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Réalisme/Historique
macaron : Quatre à la Saint-Valentin [concours]
 Publié le 25/02/16  -  12 commentaires  -  7345 caractères  -  66 lectures    Autres textes du même auteur

Elle desserre la cravate de Massimo, déboutonne sa chemise, passe la main dessous et caresse la poitrine velue.


Quatre à la Saint-Valentin [concours]


Ce texte est une participation au concours n°20 : Larcin Valentin ! (informations sur ce concours).




Cet homme assis dans son canapé s’appelle Raymond Lechantre. Il fume des cigarettes brunes, sans filtre, il aime les brins de tabac collés sur sa lèvre inférieure. Il passerait des heures assis dans le brouillard de sa tabagie à réfléchir, ou plutôt, à laisser partir son esprit dans d’interminables errances. Il est, dans la journée, le gérant d’une station-service de carburant, un travail tranquille mais peu rémunérateur. Sa situation ne le dérange absolument pas, sa femme gagne bien sa vie, conseillère financière dans une banque nationale. Ce qui lui plaît dans ce job peu valorisant, c’est le va-et-vient de la clientèle, ce défilé d’hommes et de femmes différents, ces trois mots échangés dans la désinvolture. Pour Raymond, l’autre est une distraction.

Sa femme rentre, il est en principe autour de 18 h, elle ouvre la porte-fenêtre qui donne sur la terrasse du jardin. « Une vraie fumerie d’opium », c’est sa phrase habituelle, elle a une petite quarantaine, elle s’appelle Réjane, Reine-Jeanne s’amuse parfois Raymond. Comme tous les soirs, elle raconte sa journée, ses clients, ses collègues, les petits incidents. Et même les projets de sa banque, les jours de grande forme. « Tu m’écoutes Ray ? » revient ponctuellement. Raymond relève la tête, tire sur sa cigarette, trouve Réjane distinguée et sexy dans cette robe qu’il ne connaît pas. Il ne sait plus pourquoi il l’a épousée, ils n’ont pas d’enfant et n’en ont jamais voulu.


– C’est bientôt la Saint-Valentin mon chéri, tu n’oublies pas mon petit cadeau !

***

Au Napolitain, le jour de la Saint-Valentin, Raymond et Réjane dînent avec un couple d’amis : les Ambrosini. Massimo est un collègue de Réjane, ils se fréquentent de temps en temps. Pour cette fête des amoureux, pas question d’un tête-à-tête avec Raymond qui n’en décroche pas une. D’ailleurs, le même problème se pose chez les Ambrosini, Graziella, l’épouse de Massimo, est une âme triste, en souffrance pourrait-on dire tant sa figure sombre et muette inspire de la compassion. On boit, on mange des plats italiens délicieux, Raymond sort régulièrement fumer dehors. La discussion s’anime avec les potins et les anecdotes amusantes ou osées du travail à la banque. Massimo est volubile et raconte avec talent des histoires drôles tandis que Réjane, un peu partie, rit comme une folle. Les couples en tête-à-tête dans la salle les regardent, souriants, indulgents. Le patron vient dire quelques mots en italien, Massimo se calme un peu, Réjane en profite pour demander :


– Et mon p’tit cadeau Ray ?


Raymond sort de sa poche une petite boîte dans un joli papier. Ce sont des boucles d’oreille. Réjane l’embrasse sur la joue pour le remercier.


– Elles sont magnifiques. Ray a toujours eu bon goût, pour un homme… Et toi Massimo ?


Massimo semble à peine gêné, il n’a pas pensé ou trop tard, mais il va se rattraper. Graziella ne lui en tient pas rigueur, on entend pour la première fois le son de sa voix, grave et monotone. Afin de ne pas laisser l’ambiance tomber dans un silence pesant, Massimo annonce :


– La note est pour moi, je vous invite.

– Pas question, lui rétorque Réjane offusquée, on fait cinquante-cinquante comme prévu. C’est la Saint-Valentin !

– Bon, alors vous venez prendre un dernier verre à la maison. Vous n’êtes jamais venus, je crois bien. Raymond, j’ai une grappa…


Ils quittent le restaurant vers onze heures. Raymond aurait préféré rentrer directement, il apprécie très moyennement Massimo. Il est sans aucun doute l’amant de sa femme. Ce n’est pas cela qui le dérange, avec Réjane ils n’ont pas fait l’amour depuis… très longtemps. Ce qu’il reproche à Massimo, c’est sa brutalité face au silence, ce trop-plein de vie qui éclate à chaque instant, qui empiète sur son désir de sérénité. Près de la voiture, il retient Réjane, titubante, qui manque de s’affaler sur le trottoir.

***

Dans le salon des Ambrosini, Graziella est droite dans le fauteuil près du couloir. Elle ne veut rien boire, regarde, imperturbable, Massimo servir une liqueur à base d’amande à Réjane puis deux verres de grappa. Raymond dans l’autre fauteuil allume une cigarette.


– Tu ne vas pas nous enfumer le restant de la soirée, grogne Réjane d’une voix pâteuse.


Massimo tente de l’apaiser avec un trait de bonne humeur, elle s’approche de lui dans le canapé, l’embrasse sur la joue.


– Heureusement que tu es là mon chéri, qu’est-ce qu’on s’emmerde avec ces deux-là !


Il y a un silence glacial pendant une dizaine de secondes, puis Réjane colle ses lèvres sur celles de Massimo. Raymond, dans un réflexe d’homme éduqué, prend le bras de sa femme pour mettre fin à ce dérapage. Réjane ne l’entend pas de cette oreille, elle se dégage de l’emprise de son mari, le fusille d’un regard noir. Elle desserre la cravate de Massimo, déboutonne sa chemise, passe la main dessous et caresse la poitrine velue.

Graziella est toujours de marbre, son mari la trompe depuis tant d’années qu’elle n’est pas outrée par ce qu’elle voit. Elle était joyeuse et vivante dans sa jeunesse, belle aussi, et elle aimait faire l’amour avec Massimo. Raymond, la tête baissée, tourne l’alcool dans son verre, prend son paquet de cigarettes, en sort une, l’avant-dernière. Il pense qu’une telle situation était tout à fait évitable, que la Saint-Valentin est une belle saloperie.

Réjane est à califourchon sur Massimo, elle a retiré sa culotte, tombée aux pieds de Raymond. Lui, Massimo, laisse entendre un souffle court, échauffé comme une locomotive à charbon. La main de Réjane dans son pantalon a eu raison de ses ultimes dénégations. Il est maintenant en elle, un silence quasi religieux habite le salon, juste le temps des premières translations. Réjane râle, la gorge chargée d’alcool, Massimo couine une retenue de plus en plus difficile. Ils sont aux portes du bonheur, Saint-Valentin est là qui les accueille quand un bruit suspect les surprend dans leur débordement.

***

C’est un brun de peau, cheveux noirs, sicilien à n’en pas douter. Il est dans l’encadrement de la porte entre le couloir et le salon. Il attend un ordre de sa sœur ou sa cousine, la situation n’étant pas celle prévue. Graziella se lève et, déterminée :


– Giovanni, I due !


L’homme sort un revolver et abat Massimo et Réjane. Il prend la main de Graziella, ils s’enfuient par la porte d’entrée.

Raymond se redresse dans le fauteuil, avale les trois gouttes du fond de son verre. Il regarde, incrédule, le couple désuni, Massimo droit contre le dossier du canapé, un trou au milieu du front. Réjane, touchée à la tempe droite, en équilibre précaire sur le bord du canapé, finit par chuter au sol. Raymond cache avec la robe retroussée son sexe importun. Il ramasse la culotte de satin bleue, il est surpris par la lingerie fine, échancrée, brésilienne. Il ne l’a jamais vue affublée de la sorte. Il caresse de ses doigts la matière douce et glissante, il sourit, il ne sait pas pourquoi. Le voilà désormais seul au monde, c’est toujours ce qu’il a souhaité. Il sort de son paquet sa dernière cigarette. Quand elle sera consumée, il appellera la police.


 
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   Anonyme   
9/2/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Vengeance personnelle d'une femme trompée depuis des années, et sous ses yeux ! C'est un peu brutal et je ne vois pas trop d'intérêt à lire cette nouvelle. J'aurais aimé un peu plus de sensualité, dommage.

Wall-E

   Anonyme   
10/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je pense qu'il y avait matière à mieux faire, surtout avec une écriture de cette qualité. J'ai un peu l'impression que vous avez expédié une histoire qui méritait plus de rebondissements ou, du moins, de progression. Car tout va très vite après la scène du restaurant. Réjane qui enfourche de but en blanc son amant (elle est vraiment saoule alors !), un inconnu qui arrive et les abat, fermer le rideau. On n'a pas le temps de s'étonner que tout est déjà terminé. C'est vraiment dommage que vous n'ayez pas conféré plus de densité à ce drame conjugal.

   carbona   
11/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

C'est un bon texte agréable à lire, sans émotions. Juste des faits. A se demander si Raymond est dans le coup ou s'il est juste totalement déconnecté mais visiblement cette fin lui convient parfaitement, elle est un soulagement pour lui. On a du coup l'impression d'un être totalement coupé de ses émotions, apathique.

On aurait pu avoir cette même impression de Graziella mais non puisqu'elle orchestre le bouquet final. Graziella a je pense quitté son état apathique depuis longtemps au moins depuis aussi longtemps qu'elle a échafaudé son plan et jouer la femme apathique lui permet de réussir son coup sans éveiller les soupçons.

Merci pour ce texte, le thème abordé me plaît tout autant que le traitement que vous en faites.

L'ordre n'était pas celui prévu. Graziella avait-elle juste envisagé d'éliminer le mari en rentrant seule avec lui ce soir-là ? Bon ben comme on dit, d'une pierre deux coups et je crois que tout le monde est content.

Merci,

Carbona

   hersen   
12/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
la nouvelle va vite et on a du mal à s'imprégner de la Saint-Valentin !

Finalement, je ne sais pas trop quoi penser de sa construction.

j'ai le sentiment que des choses importantes à l'histoire ne sont pas dites, sans doute pour "rester en suspens", en quelque sorte.

Et cet aspect est assez réussi, je dois dire, l'impression que tout est parachuté. C'est un peu une caricature.

"I due" deux balles et on n'en parle plus; Un rêve de certains pour la St-Valentin?

Merci pour cette lecture.

   vendularge   
13/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

Cette histoire assez bien écrite me paraît décalée (ce qui est aussi le sujet du concours). Le glissement de la situation normale, banale à l'extrême (conversation entre époux, diner au restaurant..) à celle du salon arrive un peu comme un ajout de dernière minute puisque rien ne la laisse présager. Je crois qu'une étude un peu fouillée de la psychologie des personnages aurait ajouté un peu de matière à ce récit.

Merci

   Pouet   
25/2/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
L'écriture est agréable, à mon goût bien que sans grande surprise.

Quelques détails toutefois comme "le gérant d'une station-service de carburant", il me semble que "de carburant" est de trop, une station-service vend toujours de l'essence non? Mais je peux me tromper.
Sinon, "ce job peu valorisant", je ne vous pas bien en quoi, y a bien pire...
Pas trop goûté non plus à "couine sa retenue".
Bon, Massimo n'échappe pas au cliché de l'italien gouailleur et fort en gueule.

Sur le fond j'avoue avoir eu du mal à adhérer à votre récit, je n'ai pas bien réussi à m'imaginer la scène et à trouver ça crédible.

Massimo et Réjane à un tel degré de désinhibition me laisse un brin songeur...

Pas compris le "il attend un ordre de sa soeur ou sa cousine"... Le vengeur sicilien de la fin, c'est le frère ou le cousin de Graziella? Faudrait choisir non? J'ai trouvé ça étrange. Ou bien alors c'est le point de vue de Raymond qui suppose? Ou un détail m'a échappé. Pas très clair pour moi.

Ce coup de théâtre m'est apparu trop théâtral justement et je n'y ai guère adhéré, trop "gros".

Voilà au final un texte qui m’apparaît bien écrit mais qui, pour moi, force trop le trait et perd de ce fait beaucoup en réalisme, catégorie du texte.

   Bidis   
25/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un style plutôt journalistique, qui me fait un peu penser à Pierre Bellemaere quand il raconte ses « histoires extraordinaires ». C’est facile à lire et l’intérêt est immédiatement éveillé. On sait qu’il va se passer quelque chose d’inhabituel, de violent ou de sanglant d’après le thème du concours, et on s’en réjouit.
Mais, pour moi, cette attente est finalement déçue. On dirait qu’une fin tragique est plaquée sur une scène qui se veut érotique mais qui, à mon avis, est assez banale et ne provoque guère d’émotion.
Quelques petites remarques ponctuelles :
- « qui n’en décroche pas une. » : à mon avis, expression un peu trop familière pour un texte très neutre jusqu’ici.
« Et toi Massimo ? » A mon avis, la familiarité qui, dans la vie quotidienne, fait des ellipses ne convient pas toujours à des textes par ailleurs précis. « Et toi, Massimo ? » revient ici à demander s’il a aussi toujours bon goût alors qu’on doit sous entendre toute une proposition « «Et toi, Massimo, quel ton p’tit cadeau à ta femme ? »
- « il n’a pas pensé ou trop tard » : Même remarque. On commence à devoir compléter le texte à la place de l’auteur. Cela ne nuit pas à la compréhension du texte, mais un peu à l’agrément que l’on prend à le lire.
- « Il est sans aucun doute l’amant de sa femme » : Les pronoms personnels et les adjectifs possessifs demandent toujours beaucoup de précision car si le sens est évident, malgré tout, la moindre confusion perturbe la lecture. Je n’ai pas trouvé la règle, mais pour moi, le « Il », sujet de « Il est sans doute l’amant » renvoie au sujet « il » de la proposition précédente « Il apprécie », alors le sens veut que ce pronom renvoie au complément de ladite proposition, « Massimo ». Même imprécision pour l’adjectif possessif « sa » de « sa femme ».
Plus loin, toujours ces possessifs et toujours cette imprécision avec « sa brutalité » qui renvoie à Massimo suivi de « son désir de sérénité » qui renvoie à Raymond.

   Vincendix   
25/2/2016
Commédia dell’ arte et vendetta, Casanova et Messaline, Pantalon et Colombine, un récit sans originalité mais que se lit facilement.

La description des personnages est appuyée ce qui rend les deux amants antipathiques et leur destin fatal ne touche pas le lecteur que je suis.
Quand à la passivité de Raymond elle est pitoyable.
Finalement, Graziella la tueuse par délégation est la plus sympa et Don Giovanni Valentino aura sa récompense.

   Anonyme   
25/2/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir,

j'ai trouvé ça un peu gros, un peu trop brutal, que ce soit dans le déroulement, les dialogues, les caractères des personnages, peu crédible et trop abrupt pour la fin.

L'histoire en soi me semble intéressante, j'aurais aimé un traitement plus délicat, ici j'ai l'impression que la scène est surréaliste, comme s'il fallait que ce soit injustement cru, violent et cruel.

Au final, je n'ai pas vraiment goûté le récit, puisqu'il s'appuie entièrement sur le rebondissement de fin, rebondissement que j'ai trouvé mal géré, avec mes excuses à l'auteur.

Merci.
Et bonne chance pour le concours !

   Anonyme   
27/2/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je suis déçu, sur la forme et sur le fond.

La forme :

C'est bien écrit, nul doute, mais je trouve l'écriture si sage et monotone que j'ai un peu l'impression de lire un article de journal.

Le fond :

J'ai l'impression de trouver quelques morceaux mis ensemble, mais sans véritable liant et, surtout, des morceaux un peu durs à avaler. Enfin, un gros morceau, surtout.
Il n'y a pas véritablement de progression qui permette d'introduire la suite des événements. Et pourtant, il en aurait fallu une fameuse pour pouvoir croire à cette scène de coït donné en spectacle, qui plus est justement au moment où le frère ou le cousin se pointe. C'est trop d'invraisemblances.


Je sais ce dont vous êtes capable et j'ai l'impression d'un texte écrit à la hâte avant l'échéance du concours. Remanié, il pourrait peut-être donner quelque chose.

   Automnale   
1/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Eh bien, quelle histoire ! Après l’avoir lue, qui aura hâte de voir la Saint-Valentin arriver ! Bon, il nous reste un peu de temps jusqu’à la prochaine !

Les quatre - bientôt cinq - personnages sont plutôt bien campés. De façon succincte, mais efficace. Raymond Lechantre, qui fume cigarette brune sur cigarette brune, est gérant d’une station-service de carburant. Sa femme Réjane, la petite quarantaine, travaille dans une banque. Elle revient à la maison à 18 heures. On se demande ce qu’elle vient y faire, à part trouver à redire après son homme.

Le soir de la Saint-Valentin, les voilà, avec un couple d’amis, au Napolitain, restaurant, comme son nom l’indique, italien. Massimo est un collègue - mais pas seulement - de Réjane. Graziella, son épouse, ne parle pas beaucoup. Méfions-nous cependant de l’eau qui dort !

La Saint-Valentin est une belle connerie, pense Raymond qui, à mon avis, n’a pas tort du tout… Au fil de la soirée, Réjane est ivre, complètement ivre… Le dernier verre, ils vont le prendre chez Massimo… Celui-ci se rapproche, sans se gêner, de Réjane (l’épouse de Raymond). Ils se rapprochent tant et tant que Massimo, échauffé comme une locomotive à charbon, laisse entendre un souffle court. Réjane râle, dans le sens sensuel du verbe… Massimo couine… Pour Raymond et Graziella, le spectacle est, forcément, insupportable.

C’est alors que Giovanni, comme au théâtre, fait son apparition. « I due ! », lui ordonne Graziella. Certes, nous le savons, elle s’exprime peu mais, lorsqu’elle le fait, ce n’est pas pour rien. Giovanni sort un revolver et abat, sans trembler, Massimo et Réjane... Graziella, avec le tueur, quitte alors la scène du crime. Quant à Raymond, il appellera la Police lorsque sa dernière cigarette sera consumée…

……

Moi qui suis loin d’être friande de théâtre (et de tabac !), j’ai apprécié cette histoire, son côté vivant et original. L’ayant lue voilà plusieurs jours, elle me trotte encore dans la tête. Raison essentielle pour laquelle je vais la placer, dans le cadre du concours, dans le trio susceptible de grimper sur le podium.

Merci, Macaron. Ce n’est pas la première fois que j’éprouve, pour votre écriture, un petit coup de cœur.

   Blitz   
13/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un style un peu surprenant pour une nouvelle de ce type, ce qui n'est pas inintéressant. Mais j'ai eu du mal à être entrainé jusqu'à la fin. L'intrigue n'est pas très originale mais pas banale non plus. Une description de la psychologie des acteurs aurait sans doute apporté un peu plus de profondeur.


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