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Horreur/Épouvante
Sanderka : Le couteau
 Publié le 26/03/08  -  7 commentaires  -  9583 caractères  -  124 lectures    Autres textes du même auteur

Cette histoire est dédiée à tous ceux qui furent un jour les seuls à ne pas être comme les autres.


Le couteau


Il habitait une ville qui ne se distinguait des autres que par sa situation géographique. Un agglomérat d’habitations reliées entre elles par le ciment d’une société qui avait de moins en moins la couleur de l’espèce humaine.


Il avait un travail quelconque. Cela aurait pu être dans une usine, un bureau, une mine, un hôpital ou dans tout autre lieu où le temps se monnayait par tranches de centièmes d’heure. Son entourage professionnel ne se différenciait d’aucun autre. Toujours ce même groupe composé de personnalités plus ou moins affirmées, à la compétence professionnelle inégale.


Pourtant, dans cette société tournant parfaitement en rond, un détail léger ne manquait pas de mettre notre héros mal à l’aise. Nul dans cette ville n’omettait, le matin en s’habillant, de glisser à sa ceinture un étui qui gardait au chaud la lame inoxydable d’un couteau dont l’usage va vous être raconté.


Chez lui, la fenêtre qui normalement devait le relier au monde brillait par son absence. Vous le devinez, je ne veux pas parler ici d’un quelconque œil-de-bœuf, mais de cette lucarne qui rattachait virtuellement tout individu en l’imbibant d’images qu’il était de bon ton de confondre avec la réalité.


Tant qu’il ne quittait pas son appartement, notre héros pouvait aisément fuir cette réalité. Par contre, les choses se gâtaient lorsqu’il se retrouvait sur son lieu de travail.


Les premières heures s’écoulaient sans que rien de choquant ne se passe. On se disait bonjour, en se serrant la main ou en se faisant la bise, c’était selon l’appartenance sexuelle et le degré d’affinité. Puis on s’attelait à la tâche. Les visages souriaient plus ou moins, on parlait parfois de ce que l’on avait fait la veille au soir après le boulot, le genre de banalité que l’on se force à vomir pour empester le silence.


Lorsque la grande aiguille de l’horloge venait se planter devant lui un quart d’heure avant la première pause de la journée, il sentait une main invisible faire un nœud avec son estomac. Les quinze minutes le séparant de cet instant voyaient perler sur son front le trop plein d’une angoisse dont il n’arrivait jamais à se débarrasser entièrement et qui lui glaçait les os.


La pièce, aménagée pour que le personnel puisse souffler, avait pour gardien deux énormes armoires dont la fonction unique était de servir à tout visiteur une boisson chaude de son choix. Quelques tables hautes parsemaient l’espace de la rondeur de leurs plateaux accompagnés de tabourets. Les murs avaient la pâleur d’un nouveau venu, la blancheur inhospitalière d’un cabinet médical, la froideur d’un marbre dont on aurait fait une tombe.


Comme à leur habitude, chacun prit une boisson chaude. Chacun s’installa à sa place, posa son gobelet devant lui, échangeant avec son voisin des plaisanteries plus ou moins faciles.


Puis le rituel commença.


Peu importe qui était le premier, cela variait d’un jour à l’autre. Aujourd’hui, ce fut un jeune homme qu’il était habituel de voir passer dans les couloirs sans que l’on sache clairement quelle était sa fonction.


Il sortit le couteau que cachait l’étui à sa ceinture. C’était le genre de couteau dont la lame mobile se logeait dans le manche lorsqu’elle se sentait inutile.


D’un petit coup sec contre le rebord de la table, il la fit sortir de l’endroit où elle dormait puis la déplia complètement jusqu’à ce qu’on entende le clic caractéristique du cran de sûreté. Il saisit le manche de la main droite, posa son avant-bras sur la table, la paume vers le haut. Il plaça la lame à quelques centimètres du pli du coude et d’un mouvement lent et appuyé se fit une incision longue de sept centimètres, juste assez profonde pour permettre au sang de perler. Il en fit une seconde parallèle à la première, une troisième, une quatrième et allait entamait la cinquième lorsqu’il se ravisa et préféra avaler une gorgée de café.


Ceux qui étaient présents dans la pièce ne semblaient pas choqués par la scène. Au contraire, ils imitèrent le jeune homme, sortant leur lame sans aucune retenue et lacérant leur épiderme aux endroits de leurs corps que la pudeur permettait de montrer en public.


La profondeur de la coupure permettait de discerner si on avait en face de soi un « couteur » de longue date ou un novice. Alors que le premier ne s’infligeait aucune perte de sang, le second frisait parfois l’hémorragie lorsqu’il n’était pas en veine, ou plutôt, lorsque sa lame en rencontrait une.


L’état des lésions apprenait également à un observateur attentif le degré d’hygiène de celui qui se taillait. Une simple écorchure proprement désinfectée chez l’un se trouvait rapidement purulente chez l’autre.


Puisque le rituel était quotidien, vous comprendrez aisément qu’il n’était pas rare d’apercevoir des individus affligés de blessures repoussantes.


Notre héros, lui, ne comprenait rien. Plus d’une fois, il tenta de les raisonner afin qu’ils abandonnent cette pratique avilissante. Il essaya de les faire réfléchir aux conséquences désastreuses d’un tel comportement, de leur faire admettre qu’ils n’en retiraient aucun plaisir, de sensibiliser les plus avares aux préjudices financiers d’un tel penchant. Mais rien n’y fit.


Cela contribua seulement à instaurer dans son service une ambiance exécrable qui ne fut pas du goût de ses supérieurs.


Il fut convoqué par sa direction. On le reçut dans un bureau, très cordialement, puis un professionnel des relations humaines chercha à déceler dans le vécu de notre héros le moment qui déclencha cette aversion maladive envers les « couteurs ». Parallèlement, comme on ne trouva nul reproche à lui faire sur la qualité de son travail, au lieu d’un blâme on l’obligea à consulter un psychologue.


Au départ notre héros trouva que la décision était de bon augure.


Il allait se retrouver face à un spécialiste du fonctionnement humain qui partagerait sans aucun doute sa vision des choses. Ceux qui faisaient des sciences humaines leur métier ne pouvaient en effet prôner l’empathie d’un côté et l’automutilation de l’autre.


Le psychologue choisi n’admit pas le point de vue de notre héros et trouva qu’il était surtout de son devoir de le lui changer.


Ce qui nous amène à rappeler cette règle élémentaire qu’il est utile de connaître en cas d’urgence : ne jamais contredire un congénère surtout s’il est persuadé de sa supériorité intellectuelle.


Notre héros écouta donc attentivement le thérapeute, hochant de temps en temps la tête, histoire de lui montrer qu’il approuvait son raisonnement. Puis une fois la séance terminée, il s’empressa de regagner ses pénates, jurant et pestant contre ce représentant du corps médical qui avait tenté de le convaincre de l’innocuité de la lame d’un couteau dans une société civilisée telle que la leur.


Suite à cet entretien, il avertit ses employeurs de son intention de quitter la ville. Comme les bons éléments même psychologiquement instables ne couraient pas les rues, il fut convenu de changer cette idée de démission en mutation de plein gré.


Notre héros déménagea dans une ville qui ne se distinguait que par… son éloignement géographique. Son travail resta quelconque. Quant à son entourage professionnel, toujours ce même groupe composé de personnalités plus ou moins inégales à la compétence professionnelle affirmée (ou quelque chose dans le genre).


Son premier jour débuta aussi agréablement qu’un pot de Nutella qu’on viendrait d’entamer. Il avait tout de suite remarqué que nul au sein de sa nouvelle équipe ne portait d’étui à la ceinture. Ce simple fait le rendit si jovial, si sociable, si sympathique qu’il ne lui fallut qu’une heure pour donner l’impression d’avoir toujours été là.


Au moment de la pause du matin, il alla jusqu’à offrir le café à tous ceux qui faisaient partie de son service. Devant le distributeur automatique, il était en train de compter sa monnaie lorsqu’il aperçut la standardiste qui les avait rejoints. Il n’était plus à une boisson près et l’accueillit avec un grand sourire. Il fut intrigué quand elle sortit un paquet de sa poche à peine plus grand qu’une grosse boîte d’allumettes. Comme il ne voulut pas paraître niais, il fit celui que l’objet n’intéressait pas et offrit à chacun son gobelet. Arrivé au tour de la standardiste, il tendit la boisson comme aux autres, mais ne put cette fois empêcher son œil de venir se poser avec insistance sur le paquet qu’elle avait en main. Elle interpréta mal ce regard et lui demanda :


- Tu en veux une ?


« Une quoi ? », pensa-t-il très fort mais sans oser le verbaliser. Il allait répondre un mensonge quand un jeune homme qui s’occupait de la gestion des dossiers interpella subitement l’employée.


- Je te rappelle que tu m’en dois une avant.


Notre héros trouva là une échappatoire. Il lâcha aussi naturellement que possible :


- Si tu lui en dois déjà une, tu me l’offriras un autre jour. Ce n’est pas grave.


La standardiste le regarda, charmée par son dévouement, puis se tourna vers celui qui réclamait son dû.


- Ok. Va te mettre en place.


Le jeune homme alla se placer à l’autre bout de la pièce. Puis, dos à tout le monde, il enleva sa chemise pour se retrouver torse nu.


La standardiste sortit alors de sa mystérieuse boîte une fléchette parfaitement aiguisée. Elle prit le temps qu’il fallait pour viser, fermant un œil, le bout de la langue coincée entre les dents. Enfin, d’un simple mouvement du poignet, elle lança l’objet qui alla se planter entre les omoplates de son collègue, sous les acclamations enthousiastes des autres qui commençaient déjà à se dévêtir.



 
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   Souvarine   
26/3/2008
La vie morne, l'aliénation au travail, la perte de valeurs, les échappatoires pour mieux vivre dans notre société sont dans ce texte bien mis à la surface par l'automutilation et l'autodestruction avec des sévices corporels qui paraissent naturels à certains sauf à notre héros, qui lui prend du recul par rapport à la société en la fuyant aussi. L'alcool, les psychotropes, moins spectaculaires, sont remplacés par des entailles à même la chair. Ce texte montre la déchéance des individus devenus incapables de réfléchir sur soi et qui fuient la difficulté de la vie réelle. Voila ce que j'ai ressenti de ce texte qui m'a fait penser au film Fight Club. (Désolé si la référence n'est pas à ton goût).

   strega   
26/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Original, c'est le moins qu'on puisse dire. Cependant, l'attitude "des autres" est soit "tros grosse" soit pas assez exagérée.

J'aurais aimé connaitre les explications (justifications ?), le pourquoi de ces actions, mais de la part des personages eux-mêmes.

A l'inverse de Souvarine, peut-être que cette façon de vivre (qui existe) n'est pas une manière de fuir, mais de faire fuir symboliquement ce qui ne va pas, ce qui perturbe, une forme de purification par le sang ou la douleur. Sans comprendre cette façon de faire, je peux l'admettre logiquement autant que se plonger dans le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut pour entendre parler du chocolatier du coin plutôt que de l'actualité...

Mais je retiens malgré tout l'originalité et la tentative.

   widjet   
26/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Singulier en effet. Cela m'a fait penser à un film scandinave qui s'appelle NORWAY LIFE qui montre une société lobotimisée, conformiste, sans couleur, sans saveur, sans personnalité bref morte pour ainsi dire. C'est assez bien rendu dans l'ensemble mais pas assez jusque boutiste, presque frileux à mon goût. Là où j'attendais que l'auteur aille plus loin dans l'absurde et l'aliénation mentale, Sanderka (un auteur à suivre de par sa singularité je précise quand même) met "le frein à main".
C'est dommage et je suis resté sur ma faim.

Au niveau style, ça se lit bien et à part quelques comparaisons saugrenues ( Son premier jour débuta aussi agréablement qu’un pot de Nutella qu’on viendrait d’entamer ), rien de choquant ou de maladroit.

J'attends avec curiosité une autre nouvelle dans le même genre mais plus complète, plus dense.

Widjet

   Pat   
13/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
C’est un univers particulier qui est décrit là. J’ai tout de suite pensé à de la science fiction, dans le style : contexte froid, très déshumanisé. Cette déshumanisation touche les humains alors que, paradoxalement, les objets se personnalisent (« avait pour gardien deux énormes armoires dont la fonction unique était de servir à tout visiteur une boisson chaude de son choix » ; « la lame mobile se logeait dans le manche lorsqu’elle se sentait inutile » ; « il la fit sortir de l’endroit où elle dormait » ; « Les murs avaient la pâleur d’un nouveau venu »).
Cette inversion donne un effet curieux, assez déconcertant. D’autant plus que le ton est factuel, même si de-ci de-là, pointe un certain humour [notamment dans les comparaisons « Les murs avaient la pâleur d’un nouveau venu, la blancheur inhospitalière d’un cabinet médical » (jeu de mot intéressant : inhospitalière/médical), non dénué d’effet poétique ( « le genre de banalité que l’on se force à vomir pour empester le silence. » ; « Un agglomérat d’habitations reliées entre elles par le ciment d’une société qui avait de moins en moins la couleur de l’espèce humaine. »].

J’aime bien l’idée qui sous-tend ce récit : un ultime représentant « humain » qui vit en décalage avec le reste de ses congénères, conditionnés par une réalité vis-à-vis de laquelle ils n’ont plus aucun recul, aucun sens critique. Seule la souffrance infligée par ces rituels morbides semble leur apporter quelque chose qui les rend vivants (un sursaut d’humanité en quelque sorte). C’est assez effrayant comme vision futuriste du monde, mais d’une certaine manière assez en phase avec certaines tendances actuelles.

Toutefois, le récit aurait gagné à être plus étoffé. Même si la structuration (les paragraphes courts, les passages entre les scènes assez rapides) est en relation avec le thème développé, elle laisse, malgré tout, pas mal de zones d’ombre sur le contexte et surtout d’éléments convaincants. Ainsi, ce passage : « Plus d’une fois, il tenta de les raisonner (…) de sensibiliser les plus avares aux préjudices financiers d’un tel penchant. Mais rien n’y fit. » Ça manque de force et paraît peu plausible. Bien que ces pratiques le révoltent, il n’utilise pas des moyens qui pourraient avoir un impact. Il pourrait :
- soit être très affecté et dans l’impossibilité de réagir. Mais à ce moment-là, on devrait pouvoir ressentir sa détresse (ses émotions ne sont apparentes qu’à un seul moment, très bref).
- soit utiliser des moyens qui seraient plus efficaces pour lutter contre ces pratiques.

Par ailleurs, l’écriture comporte des maladresses. En particulier :

- Des fautes de concordances de temps [ « Comme à leur habitude, chacun prit une boisson chaude. (…) Puis le rituel commença. » (Comme à son habitude ; commençait.) ; « Peu importe qui était le premier, cela variait d’un jour à l’autre. Aujourd’hui, ce fut un jeune homme qu’il était habituel de voir passer » (c’était un jeune homme) ; « Ceux qui étaient présents dans la pièce ne semblaient pas choqués par la scène. Au contraire, ils imitèrent le jeune homme » (semblèrent/imitèrent ou semblaient/imitaient (moins bien)) ; « On le reçut dans un bureau, très cordialement, puis un professionnel des relations humaines chercha à déceler dans le vécu de notre héros le moment qui déclencha cette aversion » (avait déclenché).]

- Des expressions maladroites, lourdes [« Les premières heures s’écoulaient sans que rien de choquant ne se passe. » ; « Ce simple fait le rendit si jovial, si sociable, si sympathique qu’il ne lui fallut qu’une heure pour donner l’impression d’avoir toujours été là. » ; « Pourtant, dans cette société tournant parfaitement en rond, un détail léger ne manquait pas de mettre notre héros mal à l’aise. » (un léger détail) ; « d’une angoisse dont il n’arrivait jamais à se débarrasser entièrement et qui lui glaçait les os. » (L’angoisse qui glace les os, ça fait bizarre… ce n’est pas la sensation qui convient… cette dernière proposition ne me semble pas utile) ; « avait pour gardien deux énormes armoires dont la fonction unique était de servir »]

- Une propension à rajouter des détails explicatifs qui paraissent redondants ( « Chez lui, la fenêtre qui normalement devait le relier au monde brillait par son absence. Vous le devinez, je ne veux pas parler ici d’un quelconque œil-de-bœuf, mais de cette lucarne qui rattachait virtuellement tout individu en l’imbibant d’images qu’il était de bon ton de confondre avec la réalité. »).

- Les interventions de l’auteur qui change l’énonciation ( « dont l’usage va vous être raconté. » ; « Vous le devinez, je ne veux pas parler »)

Malgré tout certaines expressions sont beaucoup mieux tournées et plutôt agréables, ce qui me permet de penser que l’auteur possède les capacités pour améliorer son écriture ( « Les murs avaient la pâleur d’un nouveau venu, la blancheur inhospitalière d’un cabinet médical, la froideur d’un marbre dont on aurait fait une tombe. » ; « Un agglomérat d’habitations reliées entre elles par le ciment d’une société qui avait de moins en moins la couleur de l’espèce humaine. ».

Je relèverai, pour finir, une erreur (qui n’est pas très importante pour qui ne connaît rien à ce domaine) : un psychologue n’est pas un représentant du corps médical (un psychiatre, le serait lui).

Une réécriture de cette nouvelle pourrait lui donner beaucoup plus de force (simplification de certaines expressions (par la ponctuation, par exemple, pour éviter les nombreuses relatives qui alourdissent les phrases), développement narratif (donner plus d’éléments contextuels, insister davantage sur les ressentis, émotions du personnage)) d’autant plus que le thème est intéressant.

   Garance   
16/4/2009
Caricature de l'univers carcéral, pardon professionnel. Des images fortes... Expliquer pourquoi le personnage ne se coule pas dans le moule serait valider les abbérations de tout système bien rodé.
Garance ; une lectrice heureuse de ne se consacrer qu'à des activités librement choisies.

   Anonyme   
23/2/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Pour ma part, je trouve cette nouvelle assez moyenne malgré de visibles efforts. Le sujet n'est pas vraiment crédible car avoir un travail où les employés se mutilent n'est déjà pas commun mais partir de ce boulot pour directement en trouver un autre où les employés font la même chose c'est tout de même un peu gros. De plus, je trouve que le fait d'appeler le personnage principal " notre héros" est un très mauvais choix et le répéter une ligne sur quatre ( je grossi un peu ), l'est tout autant. Pardonnez ma franchise et prenez la pour une critique vous permettant de vous amélioré car je sens que vous avez néanmoins du potentiel. Amicalement.

   cherbiacuespe   
27/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Les moutons de Panurge ! Ou une satyre des modes, quelle que soient ces dernières. En tout cas c'est efficace !

Le choix du ton, du mode, du verbe, la simplicité du récit, la longueur tout est bon et bien fait dans cette histoire. rien de plus à commenter !


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