Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Humour/Détente
plumette : La vengeance de la veuve
 Publié le 27/12/19  -  19 commentaires  -  8179 caractères  -  164 lectures    Autres textes du même auteur

– Ma bonne Léontine, sais-tu quelque chose au sujet de Monsieur le baron ?
– Ah ! Madame je sais trop ce qui le gouverne, mais j'ai peut-être une solution pour lui rendre la raison.


La vengeance de la veuve


Il était une fois une veuve qui épousa en secondes noces le gentilhomme le plus frivole qu’on n’eût jamais vu.

La veuve était encore belle, mais surtout, elle était riche. Tandis que le gentilhomme avait épuisé son héritage dans sa vie dissolue. Il avait donné dans son manoir des fêtes somptueuses qui lui avaient ouvert les portes de tous les châteaux de Bourgogne. Et comme il portait beau, qu’on le croyait fortuné, il avait attiré dans son sillage toutes les filles à marier du pays. Il avait papillonné, butiné, goûté à bien des lèvres, s’était engagé en paroles et s’était repris, habile en discours, se trouvant de bonnes raisons, sachant faire illusion.

Mais au fil du temps, notre gentilhomme de plus en plus désargenté avait bien du mal à tenir son rang. Il avait dû congédier ses gens, seule la vieille Léontine qui l’avait élevé était restée par fidélité et parce qu’elle n’avait nulle part où aller.

La veuve habitait la région voisine, dans un village froid et austère du Morvan. Elle était pétrie de convenances. Si elle n’avait point trop aimé son mari, elle avait trouvé avantage à être mariée et sa nouvelle condition de veuve la chagrinait.

Après les premiers moments de son veuvage où elle avait joui de la compassion de son entourage, elle se trouvait désormais bien seule. On ne l’invitait plus dans le monde, elle devait se contenter de ses œuvres de charité et de la messe du dimanche.

C’est d’ailleurs à la messe que ces deux-là se rencontrèrent pour la première fois.

Le gentilhomme n’était pas venu par conviction mais parce qu’il espérait rencontrer un ami auquel il voulait emprunter de l’argent.

Ils se trouvèrent placés dans le même rang, la veuve sous sa voilette avait un certain charme, notre homme poussa sa voix dans les cantiques, son timbre de baryton ne la laissa pas insensible. Le gentilhomme au flair aiguisé sentit l’occasion, il s’arrangea pour la saluer à la sortie, avec force courbettes et baise-main.


– Baron de Joigny, pour vous servir.


Il se renseigna, apprit la fortune de la veuve, se promit d’en faire la conquête, ce qui ne fut pas difficile.

Vu sa déchéance, il était prêt cette fois-ci à sacrifier au mariage. La réputation sulfureuse du baron n’étant pas venue jusqu’à Luzy.

La veuve fut bientôt enchantée de devenir baronne. Le fringuant mari vint s’installer chez sa nouvelle épouse. Notre homme était malin, il sut se comporter pour gagner sa confiance et elle le laissa rapidement agir en maître des lieux et de sa fortune.

Mais le naturel du baron ne tarda pas à revenir au galop. Il commença par trousser les bonnes et les jeunes paysannes du coin. Il n’aimait rien tant que la chair fraîche et naïve. Au début, seule la vieille Léontine qui connaissait bien son baron, qu’elle avait suivi dans sa nouvelle demeure, se douta qu’il avait été repris par ses démons. Puis lors de la grande foire d’Autun où le couple était allé parader et faire des emplettes, il s’amouracha d’une jolie blanchisseuse dont la magnifique carnation rosée rivalisait avec les trésors de son corsage.

Le baron devint moins prudent et le secret de cette liaison s’éventa pour parcourir les airs jusqu’aux oreilles de la veuve qui en conçut un grand dépit. Son baron manquait vraiment de classe pour aller se fourvoyer ainsi dans les milieux populaires ! Elle voulut lui couper les vivres, reprendre en main ses affaires, mais le baron, prévoyant, lui avait fait signer un mandat devant notaire dont elle ne pouvait pas se dédire sans divorcer ou prouver son insanité d’esprit.

Sa crainte d’être dépouillée, si elle prenait le baron de front avec ses frasques, l’incita à se taire et à supporter tant bien que mal cette situation à la fois humiliante et inconvenante.

Elle s’inventa des troubles féminins pour interdire désormais à son mari l’entrée de sa chambre à coucher.

La veuve n’avait pas d’amie à qui se confier. Elle se mit à maigrir, eut des insomnies. Elle se rongeait tant les sangs que son teint devint jaunâtre. La vieille Léontine, malgré sa vue basse, avait bien remarqué que sa maîtresse dépérissait. Elle la prit en pitié car la veuve lui avait fait bon accueil, lui accordant même un pécule et un confort de vie inespéré.

Il faut dire que si la veuve n’était pas drôle, elle était loyale en tous points, respectueuse de ses gens s’ils savaient rester à leur place, et juste, sans être trop généreuse.

Il arriva qu’elle dût se passer un temps des services de sa femme de chambre qui avait des suites de couches difficiles. C’est donc Léontine qui assura son service pendant quelque temps. Devant les soupirs répétés de Madame, un jour, elle s’enhardit :


– Madame, je vois bien que vous avez du souci, peut-être puis-je vous venir en aide ?

– Ma pauvre Léontine, je dois porter ma croix, je me suis mise dans un beau pétrin...

– Mon Maître serait-il la cause de votre tourment ?

– Ma bonne Léontine, sais-tu quelque chose au sujet de Monsieur le baron ?

– Ah ! Madame, je sais trop ce qui le gouverne, mais j’ai peut-être une solution pour lui rendre la raison.

– Je t’écoute.

– Je connais une magicienne qui est aussi un peu sorcière, capable de réaliser votre souhait de vengeance s’il s’applique sur une partie du corps de celui dont on veut se venger.


La baronne demanda à réfléchir. Elle ne voulait pas risquer que son sort restât attaché à celui d’un aveugle, d’un manchot ou d’un cul de jatte. Il s’agissait tout de même de son mari ! Il fallait donc choisir avec habileté la partie du corps à atteindre. Elle songea à lui faire donner une dégoûtante maladie de peau, ou à provoquer la disparition brutale de sa pilosité. Elle y renonça car elle ne voulait pas que cela fût visible par le commun des mortels. Elle songea alors à faire porter atteinte à sa virilité par l’absorption de philtres émollients. Cette idée de le punir par là où il avait pêché lui plaisait bien, mais elle voulait quelque chose de moins commun.

Elle alla consulter la fameuse magicienne recommandée par Léontine et lui exposa ses objectifs.

La magicienne resta silencieuse un moment, elle alla consulter un imposant grimoire ouvert sur un lutrin, sembla réfléchir puis son regard s’éclaira et elle se mit à sourire.


– Je crois bien que j’ai ce qu’il vous faut. Mais il faudra me procurer certains ingrédients dont je vais vous donner la liste. Le plus difficile à obtenir sera la semence de chien. Pour obtenir un meilleur résultat, il faudrait prélever celle d’un chien qui a été en contact avec votre mari.


Notre veuve, déroutée, n’osa pas poser plus de questions. Elle repartit avec sa liste en comptant sur l’expérience de Léontine pour lui venir en aide dans cette étrange collecte.

Léontine ne révéla pas la façon dont elle obtint la petite fiole qui contenait la semence de Titan, le meilleur chien de chasse de la meute du baron. La baronne retourna chez la magicienne avec le précieux liquide et celle-ci prépara avec tous les ingrédients une potion à la belle couleur ambrée qui avait toute l’apparence du cognac.

Il ne fut pas difficile de la faire absorber à notre homme qui avait l’habitude de siroter un petit digestif devant le feu avant de monter dans ses appartements.

Il s’étonna avec plaisir auprès de Léontine de ce millésime nouveau et si fruité et redemanda une lampée.

Les effets de la potion ne tardèrent pas à se manifester.


Alors que le baron, en présence de sa belle et en pleine effervescence, quittait fébrilement ses vêtements, un aboiement hargneux s’échappa de son caleçon. Les amants en furent tous deux saisis, la belle se mit à crier, le baron avec stupeur mit un instant à comprendre que le son qui redoublait de fureur sortait de son membre dressé. Cette constatation lui fit perdre tous ses moyens et, comme par enchantement, le silence se fit dans la pièce que la belle avait quittée en hurlant.

Notre ami rentra au château, il s’y enferma, n'osant confier à personne sa mésaventure. Il ne fut pas difficile à la veuve de comprendre que la potion avait été efficace. Son homme lui était revenu, humble et assagi, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Mais jamais elle n’obtint l’explication de la nouvelle et durable fidélité du baron.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   cherbiacuespe   
3/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Si je ne trouve rien à contester sur l'écriture (c'est bien écrit et tout se tient) je suis un peu plus réticent sur la construction du texte.

Je m'explique : tout va bien jusqu'au passage avec la magicienne. Le fait de l'expliquer si tôt dans le scénario enlève une bonne part de la surprise (et du rire) que devrait être le final. Pas facile j'en conviens. A mon avis, pour parfaire ce petit conte (de lecture agréable d'ailleurs) il faudrait en revoir le plan. Je dis n'importe quoi mais, par exemple, exposer une partie de la conclusion en début d'histoire pourrait mieux en exposer le côté humour.

Rien de déplorable donc, si ce n'est ce choix peu judicieux de l'auteur dans le déroulement du récit.

cherbiacuespe
en EL.

   maria   
9/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai pris grand plaisir à lire cette nouvelle. J'ai apprécié son style soutenu, pour moi, parfaitement maîtrisé.
L'auteur(e) n'a pas donné de nom à cette veuve malchanceuse, et, la répétition, au lieu d'alourdir le texte, le rythme agréablement, comme un refrain.
J'étais dans le raffinement jusqu'à la chute absurde. Si invraisemblable qu'elle ne m'a pas fait rire. D'accord pour l'ingrédient, c'est drôle ; mais pas sur les conséquences. Pourquoi une "lampée" de la préparation n'a pas plus simplement empêché l'érection ?
Je n'aurais pas été tant déçue par la fin si le reste ne m'avait pas tant ravie.

Merci pour le partage et à bientôt.
Maria, en E.L.

   Corto   
9/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cette nouvelle est malicieuse.
En fait elle commence de façon assez courante. On ne s'attend guère à des rebondissements aussi piquants.

Les personnages sont vivants, bien décrits, et les situations s'enchaînent de façon logique. Tout cela se lit avec plaisir, un peu comme un roman ancien légèrement coquin.

L'entrée en scène de la magicienne dont on aurait pu penser qu'il amènerait des poncifs fatigués provoque un rebondissement peu banal.

Léontine devient complice d'un retournement de situation dont on ne connaîtra jamais les dessous même s'ils pourraient se montrer très audacieux.

La maîtrise de l'auteur pour un texte distrayant et bien géré mérite quelques applaudissements.

   ANIMAL   
9/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Beau langage, histoire sympathique, personnages bien décrits, cette nouvelle à la grivoiserie de bon aloi qui jamais ne dérape fut un plaisir à lire.

Le maléfice aboyeur est bien trouvé, efficace façon de nouer l'aiguillette d'un mari infidèle.

Je dirai juste que la dernière phrase est inutile ou pas assez explicite.

Ce texte se savoure comme un bon cognac, mais sans la participation involontaire de Titan :-)

en EL

   Lulu   
27/12/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Très belle nouvelle, en ce qui me concerne ! J'ai adoré ce ton dans un registre qui m'a tout de suite fait songer à Candide, un conte philosophique voltairien que j'aime beaucoup… Il y a le ton, mais aussi le type des personnages, et cette façon de conter qui nous entraînent dans une ambiance dont on sent qu'il y aura, au bout, une belle leçon.

Je n'avais pas fait attention au titre ; j'ai donc été d'autant plus agréablement surprise par le déroulement de l'intrigue. Mais si j'y avais prêté attention, je crois que j'aurais tout autant savouré ce texte qui n'est pas sans malice.

Une très belle langue sert l'histoire. Bravo de t'être pliée à cet exercice que je trouve réussi en tous points.

Ce texte fourmille d'inventivité, d'imaginaire. "L'aboiement hargneux" est des plus inattendus... J'ai trouvé ce conte très dense, au sens positif du terme. Chaque détail compte, chaque mot… Encore bravo !

Au plaisir de te relire.

   Anonyme   
27/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour

Une bonne lecture matinale que cette nouvelle bien amusante
et qui se déroule pas loin de ma région : Luzy étant aux confins
de mon département.
Deux expressions : alla consulter sont bien près l'une de l'autre.
J'ai ri de bon coeur avec cet aboiement intempestif.

Oui, une bonne lecture.

   hersen   
27/12/2019
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Hélas je vais jouer les sons discordants et je m'en excuse, Plumette.

Voilà. je n'ai pas aimé du tout cette nouvelle. Voici pourquoi :

Je me suis lancée dans la lecture sans a priori, le titre étant suffisamment neutre pour que l'on puisse être prêt à toutes possibilités, ce qui est un atout.
Mais au fil de la lecture, j'avoue que mon intérêt s'est de plus en plus amenuisé. En effet, la description du bellâtre, ses frasques, son revirement pour se refaire financièrement, à savoir plumer une oie blanche émergeant fraîchement de la perte de son mari, n'a rien de nouveau. Le texte, l'écriture, font même un peu datés, mais je n'ai rien à dire là-dessus, puisque c'est ton choix de narration.
Mais j'ai pu, à chaque étape, anticiper largement ce qui se passerait. Ce qui n'est jamais bon pour maintenir un lecteur en éveil.
Quand je suis arrivée à la sorcière, j'ai craint le pire. J'ai bien fait !
Car ce qui aurait pu relever la nouvelle, à savoir une révélation extraordinaire, se révèle être un tour de passe-passe littéraire. Je n'ai pas ri, pour tout dire, je n'ai même pas compris... qu'il n'y avait rien à comprendre.
La seule chose qui me fait sourire, mais je ne sais pas si tu l'as voulu, est que cet homme aux... abois se transforme, du coup, en vrai homme aux abois. Et du coup, il y avait moyen de travailler le texte dans ce sens. Mais la construction trop linéaire, une chose gentiment après l'autre, empêche trop la surprise.

De plus, mais la veuve en avait sans doute trop gros sur le coeur, ce faisant, elle se prive elle-même des attentions de ce mari devenu chiot fou. En effet, l'histoire ne dit pas si le sortilège est rompu s'il cherche à honorer sa femme.

Sous une autre forme, je pense qu'il y aurait matière à faire plus vivant, plus drôle. Le texte, vu le sujet, manque de rythme et de truculence.

Désolée pour cette fois, à te relire !

   Pouet   
27/12/2019
Bjr,

une histoire assez classique (du moins au début) racontée sur un ton collant bien à l'époque.

J'ai trouvé quelques menus détails:

"Il avait dû congédier ses gens, seule la vieille Léontine qui l’avait élevé était restée par fidélité et parce qu’elle n’avait nulle part où aller."

Léontine reste par fidélité ou parce qu'elle n'a nulle part où aller? Je trouve le "et" un peu étonnant, à mon sens il aurait été plus clair de choisir entre ces deux options diamétralement opposées selon moi, la fidélité (au sens large) étant de rester alors qu'on a autre part où aller justement...

Sinon je trouve que le texte est un brin "cousu de fil blanc", il n'y a guère de "surprises". Si, la "surprise" vient par exemple du fait que la veuve ne pense pas immédiatement à "envoûter" les parties intimes du baron et qu'elle puisse évoquer autre chose au préalable. Le lecteur, lui, aura immédiatement pensé à cette partie du corps.

Enfin, il m'a semblé un peu "facile" d'écrire:

"Léontine ne révéla pas la façon dont elle obtint la petite fiole qui contenait la semence de Titan, le meilleur chien de chasse de la meute du baron."

En effet, on se demande bien à ce moment: "Le plus difficile à obtenir sera la semence de chien. Pour obtenir un meilleur résultat, il faudrait prélever celle d’un chien qui a été en contact avec votre mari." comment elle va bien pourvoir y parvenir et si le narrateur avait pu nous livrer une solution, cela aurait pu être intéressant.

Enfin, je me suis demandé si le "baron assagi et devenu fidèle" avait repris ses aboyants ébats avec la veuve ou pas? Ou bien se contente-t-elle d'une relation platonique?

Au final, j'avoue ne pas avoir été réellement convaincu par ce conte, il m'aura manqué un petit quelque chose.

Au plaisir.

PS: le titre avec ses deux "la" fait un peu redondant.
Pourquoi pas: "Vengeance de la veuve", "La vengeance d'une veuve" ou, plus "osé": "Veuve vengeance ou le chibre canin"...? :)

   ours   
27/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Plumette

J'ai beaucoup aimé le style que vous avez utilisé pour écrire cette nouvelle, le ton un peu suranné et quelques expressions vieillies collent parfaitement à l'ambiance du conte. Si le scénario n'est pas nouveau, je m'y suis bien plu, et j'ai beaucoup apprécié ma lecture.
Mais il m'a manqué quelque chose pour me faire vraiment rire au moment de la chute.

En conclusion, j'ai beaucoup aimé la narration et votre déclinaison du bellâtre coureur éhonté, moins aimé le point final qui dans ce qui s'apparente à un conte ne m'a pas vraiment surpris. Et pourtant je la trouve dans le fond assez juste, si le baron ne perd pas sa virilité, il en perd l'usage puisqu'il fait désormais fuir ses conquêtes.

Et si c'était le baron qui avait été pris d'hallucinations et que lui même avait pris peur de son propre membre, plutôt que la belle qui serait restée ahurie devant le comportement du baron. Enfin, évidemment la fin vous appartient... Merci pour cette lecture.

   Inner   
27/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé ce texte pour le style de récit très maîtrisé. Bien sûr on y retrouve la patte des classiques et le thème confirme l'impression de déjà vu.
Mais il me semble que c'est volontaire et il faut reconnaître la qualité de l'écriture. Et puis le suspense n'est pas spécialement dans les spécialités de ce genre, donc l'aspect prévisible ne devrait pas être trop gênant.
Bravo pour le style.

   farigoulette   
27/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle vengeance digne d'une femme.
Malgré un style affecté et un sujet bien connu, l'humour final donne une note grivoise qui allège le texte.
Bravo.

   Donaldo75   
28/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Plumette,

J'ai eu peur au début tellement le style était à l'ancienne - je suppose que c'est voulu, dans le but de respecter la nature du conte - mais l'histoire a commencé à prendre de l'ampleur au fur et à mesure de son développement. Il n'y a pas de longueurs inutiles, pas de circonvolutions stériles, pas d'effets artificiels, juste de la bonne vieille narration de conte. Quant à la fin de l'histoire, elle va bien avec le reste et tout est bien qui finit bien sans choquer le lecteur. Même la morale est sauve.

   poldutor   
29/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Plumette
J'ai beaucoup apprécié cette très amusante nouvelle qui conte la punition d'un phallocrate invétéré. Une question cependant: le charme qui empêche Monsieur de "conclure" agit-il en dehors de la couche conjugale, ou chaque fois que Monsieur est turgescent ? Si c'est le cas, Madame se serait également punie...
Écriture à la manières des contes des 1001 nuits, le suspense est là : qu'elle sera la punition..?
Bravo pour nous avoir amusé.
Cordialement.
poldutor

   GillesP   
1/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cette nouvelle s'inscrit davantage, selon moi, dans la tradition du fabliau que dans celle du conte, en raison de son ton volontairement léger quoique suranné, ainsi que de son sujet, volontiers grivois. Si le sujet ne m'a pas touché plus que cela, j'ai en revanche apprécié le style, car tu es parvenue, de mon point de vue, à faire un pastiche non caricatural de l'écriture propre au conte de fées. Tu en reprends les invariants avec souvent de légers pas de côté, ce qui provoque le sourire de ton lecteur, sans que pour autant on puisse parler d'une véritable parodie de conte. Oui, voilà ce que j'ai trouvé assez fin dans ton texte: c'est un pastiche amusé davantage qu'une parodie.
Au plaisir de te relire.

   Sylvaine   
1/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Nouvelle très amusante, écrite dans la veine des contes d'antan, dans un style légèrement vieilli qui fait merveille ( c'est un compliment.) Cette grivoiserie pleine de légèreté m'a fait songer à la tradition des fabliaux, et la punition du mari infidèle est vraiment bien trouvée.
Un seul tout petit reproche : je ne trouve pas que l'expression "je me suis mise dans un beau pétrin convienne à si noble dame.

   Luz   
4/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai bien aimé ce conte, plein d'humour et très bien écrit.
Je me dis que cela ferait une très bonne base pour une bande dessinée ; ce devrait être assez rigolo...
Peut-être la fin pourrait être retravaillée.
En tout cas, bravo !

Luz

   plumette   
8/1/2020

   Annick   
4/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai beaucoup aimé ce conte espiègle, bien écrit, et où l'inventivité et l'imagination de l'auteur font merveille.
Le récit est bien construit, la syntaxe est parfaite, le vocabulaire, tout en étant simple, est dense et bien choisi.

Cette histoire habilement mise en scène m'a tenue en haleine jusqu'au bout.

Vous avez su capter mon attention et plus encore captiver la lectrice que je suis.

Un vrai beau texte qui m'a fait sourire.

Bravo !

   Anonyme   
3/7/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup aimé cette histoire...la fin est excellente!

Pauvre homme quand même!

Pourquoi l’infidélité est-elle toujours blâmée? Si j'étais lui, j'obligerais madame à assouvir ses fantasmes! JE suis sûre qu'elle supplierait alors pour qu'il aille voir ailleurs!


Oniris Copyright © 2007-2023