de conclure par quelque chose d'assez intéressant sur le plan psychologique. Ahaha ! Je délire un peu. Enfin !

J'ai noté une ou deux coquilles je crois, mais fidèle à moi-même je ne les dirai pas !

Merci en tous cas et bravo à vous !

   macaron   
23/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne m'attendais pas à cela, bravo! Je trouvais votre texte très cliché, avec en plus un language populo pile poil; je m'ennuyais un peu. Et la fin est arrivée, je ne l'imaginais pas ainsi Mario. Il y a des gens qui cachent bien leurs jeux et ...leurs sentiments.

   Pimpette   
7/2/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une très bonne histoire et j'ai mis un certain temps à découvrir l'assassin!
Ce Mario est sympa en plus!
Le langage trivial est un peu systématique mais peu importe!
On ne s'ennuie pas une seconde....qualité essentielle pour moi!
Excusez moi, je pars,c'est l'heure de mon Picon Bière...du premier en tout cas...

   alvinabec   
7/2/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Laure,
Scène croustillante au bar de Mario et histoire justement sympathique, les "sniffs" sociaux en plus, même si la chute se devine un poil trop tôt.
Qques bémols sur les dialogues un peu atones à mon goût, des expressions trop convenues...et... Bref, pitrouille, enlevez-moi ces "bref" qui cassent la progression du récit au moins à deux endroits.
A vous lire...

   Acratopege   
7/2/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une atmosphère à la Queneau au début, qui vire peu à peu au Zola sordide. J'ai lu sans soupçonner la chute jusqu'à la fin, me demandant vers quoi je me dirigeais, si j'allais être déçu par la banale lecture d'un texte d'ambiance "comptoir de café" qui tourne en rond même s'il est bien écrit. Pourtant, si j'avais été attentif au titre, j'aurais sans doute deviné trop tôt: il est peut-être trop suggestif.
Par ailleurs, très cinématographie du siècle passé, cette nouvelle. Je vois bien Jean Gabin ou Michel Simon en Mario.
Bien sûr, écriture très réussie, avec une forme stylistique qui va comme un gant au contenu, si j'ose dire.

   David   
7/2/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Laure,

Brrr... C'est assez flippant, mais bien fait, sans jeu de mots. Ça m'a fait penser à une littérature américaine qui pousse un peu vers le "faire justice soi-même", dans les romans noirs des années 50 je crois. La critique, ça serait que ça joue un peu sur des ressorts ambigus du lecteur : la vengeance, la justice expéditive...

Mais bon, le contexte est vraiment surprenant, ce tenancier d'un petit bar de quartier n'a rien à voir avec une caricature de "héros américain" : détective, tombeur, violent, etc.

C'est vraiment amené avec "délicatesse", pas trop de gros plans "tire-larmes" sur les enfants, de mise en scène du contraste innocence/cruauté, le "monstre" est très peu décris par exemple.

Et le moyen aussi, le poison, je crois que j'ai vu un téléfilm il y a peu où j'entendais le cliché "le poison, c'est un moyen de femme pour un meurtre" au contraire de ce récit. Une fois délivré l'enjeu du récit, tout s'imbrique parfaitement. La narration comme le commerce d'après le père du héros ne dira "pas un mot de trop".

   Anonyme   
8/2/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Lecture très plaisante.

Le style me plait, correspond à une partie de ce que j'aime beaucoup. L'ambiance également, simple, populaire, réaliste, en particulier pour ce qui concerne l'attitude de Mario, enfant du commerce.

Que Mario campe un personnage de justicier froid est un peu surprenant. Disons que je trouve ça moyennement réaliste. Je ne dis pas irréaliste, car certains éléments permettent d'y croire. Le fait que Mario soit un taiseux par exemple. Un autre élément, surtout : le boxer. C'est sans doute un cliché, mais en tous cas, un personnage solitaire se baladant avec ce genre de chiens me rend davantage crédible l'image d'un type plus froid, vindicatif et peut-être violent qu'il n'y parait, s'en remettant davantage à sa justice personnelle qu'à la justice officielle (contredisant d'ailleurs par là le sens du titre). Peut-être aurait-il fallu ajouter un ou deux éléments de ce genre ou insister davantage sur les éléments présents pour développer cet aspect en contre-jour de la personnalité de Mario, et connecter plus subtilement entre eux l'ambiance anodine du bistrot et la froideur d'un meurtre programmé et sans remord.

La chute se profile bien avant la fin, mais cela ne me dérange absolument pas. Après tout, je préfère que cette chute se développe pendant un moment plutôt qu'elle fournisse une surprise "obligatoire" à la dernière phrase. Cet aspect caricatural de certaines nouvelles m'a toujours déplu et vous avez su l'éviter.
Je vous soupçonne d'avoir proposé ce texte dans la catégorie "Historique/Réalisme" plutôt que "Policier/Noir/Thriller" pour ménager cette chute. Pourquoi ne pas avoir assumé totalement ? En tout cas, la partie "bistrot" justifie malgré tout le côté "Réalisme". Mais cette histoire est peut-être basée sur un fait réel, auquel cas le côté "Historique" serait également justifié.

Chouette texte, chouette style, chouette lecture. Bravo.

   AntoineJ   
9/2/2013
Joli détournement du schéma habituel, fin bien amenée, narration agréable et fluide, dialoques supportables (jamais facile les dialogues), situation crédible, ... très bien !
Sur la moral et le style, il y a une certaine incongruité entre le ton (assez léger) et le fond (meurtrier) qui me choque quand même un peu. Le justicier pourrait facilement commettre des erreurs ... moins bien ! J'aurais ajouté un éclair de prise de conscience (au moins qu'il soit juste avec lui mêmee)

   Pascal   
17/2/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire, jusqu'à la fin, c'est trop convenu, je dirais banal aussi, même si c'est agréable à lire, sans plus. Il y a une bonne ambiance bistro. Rien ne m'a étonné, surpris, intrigué, interrogé, amusé...Tout ce qui peut justifier de lire une nouvelle. Que veux-tu faire passer ? Un message, des émotions, une interrogation sociologique ? Je serai par contre fort curieux d'en savoir plus sur des motivations à écrire.

   brabant   
12/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'apprécie beaucoup l'humour du titre dont le secret est habilement dévoilé à la fin de la nouvelle. Le bistrot est vraisemblable mais les personnages auraient pu être plus hauts en couleurs :) Ceci dit un bistrotier qui tue sa pratique n'est pas appelé à faire long feu lui-même.


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