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Humour/Détente
solidane : Ce matin, un héros… a tué un auteur
 Publié le 23/06/09  -  16 commentaires  -  9490 caractères  -  86 lectures    Autres textes du même auteur

Hommage à tous ceux qui lisent, qui commentent, qui évaluent. Mais hommage aussi à Selenim qui fut un précurseur.


Ce matin, un héros… a tué un auteur


Il a pris la route, tôt le matin.


- Il a pris la route ? Par quel bout ?


Ne commencez pas, j’entends par là, qu’il s’est mis en chemin de bonne heure.


- Route ou chemin ? Il importe d’être précis. En outre, de qui parle-t-on ?


Il est vrai que j’ai omis de préciser qu’il s’agissait de Marc. Pour le reste, comment dérouler un récit, et mieux, le rendre captivant, s’il faut s’interroger sur chaque mot. Que m’auriez-vous fait remarquer, si j’avais dit : « il a taillé la route, tôt le matin » ?


- À coups de canif, de serpe, de machette ?


Quel humour !


À signaler que j’ai parfaitement écrit « de bonne heure » :


- Qu’est-ce qu’un chemin de bonheur, m’eussiez-vous susurré ?


J’en perds le fil de mon histoire, et j’aperçois Marc, qui ne m’a pas attendu. Il a déjà parcouru un bon kilomètre.


- Et à quoi reconnaît-on un bon kilomètre d’un mauvais ?


Flûte, ça va ! Son train n’attendra pas. Ce rendez-vous est si important. Il me faut impérativement le rattraper, sinon comment savoir la suite. J’ai couru alors comme un dératé jusqu’à enfin me retrouver à sa hauteur. Marc ne semble pas m’en vouloir du retard pris. Qu’on connaisse ou non son devenir lui importe peu. Seule cette entrevue compte. Son avenir en dépend.


- Il est vrai aussi que quand on a des « ratés », on va plutôt moins vite. Quant à la hauteur de Marc, vu qu’on ne sait rien de sa taille, il est difficile de juger de la difficulté de l’exercice.


Bla, bla, bla ! Marc est épanoui, il sourit en voyant se profiler la gare. Nous parcourons les derniers cent mètres à un train d’enfer.


- Simplement… en passant… Vous êtes donc déjà dans le train, alors à quoi bon, si on a bien compris, se précipiter en courant vers la gare ?


La sonnerie si caractéristique vrille l’air, la motrice freine et s’arrête un peu brusque. Marc, qui possède déjà son billet, se précipite vers un wagon. Et moi, stupidement, je n’ai pas pensé à me munir d’un titre de transport. Fort heureusement, il n’y a pas foule, et la file d’attente se réduit à ma modeste personne.


- Si modeste que cela ??? Et la motrice ? Suivie des wagons, on imagine ?


Pas le temps de vous répondre, je n’ai que celui de bondir dans le compartiment pour enfin m’asseoir près de Marc. Il a tourné son visage vers la vitre et semble absorbé par le paysage. Il ne se préoccupe pas de ma personne, c’est aussi bien comme ça. Il m’étonne ; il est vrai que je ne le connais guère. Son éternel sourire figé ! Serait-il un peu niais ? Que cache cette désinvolture ? A-t-il donc une âme, il semble si vide, bien qu’intensément accaparé par ce qu’il appelle son rendez-vous. Ce face à face auquel il se prépare ne semble vraiment pas le préoccuper, il est manifestement serein. Je sais qu’à sa place je serais moins rassuré.


- En parlant de place, chacun la sienne. Toi, tu racontes ; tes états d’âme nous importent peu. C’est Marc qui nous intéresse. À moins qu’il n’y ait pas d’histoire. Autant le dire, on en trouvera d’autres.


Je ne tiens pas à polémiquer avec vous. Qu’en sais-je moi s’il y a une HISTOIRE, je ne fais que suivre mon héros, c’est à peine si je le connais. Je n’ose même pas l’interroger sur ce fameux rendez-vous.

Nous traversons des villages endormis dans une campagne luxuriante et ensoleillée. Il est encore tôt, un soleil blafard et enjoué arrose le paysage. Je n’ai rien d’autre à faire que d’observer Marc et d’attendre.


- Oui, bon ! Peut-être qu’elle est vraiment comme ça la campagne.


Le convoi franchit un large fleuve, et déjà s’amorce la banlieue d’une grande ville, terminus probable de ce voyage.


- Un convoi, quel convoi ?


C’était pour éviter de répéter « le train » ! Les premiers ensembles pavillonnaires font place à des structures plus hautes. Périphérie grise qui contraste sévèrement avec les prairies que nous venons de quitter. Marc s’en soucie toujours aussi peu. Son sourire ne l’a pas quitté. De puissantes mâchoires mordent les roues des wagons pour les stopper gare Saint-Lazare.


- Ainsi donc, vous veniez de l’ouest. Un peu tard pour le faire savoir, mais bon ça ne nuit pas nécessairement à la cohérence de l’ensemble.


Le pas précipité de Marc sur le quai. Pas le temps de prendre un café, ni même de décrire l’ambiance enfiévrée du hall.


- Ah bon, sont tous malades, une épidémie ?


C’est ça ! De peste ! Les voyageurs gisent à même le pavé, les corps tressaillent, convulsent, tressautent ! Quant à Marc et moi nous les enjambons, aucun égard pour ces êtres en souffrance. Saut dans le bus 26, direction Parc des Buttes Chaumont. Trajet rapide, guère plus de vingt minutes. Paris dort encore, alors que s’ouvrent les premières devantures et que s’élèvent les voix reposées et pourtant déjà énervées dans l’air frais du petit matin.


- Tu aurais pu écrire : Paris roupille mais Paris houspille. C’eut été plus court et puis ça aurait eu du chien.


Arrêt et descente station Botzaris, nous longeons les grilles du parc. Dans dix minutes, il sera neuf heures. Probablement l’heure du fameux rendez-vous à en croire le coup d’accélérateur donné par Marc.


- Parce que maintenant, vous êtes en voiture. Difficile de s’y retrouver, reconnais-le ? Ça devient un vrai guide sur les moyens de transport dans l’hexagone.


Tout ça devient un peu fastidieux, et pour le compte, je commence à douter de l’intérêt de poursuivre ce récit. Faites vos commentaires après s’il vous plaît ; ça me facilitera l’écriture. Quant à « s’y retrouver ». Nous sommes aux Buttes Chaumont, il me semblait l’avoir dit ?

Marc s’arrête devant un immeuble à la façade insipide. Sur une plaque fixée au mur, on peut lire « Éditions Osiris », siège parisien. Ainsi donc Marc écrit, ce n’est pas une mince surprise pour moi qui tente en vain de conter son aventure.

Je le vois passer la porte d’entrée ; je le suis, peu rassuré. Il échange quelques mots avec une jeune femme à l’accueil. Elle lui indique une porte double au fond, un peu sur la gauche.

Toujours sûr de lui, son éternel sourire aux lèvres, il se dirige vers la pièce indiquée, pousse le battant et y pénètre. Là je m’arrête, c’est son rendez-vous après tout ! Pourtant par l’entrebâillement, je ne peux résister à la tentation de jeter un œil.

Une quinzaine de personnes sont assises autour d’une table ovale, elles devisent gaiement, s’interpellent souvent et portent de curieux noms : Macolère, Triton, Xwrite, Deco76…

Marc, très à l’aise, prend la parole sans même qu’on l’y ait invité et le silence se fait.


- Voilà, je m’appelle Marc, je viens de Livarot. Je suis votre héros… à votre disposition. C’est relativement simple ; faites de moi ce que vous voulez, mais sachez que je ne travaillerai qu’avec les meilleurs d’entre vous. Je peux vivre, partir d’où vous le souhaiterez, mourir à l’occasion, mais faites-moi rire, rêver, que sais-je encore. Surprenez-moi, et surtout surprenez-les !


Je suis abasourdi ; c’est peu dire que je de l’avouer ! Un voile noir, blanc, peut-être orange, passe devant mes yeux ; mais enfin, ça n’a aucun sens ! Marc est mon héros. J’ai à peine eu le temps de lui donner corps, de m’y intéresser, de lui laisser une première liberté indispensable, que déjà il me fuit. J’ai encore beaucoup de choses à lui… les mots me manquent. Comprenez-vous ? C’est totalement déraisonnable de sa part, qui comprendrait ?


- Arrête ! Tu vas nous faire pleurer. Sans rire, regarde ce que tu en as fait de ton personnage en près de deux pages. Il a pris le train, en est descendu, puis ce fut le bus. Un peu court non ? On ne connaît rien de son épaisseur, de son projet. Tu l’as cru écrivain, il est héros. Il y a eu une épidémie, combien de morts, quid des services alertés ? Rien n’est développé, tout n’est que promesses. Et nous, on te fait confiance, on t’attend, on t’espère. Non arrête-là, abandonne, fais autre chose !


******


- Pas d’accord, s’il est vrai que l’histoire est un peu pauvre, c’est pas si mal écrit. J’ai attendu ce rendez-vous quand bien même il m’a un peu déçu. (Bien – Bienvussa).


- Eh bien moi je n’ai pas accroché. Trop confus et porté par un style simpliste, pire mal maîtrisé. L’idée n’est pas mauvaise mais elle aurait gagné à un suspens mieux étayé. Désolée, mais ça passe pas. (moyen – Estcetoi).


- Bien au contraire, je trouve cette fable assez excitante. Sur le style, c’est vrai, pas très réussi. Mais bon, il y avait une idée. Une lecture que je recommande à tous. (Faible – Widejumbo).


- Bof ! (Kanseje).


- Moi j’ai aimé. Il est vrai qu’après la banalité du trajet ferroviaire, j’espérais une plongée dans un monde assez fantastique. Le développement m’a un peu désanchantée, mais après tout il restait « inattendu ». Par contre cette accumulation de moyens de transport m’a fatiguée : pedibus, train, bus, voiture, manquent plus que le sous-marin, la navette spatiale et le cerf-volant. (Moyen - Xwrite)


- Je ne mettrai pas exceptionnel, mais je me suis bien amusé. (Très bien – Richard).


******


À ce stade du récit, mon héros vivra, mais moi ?

Il me semble préférable d’ouvrir un lieu de paroles et de plume à tous ceux que j’ai oubliés dans ces quelques dernières lignes, comme à ceux dont j’ai un peu usurpé et malmené les commentaires. Marc n’avait que relativement peu d’importance après tout, il ne servait qu’à me rapprocher de vous…



 
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   widjet   
23/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Moui. Bien tendre tout ça. Trop sage. Je m'attendais à plus de délire, plus de trouvailles, plus de mordant. Solidane, y'avait moyen de plus se lâcher, non ?

Merci pour le clin d'oeil néanmoins.

Widjet

   Anonyme   
23/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
L'idée est très bonne, courir après son héros, le pister pour faire connaissance avec lui, imaginer qu'il est bien réel et que son auteur le découvre au fur et à mesure dans sa vie c'est bien vu et ça ouvre des perspectives.
"À ce stade du récit, mon héros vivra, mais moi ?" par contre cette phrase me laisse perplexe. Je ne la comprends pas.
Bonne continuation solidane, et au plaisir !

   nico84   
23/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien l'idée et les commentaires à la fin nous lie un peu au récit (Selenim fut bien le précurseur).

Comme widjet, j'aurai voulu plus de folie. J'ai adoré les réflexions en italiques et j'aurai aimé que tu gardes cette idée jusqu'à la fin. C'est léger mais te connaissant tu aurais pu encore aller plus loin.

Original, bravo. Bonne continuation.

   Anonyme   
23/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Selenim fait des émules ! Bonne idée que ce "décorticage" d'un texte amenant des commentaires le plus souvent aussi divers que variés... Pour ma part je trouve celui ci Bien sous tous rapports !

   Anonyme   
23/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Donc l'écrivain son héros et les commentateurs, revisités.
Ca se lit avec un petit sourire mais sans plus.
Il y a des pointes d'humour mais pas assez exploitées des idées pas assez poussées, les réflexions en italiques il me semble que c'ets plutôt ce que l'auteur ne s'autotise pas à cause justement du regard des autres non?
Pour les jeux de mots il y a du bon et du moins bon... Un peu de facilité.
Le tout est distrayant, merci pour ce moment.

Xrys

   florilange   
23/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bizarre, bizarre... Même le titre. Le héros n'a rien tué puisque, fort heureusement, Solidane est toujours là. La petite promenade bien écrite était amusante. Elle ressemble à 1 joli geste d'amitié, comme pour dire "je suis là, je vous aime & veux être des vôtres". Non? Je peux me fourvoyer mais, selon moi, c'est 1 façon comme 1 autre de se lâcher, quand on est timide. Pourquoi pas de cette élégante façon? (sinon, faut me détromper dare-dare, car je n'aurais rien compris!)
Amicalement,
Florilange.

   Anonyme   
23/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Estcetoi tient la route, le reste...
LOL

Non mais bon, Sarbacane, tu aurais pu aller encore plus loin dans le délire...
Par rapport à Selenim (que tu cites) l'avantage de ton exercice est qu'un texte y est présenté en avant-propos... un texte ou presque une nouvelle dis-donc!

Donc, pour rester cohérente avec ma note à Selenim, je dirais que :

- Texte avant coms = Bonne nouvelle
- La nouvelle en soi, oui, j'ai aimé les incursions de... de qui au fait? de nous ou des correcteurs? mais j'ai pas vraiment d'absurde et pas vraiment de fil en vrai, mais faut dire qu'avec ces lourds qui te coupent tout le temps, pas évident!!!!
- Les commentaires = bof... pas convainquants ou en tout cas pas assez osés, t'aurais pu faire plus... plus vache, plus réaliste...

Enfin bel essai en tout cas!

   Manuel   
23/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un peu d"humour, fait du bien; et ce texte est léger.
J'en redemande

   Selenim   
25/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
L'idée est étonnante mais j'ai vraiment regretté que l'auteur oscille avec trop de superficialité entre l'humour et la réflexion.
Ce texte, il me semble, pourrait très bien "vivre" sans les copies de commentaires finaux.
Cet écrit apporte une réflexion sur la création, est-ce l'auteur qui dirige son écriture ou le contraire. Je suis déçu que l'auteur n'ait pas poussé plus loin son introspection, surement prisonnier de ce sens de l'absurde qui le définit souvent.

Finalement, je me demande si l'auteur n'a pas eu un peu peur de son sujet, comme si trop se livrer dans ce texte pouvait remettre sa motivation d'écrire en cause. La phrase À ce stade du récit, mon héros vivra, mais moi ? est assez éloquente.

Selenim

   DaisyLewis   
25/6/2009
Bonjour
J’ai bien aimé ton texte, car il décrit avec humour les effets secondaires que peuvent avoir les commentaires et les petites plumes sur les apprentis écrivains que nous sommes. Les commentaires sont, malgré nous, au cœur même de l’écriture, au risque d’en perdre sa spontanéité et de ne plus écrire que pour les lecteurs-auteurs d’Oniris. Les « qu'est-ce qu’y vont penser sur Oniris ? » finissent par occulter un peu la création elle-même et freiner les prises de risques.
L’exemple du train est assez révélateur. Pour éviter l’humiliation suprême de la répétition des mots – inimaginable chez tout auteur qui se respecte ! - on trouve des textes farcis jusqu’à la nausée, de périphrases alambiquées là où un synonyme ou bien un simple pronom suffirait largement pour éviter les répétions –oups ! Je voulais dire les redites !
Ces effets sont poussés à un tel point d’en ton histoire que le personnage fuit son créateur pour se proposer en offrande aux écrivains du site. Avec cette étrange question en suspens : Mon héros vivra, mais moi ? Je la trouve remplie de souffrance. Je comprends les doutes, mais s’effacer à ce point, n’est ce pas excessif ?
Je trouve dommage que le héros ne donne pas d’explication sur son attitude. La relation créateur-créature est si intense, que je ne peux pas croire à un tel renoncement sans la moindre scène !
Un agréable moment de lecture. Au plaisir de te lire
DL

   leon   
28/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai trouvé ça sympa. Dommage que ça fasse un peu la lèche à la fin. Encore que si j'avais été cité, je n'aurais peut-être pas râlé !

   Menvussa   
1/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Alors j'ai lu et me suis dit : Merde Cékoissa.
C'est étrange, ça me fait même pas sourire, c'est pas mal écrit mais tout de même... j'ai failli descendre en marche. Et puis sur la fin, je me suis mis franchement à rigoler.

Finalement tu emmène le lecteur n'importe où, tu le perds un peu mais à la fin il se retrouve.

Je ne sais si on peut appeler ça une nouvelle mais c'est un sacré clin d'œil et en définitive, ça me plaît.

Bien - Je crois qu'on me l'a un peu soufflé.

   NICOLE   
11/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
"Tout ça devient un peu fastidieux, et pour le compte, je commence à douter de l'intérêt de poursuivre ce récit"....franchement, moi aussi.
Les commentaires, viennent tant et si bien perturber la lecture (là, c'est voulu!), que l'attention du lecteur finit par ce relacher jusqu'à dissolution compléte (et là, pas sùr que ça soit le but recherché).
Je salut quand même l'exercice de style, à l'évidence compliqué.

   marogne   
3/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bon, je n’ai pas d’humour, et il est peut être top tard pour lire ce type d’histoire. C’est bien écrit, mais je cherche sans doute trop un sens à ce que je lis, ou attend trop que l’on me raconte une histoire qui titillera la raison ou le cœur. Ici malheureusement je n’ai trouvé qu’une blague entre copains, de celles qui m’ont toujours étonné

   Perle-Hingaud   
20/12/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai aimé l'originalité de ce texte, qui fait intervenir le héros (là, c'est normal), l'auteur (déjà plus rare) et le commentateur (ouarf, je m'implique). Ceci donne des passages savoureux, l'auteur perdant le fil de son intrigue, le héros se cherchant un nouvel auteur sans doute plus stable, alors que le commentateur se tait enfin (mort d'ennui ou contrit, l'histoire ne le dit pas). Dommage, la fin n'est pas à la hauteur, je pense que les commentaires sont superflus. La chute aurait été plus percutante, à mon sens, en abandonnant tout ce petit monde à "Surprenez-moi, et surtout surprenez-les ".
Une lecture cependant agréable.

   Anonyme   
21/4/2010
 a aimé ce texte 
Passionnément
Rien que le début, grand éclat de rire ; je ne sais si le petit rosé y est pour quelque chose mais « Quel humour ! » !
« - Ah bon, sont tous malades, une épidémie ? C’est ça ! De peste ! » : enfin un auteur qui tient compte des inepties que (nous) j'écris à propos de son texte.
« Tu aurais pu écrire : Paris roupille mais Paris houspille. C’eut été plus court et puis ça aurait eu du chien. » : oui du chien, oua oua quoi ! Ptain les auteurs, dès qu'on touche à bébé le chien mord ! Et attendez la fin ; ils vont la vouloir à leur manière les coms.
Non, je ne descendrai pas à la station Botz a rit.
« je viens de Livarot » : coulant l'humour !
On se croirait sur Oniris ! « Quel humour ! » ; heureusement je n'ai pas de voisin, sinon chez le psy illico le rigolo.
« Rien n’est développé » : si ! mon fou rire.


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