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Cyrill
2/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Il y a du flou dans le tableau. C'est de l'eau ou du vin ? Rouge ou transparent ? Boira, boira pas ?
On ne sait pas. Ici c'est la tentation qui est examinée sous toutes ses coutures. Le pour et le contre pesés et mal pesés, au bénéfice du doute. Le mensonge à soi-même, les feintes : « Pas vu, pas pris ». Le réel trompeur : visuel, olfactif… L’interdit évoqué qui ramène le locuteur à son enfance et le dédouane de l’addiction. La faute est reportée sur l’autre, la figure maternelle, les baies, le verre : « Est-ce ta façon muette de consentir au désir de mes doigts d'enserrer ton col ? ». La coupe comme métaphore de la féminité, le sourire est maternel : « On dirait la Joconde ». Soliloque d’alcoolique en rémission ? Il a peut-être sa médaille de la première année, et il est sur le point de craquer. J’ai bien marché, vécu la scène. C’est bien imaginé et écrit, agréable à lire. Je me pose juste une question : ne pouvait-on pas se passer des didascalies et ne laisser que le soliloque. Elles ont parfois gêné mon immersion dans la scène. |
papipoete
15/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Ornicar
Moi, qui aime la picole je te regarde petit ballon, empli d'un mystérieux nectar. Je pourrais te siffler d'un trait, comme me taper une nana d'un coup en passant , mais la vie m'apprit à ne pas succomber à la tentation ... NB un soliloque dont nous sommes tous amenés un jour, à entreprendre ( cette passerelle à traverser ; elle est bien étroite et pourrait céder sous mon poids ? - vas-y ça risque rien - ouais mais j'ai la trouille ! ou bien " tout ce pognon trouvé sur mon chemin, j'ose pas le prendre ? - mais si, vas-y ! " Je trouve la personification du verre très réussie ; j'apprécie particulièrement le passage des " chemins buissonniers de l'enfance et ces baies si tentantes " |
Dimou
16/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir Ornicar,
Dans un autre registre il y a "il faut pas crier au loup", je n'ai pas l'adage qui conviendrait à cette nouvelle, jeu de cueillette jeu d'arêtes ? bouteille je ne boirai pas de ton ombre ? genre on cueille les baies bah... C'est une longueur de texte qui me convient très bien, il y a de quoi largement s'amuser en lisant ( sans se déconcentrer ) c'est parfait ainsi, et cette petite vue sur la morale, dans le bon sens du terme, arrive gentiment à son bout : Les phases descriptives se suffisent telles qu'elles sont et ne nous sortent pas de la lecture et du soliloque. C'est écrit. j'ai bien aimé. À la prochaine. |
Yakamoz
16/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J’ai bien aimé l’histoire de cet homme qui parle tout seul à une coupe rouge, métaphore de la tentation. L’homme ne cède pas, bien qu’il ait soif, mais soif de quoi ? peut-être que la soif doit s’entendre au sens figuré ? On apprend à la fin de la nouvelle que son éducation l’a conditionné pour résister à la tentation, sa vie aurait pu être différente si son enfance n’avait pas été jalonnée d’interdits ?
C’est bien écrit, bien décrit, un peu mystérieux au début, puis au fil de l’histoire l’auteur nous embarque avec l’homme qui soliloque. |
Provencao
16/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Ornicar,
Sympathique ce soliloque sur cette coupe indolore, incolore... J'ai aimé ces silences riches de prise de conscience à l'haleine sèche... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Laurent-Paul
16/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
votre nouvelle m'a beaucoup plu ; la technique de monologue n'est jamais lourde ou artificielle, bien au contraire, tout coule comme un bon vin ! Le personnage est décrit par petites touches qui le font vivre et entretiennent l'intérêt du lecteur. Bravo ! |