Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Humour/Détente
Soruf : Le clafoutis de Mamie
 Publié le 01/08/14  -  15 commentaires  -  6490 caractères  -  160 lectures    Autres textes du même auteur

La cuisine et ses tentations.


Le clafoutis de Mamie


La vieille géante saisit une poignée d’humains qu’elle porta au-dessus de la poêle. Mais arrêtant net son geste, elle jeta un œil au fond de la gamelle.


— Mais j’en aurai jamais suffisamment ! s’écria-t-elle.


Son regard s’attarda ensuite sur le livre de recettes, tandis que le contenu de sa poignée, suspendu dans les vapeurs d’huile, s’agitait un peu dans la paume de sa main. « Une douzaine d’humains préalablement lavés et pelés », notait le guide. Dépitée, la vieille géante coupa le feu et laissa retomber les humains dans leur gamelle, ce qui les fit gicler. En remarquant cela, la vieille géante soupira de désolation.


— Même pas frais en plus ! Mais où avais-je la tête ? Et dire que j’en ai besoin pour le clafoutis de demain.


La vieille géante se rinça les mains pour décoller le jus d’humains. Elle allait se rendre chez Napoléon, son éleveur préféré.

La vieille géante sortit en maugréant. La fois précédente, elle avait dû se rendre en grande surface.


— On voit le résultat, presque pourris après trois jours, fit la vieille pour elle-même en secouant la tête.


Le voisin qui se penchait à sa fenêtre, bonhomme et taquin, l’interpella :


— Encore à grommeler, Dame Annabelle ?


La vieille géante leva à peine les yeux vers ce stupide Grolourdon.


— Des humains… pas assez… pas bons…


Grolourdon connaissait bien la gourmandise d’Annabelle pour les humains, et s’amusait de son fameux plat.


— Encore une histoire de clafoutis, n’est-ce pas ?


La vieille géante ne répondit pas davantage et poursuivit son chemin. Elle arrivait chez Napoléon.

L’éleveur l’accueillit avec un large sourire.


— Chère Annabelle, qu’est-ce que ce sera ? demanda-t-il, bien au courant de son péché mignon.

— Trois douzaines d’humains bien frais.

— Vous tombez bien. Venez par là.


Il l’amena au-dessus d’un champ où gambadaient les troupeaux d’humains. La vieille géante aborda un sourire de satisfaction. C’est qu’ici, on les traitait au mieux. À voir leurs belles peaux dorées par le soleil, on était sûr qu’ils étaient élevés en plein air. Ils n'étaient ni gavés ni affamés : il n’y avait ni de trop gras indigestes ni de tout secs qui agressaient le palais.


— Servez-vous, la pria Napoléon.


La vieille géante observa les troupeaux puis débuta la récolte. Les humains, voyant fondre sur eux la main de la géante, s’éparpillèrent en tous sens. Mais la géante était vive. Elle savait les saisir habilement sans trop les abîmer. C’était aisé, d’autant plus que ces idiotes de bêtes s’agglutinaient dans les coins. Il fallait seulement ne pas craindre de se salir les doigts avec leurs déjections.

Une fois achevée la cueillette, la vieille tendit un sac rempli à Napoléon qui effectua la pesée.


— Deux tonnes presque tout rond, déclara-t-il.


La vieille s’acquitta du paiement et repartit.

Arrivée chez elle, Annabelle se remit aux fourneaux immédiatement. Merise devait arriver pour le dîner. Son adorable petite-fille avait la qualité inestimable d’être tout autant friande d’humains qu’elle. Ce soir, elle s’essayait à une nouvelle recette. Elle ferait son fameux clafoutis le lendemain.

La vieille géante reprit les instructions. Elle mit à chauffer l’huile de cachalot dans la poêle, et sélectionna une douzaine d’humains qu’elle fit passer à la passoire pour les rincer. Les bestioles ainsi propres, la vraie difficulté de la recette se présentait. Il s’agissait de peler les humains, c’est-à-dire de leur enlever les poils de cette extrémité en boule qu’ils avaient, sans pour autant l’ôter comme l’indiquaient la plupart des recettes. Pour y parvenir, on pouvait utiliser un chalumeau, mais la vieille opta pour l’économe afin d’éviter les odeurs. Elle cala un premier animal entre pouce et index gauches et le scalpa d’un seul mouvement de la main droite. L’animal réalisa un petit cri strident qui chatouilla les oreilles de la géante. Celle-ci, évaluant le travail, fut satisfaite. Elle jeta dans l’huile crépitant la créature qui fit soudainement silence et prit une teinte rouge vive. Elle recommença onze fois l’opération. Elle compléta ensuite le plat : 800 kilogrammes de pins des Andes, une boîte d’œufs d’autruche, des défenses d’éléphant pour l’assaisonnement.

Tout était prêt lorsque Merise débarqua. La grand-mère et la petite-fille s’embrassèrent tendrement. Elles passèrent à table et discutèrent joyeusement. Elles se régalèrent et décrétèrent que l’opération serait à réitérer. Puis elles évoquèrent le clafoutis du lendemain.


— Dis Mamie, je pourrai t’aider ?

— Bien sûr ma chérie. Il faut bien que tu perpétues la tradition du clafoutis dans la famille, ta mère n’entendant rien à la cuisine. Nous le préparerons ensemble et nous irons au parc pendant qu’il cuira au four.


La petite s’émerveilla à cette idée.

Après le dîner, au lit de la petite, la vieille géante lut une histoire d’ogres mangeurs de lutins.


— Quelle horreur ! s’écria la petite en grimaçant.


Cependant, se remémorant la promesse du lendemain, Merise se laissa gagner par le sommeil. Sa grand-mère l’embrassa sur le front et se coucha également. Toutes deux s’endormirent en rêvant de clafoutis.


Le jour suivant, la fillette se réveilla aux aurores et tiraillée par la faim. Sa grand-mère dormait encore. Que pouvait-elle grignoter en attendant ? Elle ouvrit la porte du réfrigérateur.


— Juste un petit, se dit-elle.


Elle choisit un humain qui se remua un peu pour se dégourdir. Elle le fourra en bouche. Quelle fraîcheur ! Quelle heureuse surprise pour les papilles ! Elle referma le réfrigérateur.


La vieille Annabelle sortit de son sommeil beaucoup plus tard. Elle se dit qu’elle débuterait la journée par un jus de bambou. Mais à l’ouverture du réfrigérateur, elle stoppa.


— Merise, où es-tu ? s’écria-t-elle, suspicieuse.


Il ne restait que trois humains au fond du sac.


— Ici, fit une petite voix depuis le salon.


La vieille géante trouva la petite affalée dans un fauteuil, l’air coupable, de l’écarlate autour des lèvres.


— Toi, alors toi ! gronda la géante en fronçant les sourcils.


La fillette s’élança et l’enlaça.


— Pardon Mamie !


Le cœur de la vieille géante, trop tendre et trop plein d’amour pour la petite, ne pouvait porter de réelle colère. Elle lui caressa ses jolis cheveux.


— Toi, tu es bien ma petite-fille toute crachée ! fit la vieille tendrement.


La petite resserra son étreinte.


— Mamie, ils bougent dedans, ça fait mal au ventre !


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
3/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Excellent ! J'adore ce genre d'absurde démesuré, avec des accents qui me rappellent la geste de Gargantua... Bien sûr, le sel de l'histoire est dans la bonhomie, la tendresse de la grand-mère et de la petite-fille, en contraste avec les tortures qu'elles font subir aux humains.

Nous-mêmes, hein, est-ce qu'on s'apitoie sur le poulet à décapiter pour le déjeuner ?

Cela dit, je trouve qu'il manque quelque chose. La tranche de vie est savoureuse (!), mais j'aurais bien aimé un développement, je ne sais pas, un aperçu sur l'histoire de cet univers, comment on en était arrivé là. D'un autre côté, cela alourdirait peut-être le récit qui, tel quel, passe tout seul. Je ne sais pas trop ce qui me manque, mais j'ai un sentiment de "trop peu".

   Robot   
5/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Belle tranche d'humour. Voilà le fantastique comme je l'apprécie, sans effets extraordinaires, une simple dérive du contexte et on est dans l'étrange. On entre dans l'histoire sans que l'auteur se croit obligé de nous asséner des explications superflues. Il conte un point c'est tout. Au lecteur de se laisser prendre. En plus, l'auteur n'éprouve pas le besoin de nous asséner une morale. Et puis, j'ai adoré cette grand-mère qui, comme presque toutes les grands mères pardonne facilement à sa petite fille un larcin qu'elle n'aurait pas excusé à ses enfants. Si, il y a peut-être une morale finalement: c'est que le péché de gourmandise est bien puni. "ça fait mal au ventre."

   Alice   
1/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte bien agréable à lire, qui fait rire presque honteusement (quand on considère que les gens de notre espèce y finissent dans l'huile ou à danser la rumba dans un estomac). Il est amusant de considérer l'histoire sous deux points de vue: comme elle est écrite bien davantage du point de vue de la géante, on en vient à lui concéder le même genre de tendresse que celle à laquelle nos grand-mères humaines ont droit; en revanche, on peut toujours se transférer vers la conscience des humains qui "giclent" et obtenir, en comprenant dans notre chair les implications des expressions à faire froid dans le dos, une image mentale à la fois repoussante et cocasse :P

Certaines formulations me paraissent un peu maladroites, en particulier l'étrange "L’animal réalisa un petit cri strident qui chatouilla les oreilles de la géante": que fait donc là le verbe réaliser, il me semble bien peu approprié... Mais ce n'est qu'un avis.

Merci pour cette très bonne lecture,

Alice

   Pimpette   
8/8/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément
Comment ne pas dire:"Excellent"!!!

Belle écriture limpide
Sujet singulier et drôle
Dialogues parfaits
Nouvelle courte comme je préfère

Une fin en coup de cymbale efficace!
Je suivrai à la trace vos textes suivants

SOruf vient de recevoir un premier Prix au concours de Nouvelles de EMMAUS
BRAVO!!!

   Pascal31   
1/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une histoire à la fois tendre et horrifique. Un bon point pour le sujet, original. J'aime que l'on ne me donne pas toutes les explications : cela permet à l'imagination de faire le reste du boulot.
A l'instar d'Alice, j'ai tiqué sur la phrase "l'animal réalisa un petit cri" ("émit" aurait mieux sonné à mon oreille), ainsi que sur "prit une teinte rouge vive" ("rouge vif" me parait plus correct).
J'ai également été gêné par deux ou trois éléments qui m'ont fait sourire : j'imagine assez mal la géante, qui peut tenir une poignée d'humains dans sa main, compléter sa recette avec des œufs d'autruche ! Pour elle, ils ne doivent pas être plus gros que des têtes d'épingle et je ne vois pas bien ce que cela ajouterait à sa recette.
Dans le même ordre d'idée, deux tonnes pour 36 humains (3 douzaines), ça me semble un peu léger (avec une moyenne de... 55 kilos par humain !). Mais ce n'est que du détail, cela m'a plutôt amusé, en fait.
L'histoire se lit bien et j'ai apprécié le contraste entre la tendresse et l'horreur qui se mêlent habilement. Un texte qui donne également à réfléchir, dans une certaine mesure, sur la façon dont nous traitons les animaux que nous mangeons... Brrr !

   widjet   
1/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien
C’est plutôt bien écrit, agréable à lire et assez court.

J’ai également apprécié le caractère horrifique assez subtilement distillé (pas de surenchère, c’est bien vu).

Et même si l’idée demeure amusante, je pense que la satire aurait largement pu être plus mordante et plus jubilatoire (en sacrifiant des enfants humains notamment).

Mais ne boudons pas notre plaisir, l’objectif détente est atteint.

Premier texte prometteur à défaut d'être marquant qui mérite encouragement.

Alors, j'encourage :-)

W

   Anonyme   
1/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Craquant et échevelé....

Quelques petites imperfections encore :
- deux fois "la vieille géante" au début. "Elle" aurait suffit la deuxième fois.
- comme "gambadaient", je ne sais si c'est le comportement que j'adopterais chez cet éleveur...
- l'histoire de l'ogre et des lutins, c'est un peu "forcé-téléphoné" je trouve...

Mais j'ai revu plein d'images de mes livres d'enfant (dont celui avec de beaux dessins d'une histoire presqu'inverse, Gulliver...).
Merci de ce conte merveilleux !

   guanaco   
1/8/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Trop d'infos dès les premières phrases et mon imaginaire a fait le reste: un ensemble trop prévisible pour moi.
Mon coté psychopathe aurait préféré une cuisinière plus à échelle humaine cuisinant de l'humain, avec des morceaux et tout et tout...

Je sais, je suis peu recommandable mais suffisamment poli pour remercier l'auteur pour cette pause gargantuesque.
A croquer!

Guanaco

   in-flight   
4/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Merci pour cette part de clafoutis sanguinolent.

Sympathique petit conte qui m'a un peu dérangé (c'est l'effet souhaité en même temps!). En fait, on est pris d'affection pour la relation entre Mamie qui veut faire les choses bien pour sa petite fille et on plonge dans le macabre lorsqu'il s'agit de scalper les humains et des les jeter dans l'huile.
Encore une fois pari réussi si c'est l'effet voulu mais du coup je chancèle un peu à la fin de ma lecture. Peut être je cherche à nier les conditions de vie et d'abattage des animaux qui se retrouvent dans nos assiettes?

Mal aux dents a carnivore ?
N'en devient par herbivore.

   Uranie76   
5/8/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Je vais évoquer ce qui m'a rebuté et empêché d'apprécier à sa juste valeur l'imagination sanguinolente à souhait de l'auteur. Mes mirettes ont trébuché sur des redondances qui ont alourdi la lecture de cette nouvelle : le mot "géante" est répété vingt deux fois, sachant que les mots "La vieille" est répété dix neuf fois, la combinaison "la vieille géante " treize fois..cette lourdeur s'illustre à titre d'exemple dès ce passage.

=========
Dépitée, la vieille géante coupa le feu et laissa retomber les humains dans leur gamelle, ce qui les fit gicler. En remarquant cela, la vieille géante soupira de désolation.

— Même pas frais en plus ! Mais où avais-je la tête ? Et dire que j’en ai besoin pour le clafoutis de demain.

La vieille géante se rinça les mains pour décoller le jus d’humains. Elle allait se rendre chez Napoléon, son éleveur préféré.
La vieille géante sortit en maugréant. La fois précédente, elle avait dû se rendre en grande surface.
=============

Au final, un poil de fluidité m'aurait mieux plongée dans le fond pour apprécier ce conte dans sa globalité.

   Brodsky   
9/8/2014
Commentaire modéré

   Coline-Dé   
9/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour, Soruf
Miam, quel régal ! Je ne sais pas si c'est politiquement incorrect ( cruauté de manger l'espèce humaine) ou politiquement correct : dénonciation de notre côté schizophrène : nos façons de nous nourrir tout en nourrissant des rapports affectifs avec nombre d'espèces animales ( et à cet égard, j'ai particulièrement apprécié la réaction de Merise aux mangeurs de lutins !) ... mais je m'en fiche ! Quand la tambouille est bonne, je me lèche les doigts !
Certes, quelques répétitions pourraient être évitées, mais l'ensemble est si croustillant d'humour que je n'en ferai pas un fromage ( d'ailleurs, pas de fromage après un si délicieux clafoutis)
J'ai ri sans vergogne à :
" Une douzaine d’humains préalablement lavés et pelés », notait le guide. Dépitée, la vieille géante coupa le feu et laissa retomber les humains dans leur gamelle, ce qui les fit gicler. En remarquant cela, la vieille géante soupira de désolation.
— Même pas frais en plus !"

et ça continue avec :
"Deux tonnes presque tout rond"

"Pour y parvenir, on pouvait utiliser un chalumeau, mais la vieille opta pour l’économe afin d’éviter les odeurs. "

Et la morale de l'histoire qui rattrape tout !!!

Sur le détail, outre les répétitions déjà signalées, deux ou trois bricoles me gênent :
L’animal réalisa un petit cri strident

Elle jeta dans l’huile crépitant ( j'aurais dit crépitante)

et prit une teinte rouge vive. ( il me semble que "rouge vif" serait plus indiqué, ou alors "une vive teinte rouge")

" Elle lui caressa ses jolis cheveux." ("elle caressa ses jolis cheveux" ou "elle lui caressa les cheveux" mais les deux = redondance)

Mais encore une fois, je me suis trop amusée pour que ces broutilles gâchent mon plaisir.
Bravo, encore !

   aldenor   
9/8/2014
Je n'entend pas commenter ce texte ; son humour noir me laisse plutôt mal a l'aise ( Mais bon, c'est sans doute l'effet voulu et c'est bien ficelè, puisqu'il est obtenu), je voudrais seulement signaler une petite erreur :

« La vieille géante aborda un sourire de satisfaction. ». On « arbore » un sourire.

   Ellon   
14/8/2014
J'adore ... Histoire courte et macabre et une petite dose d'amour et de tendresse. Effet garantit ! Une très belle recette pour nous faire passer un léger et bon moment. Merci beaucoup

Ellon

   Asrya   
23/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une jolie histoire pleine de "fraîcheur"
Belle idée, amenée par un style sans fioriture qui n'en fait pas des caisses et qui colle à merveille avec le ton du récit.
J'ai réellement pris du plaisir à lire cet écrit, mélange savoureux de monstruosité et de banalité de la vie,
De belles nuances entre "l'horreur" et le "sentimental" tout au long de cette nouvelle qui accroissent le plaisir de la lecture, bref, plus qu'une chose à dire :

Vive les clafoutis de Mamie !

   carbona   
13/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Voilà un conte mignon comme tout qui me plaît beaucoup. j'adore l'idée.

Quelques remarques sur la forme :

- trop de répétitions de "La vieille géante" dans la première partie du texte.

- "ta mère n’entendant rien à la cuisine." < ça sonne bizarre, pas top la formulation avec le participe présent

- " la fillette se réveilla aux aurores et tiraillée par la faim" < je remplacerais le "et" par une virgule

Pour le fond, je suis étonnée que les humains se mangent vivants. La fin n'est pas sensas, j'aurais préféré un peu plus de pep's pour finir en beauté.

Merci pour la lecture.


Oniris Copyright © 2007-2023