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Sentimental/Romanesque
stooker : C'était elle
 Publié le 14/04/08  -  4 commentaires  -  17287 caractères  -  20 lectures    Autres textes du même auteur

Un tueur à gage exécute une femme. Cela devrait être un contrat comme un autre, mais l’identité de sa victime le tourmente. Notre tueur veut demander des comptes à son patron, mais ce dernier va t-il apprécier ?


C'était elle


1


Le temps était voilé ce jour-là, mais le soleil, caché par quelques nuages peu épais, projetait une lumière gris intense. Les feuilles mortes tombaient ou plutôt se laissaient choir doucement sur la surface lisse de la rivière. Je marchais depuis une dizaine de minutes le long du cours d’eau qui serpentait à travers la plaine plantée de quelques arbres. Tout était calme, paisible… Elle était là.


Je me rappelle du silence étourdissant de ce jour d’automne. Toutes les créatures de la terre s’étaient tues. Il me semble qu’elles avaient compris. Elles savaient et m’accompagnaient ou bien peut-être étaient-elles là pour cette femme.


Arrivée devant elle, je me suis arrêté à quelques pas. Je n’ai pas pu la regarder tout de suite.

J’ai fixé du regard mes belles chaussures en cuir brillant. Il y avait quelques taches de boue. Rien de grave. Une feuille puis une deuxième se sont posées délicatement à mes pieds. L’herbe était encore verte. Puis j’ai tourné la tête vers la rivière dont la surface était si paisible. Seuls quelques joncs projetaient leurs ombres, délicate calligraphie orientale.


Ensuite j’ai sorti l’arme de ma poche. Elle était lourde, pesante. En tout cas bien plus que d’habitude me semblait-il. La main chargée de ce métal froid, mon bras pendait lamentablement le long de mon corps. J’étais incapable de faire un geste. J’avais la nausée.


Une feuille vint me caresser le visage. Je ne sais pourquoi, ce contact soudain m’éveilla brusquement. Je levai doucement mon bras, puis je la mis en joue. Je la regardai enfin. Elle leva ses yeux vers moi. Je plongeai dans son beau regard qui n’exprimait ni peur ni résignation. Elle me regarda tranquillement. Je lus un peu de pitié dans ses yeux. Elle n’aurait jamais à faire une chose aussi moche. Oui je crois qu’elle me plaignait sincèrement.


Une légère brise souleva ses longs cheveux bruns qu’elle avait libérés un instant plutôt. Elle sentit une dernière fois la caresse du vent sur son visage. Puis soudain elle me sourit.


Je ne me rappelle pas avoir pressé la détente, ni avoir entendu la détonation. Non. Je me souviens simplement d’un rayon de soleil qui faisait briller le canon de mon revolver. Le regard fixé sur cet éclair j’avais dû tirer sans m’en rendre compte. Tout était flou. Aucun son n’arrivait jusqu'à moi. Mon cœur s’était serré.


Je l’ai laissée là. Reposer au bord de l’eau. Je n’ai pu la regarder. Puis je suis retourné lentement à ma voiture. Je regardai une dernière fois la rivière si paisible et les feuilles mortes qui la couvraient d’un linceul doré.


2


Qui était-elle ? Je repris le volant dans un état second. Je ne sais pas comment je rentrai chez moi. Ma nuit fut agitée, peuplée de rêves noirs. Le lendemain je suis allé trouver Franky, mon Boss, l’homme qui me fournissait tous mes contrats.


Il possédait une banale pharmacie, couverture idéale. Personne ne se doutait que l’arrière-boutique servait de lieu de rencontre à tous les malfrats de la ville. Cette idée m’avait toujours épatée, cela changeait des traditionnels restaurants ou bars.

Franky, la journée, avait tout du traditionnel pharmacien avec ses lunettes et sa blouse blanche. Qui aurait cru, devant cet homme constamment le nez tourné vers ses ordonnances à essayer de déchiffrer l’écriture pattes de mouche des médecins, à réconforter les petites vieilles du quartier, qu’il se trouvait devant un des piliers du crime de la ville.


Je poussai la porte, faisant tinter un guilleret petit carillon rajoutant à l’ironie du lieu. La boutique était déserte à part Franky. L’espace d’une seconde, je crus qu’il n’était pas content de me voir. Mais je changeai rapidement d’idée. Il me fit un sourire amical, heureux de voir un vieux frère.


- Dis donc t’as pas dormi toi ! me lança-t-il

- Non pas trop, une petite insomnie.

- Viens avec moi, dit-il en désignant l’arrière-boutique d’un mouvement de tête. T’as pas l’air dans ton état normal !


Son ton était chaleureux et ça me faisait du bien. Je sais, pour un tueur professionnel, ces petits états d’âme étaient mal placés.


- Oh ça va, t’inquiète, un peu de surmenage, répondis-je.


Mais la question qui me brûlait les lèvres depuis tout à l’heure sortit brusquement.


- Au fait, qui était cette fille ?


Franky leva les sourcils, étonné.


- Tu sais que je ne parle jamais des contrats, c’est la règle. Qu'est-ce qui te tracasse ? T’as déjà fait pas mal de sales boulots non ?

- Ouais je sais, dis-je en me demandant si c’était bien moi qui venait de dire ça.


Peu à peu mon passé me revenait en mémoire. Et ça me dégoûtait.

J’avais l’impression de me réveiller d’un mauvais rêve.


Voyant ma mine déconfite Franky me dit :


- Bon écoute ça arrive à tout le monde un petit moment de faiblesse. Un peu de surmenage c’est tout. T’es un bon professionnel toi. Tu travailles bien, tout le monde est content de toi.


Franky avait pris un ton paternel qui malgré mes quarante balais faisait mouche. À croire que devant lui, je n’étais plus qu’un enfant sage, prêt à obéir et faire plaisir à son gentil papa. Il me tapota affectueusement l’épaule et tendit sa main vers moi. Elle s’ouvrit sur trois petites pilules bleues.


- Je vais te donner quelque chose, ça te calmera.

- Encore tes petites pilules miracles.

- Repose-toi quelques jours. J’aurai bientôt un nouveau contrat pour toi.

- Je ne sais pas, je crois que je vais raccrocher.


Franky eut l’air peiné. Il hocha la tête plusieurs fois comme s’il comprenait. Quand je l’ai quitté, il avait l’air fatigué lui aussi. Je suis sorti dans la rue. Il venait juste de pleuvoir, le sol était trempé mais l’air frais me calma un peu. J’ai marché. Dans la main, je tenais les pilules bleues que m’avait données Franky, mais ce soir je n’avais pas envie de les prendre. D’habitude je les avalais après chaque mission et elles me permettaient de trouver le sommeil, de tout oublier. Et maintenant, alors que je marchais en silence dans la nuit, les portes de ma mémoire, libérées de leur amnésie chimique, s’ouvraient une à une. Je revoyais le visage de mes victimes. J’avais toujours mis un point d’honneur à les abattre en les regardant bien en face. Jamais dans le dos. Toujours en face. Je n’avais jamais éprouvé d’émotion, je pensais être mort depuis longtemps. Depuis que Claire, ma femme, avait été assassinée un soir, depuis que je n’avais jamais retrouvé le coupable et depuis que ma petite fille avait disparu en même temps. Il y a de cela vingt ans. J’étais un jeune flic alors plein de zèle et je commençais à gêner le petit milieu de la pègre locale. Ils avaient voulu me faire taire. Ils avaient tué ma femme et pris ma fille âgée d’un an. Alors, j’étais devenu l’un d’eux pour retrouver le meurtrier de ma femme et retrouver ma petite fille. Au début je me disais que je finirais bien par arriver quelque part. Puis petit à petit, dégoûté de moi-même je me suis oublié. Je suis devenu une ombre, j’ai même oublié son visage. Vingt ans de meurtres et de sang, de nuit et de froid. Noyés dans l’alcool et les médocs. Puis il y a eu cette femme au bord de l’eau. Ce regard. Mais qui était-elle ?


J’écumai quelques bars, puis vers trois, quatre heures du matin je rentrai me coucher. L’alcool ne remplissait pas son office habituel. Je ne parvenais toujours pas à dormir, fixant du regard le plafond et ses taches d’humidité qui s’agrandissaient d’année en année. Je songeai que malgré tout ce temps je n’avais jamais pris la peine de refaire cet appartement. Il était resté presque vide. Une table et deux chaises dans la cuisine et un lit dans la chambre plus un monticule de paquets de cigarettes vides jetés dans un coin. Économique et sobre.


J’étais étendu sur le dos quand soudain un léger bruit de verre brisé capta mon attention. Si ténu qu’il aurait pu venir de la rue, mais cette nuit mon esprit était en alerte. J’entendis une fenêtre s’ouvrir. Des pas feutrés se rapprochaient lentement de ma chambre. Je saisis mon revolver. L’arme était bien présente dans ma main. Je me suis collé silencieusement, les pieds nus, derrière la porte qui s’ouvrait à présent lentement. Au moment où un canon d’automatique dépassait de celle-ci, je visai à travers le bois la tête de mon visiteur nocturne. Je tirai un seul coup. Un corps s’affala sans un cri. Je m’approchai du cadavre. L’arrière de la tête avait été arraché, mais je reconnus néanmoins le visage poupin de Johnny. Un de mes acolytes. Un des préférés de Franky. Sans doute meilleur que moi.


3


« Là mon vieux Franky tu déconnes me suis-je dit. » Car, qui d’autre dans cette ville pouvait être derrière Johnny Boy.


Je devais en avoir le cœur net. Je sortis précipitamment. Je pris ma vieille caisse. Dans le rétro je ne tardai pas à voir deux phares jaunes qui me suivaient. À l’intérieur de la voiture je distinguais trois silhouettes. Tendu, je cherchai une rue où bifurquer. J’en vis une sur ma droite. Au moment où j’allais m’y engager, une seconde voiture me barra la route. Je virai donc à gauche. Vers une direction que je redoutais : la rivière. À présent je longeais la route qui bordait le cours d’eau. J’aperçus bientôt la masse imposante d’un entrepôt. Profitant de ma petite avance, j’abandonnai ma voiture et me précipitai à l’intérieur du labyrinthe industriel.


Après avoir gravi quelques escaliers dans la pénombre, je me postai sur une petite terrasse. Un premier homme descendit, je ne le laissai pas faire un pas. Une balle en pleine tête le cueillit directement. Un autre fut estropié, la balle lui brisant un genou. Le troisième resta sagement à couvert. La seconde voiture arriva et resta un peu en arrière. Trois types en descendirent à leur tour. Ils avaient des mitraillettes. Un déluge de balles s’abattit autour de moi. Je reculai prudemment dans l’édifice.


Il faisait noir à l’intérieur. Je restai tapi derrière de grandes cuves métalliques, à l’affût. J’entendis la lourde porte de métal s’ouvrir en grinçant. Je perçus à peine les pas de mes assaillants. Ils balayèrent les murs du faisceau de leurs lampes torches. L’un d’eux passa près de moi, je remontai mentalement le long du faisceau de la torche jusqu'à l’homme qui la tenait et tirai. Un cri de douleur étouffé me parvint ainsi qu’un nouveau déluge de projectiles. Le silence revenu, je les entendis dire à voix basse que l’homme était mort. Il ne devait en rester plus que trois, le quatrième à moitié estropié devait être encore à la voiture.


Je m’enfonçai plus en avant dans le dédale de couloirs sombres de l’édifice. Je suivais de la main de gros tuyaux qui couraient le long de la paroi, je parvins à un petit renfoncement. Et là j’attendis encore. Je voyais ou plutôt distinguais mes agresseurs qui passèrent devant moi. L’un d’eux était à la traîne. Je défis ma ceinture et me glissai sans bruit derrière lui. Tandis que ces acolytes tournaient derrière un coude, je lui passai la ceinture autour du coup. Je serrai de toutes mes forces. Il perdit connaissance. Je l’entraînai dans ma cachette et je finis le travail avec mes mains. Sans plaisir, mais avec application. Mais déjà ses collègues revenaient sur leurs pas. J’en abattis un presque à bout portant. L’éclair de la détonation me permit de voir son visage surpris par l’impact de la balle. Le dernier se sauva dans les couloirs. J’aurais pu en profiter pour filer, mais une soif de vengeance m’assaillit et une envie de tuer me submergea. Je voulais savoir. Je n’avais pas reconnu ceux que j’avais abattus jusqu'à présent, mais il me semblait connaître le dernier. Je courus après lui. Je percevais ses halètements et le bruit de ses pas qui résonnait à travers la grande bâtisse et ses couloirs labyrinthiques. Un moment je fus désorienté dans cette pénombre. Une balle siffla près de moi. Puis une deuxième. Je me serrai contre le mur. L’atmosphère était étouffante. Je respirais difficilement et la sueur couvrait mon corps. Je l’entendis grimper des escaliers métalliques. Je tirai au hasard dans sa direction. Je ne le touchai pas, mais le coup de feu l’effraya sans doute et il glissa. Je l’entendis dégringoler dans le noir sur les marches de métal. Je me précipitai au bas de l’escalier. L’homme était sur le ventre et je ne voyais pas son visage. Il tenta de saisir son arme mais une balle dans la main l’en dissuada.


- Retourne-toi ! lui lançai-je.


Dans un gémissement l’homme se tourna doucement vers moi en tremblant.

« Sonny Boy, merde, toi aussi, me dis je. »


- Merde Sonny explique-moi ce que tu fous ici !

- T’énerve pas, j’ai des ordres.

- De qui ?

- Tu sais bien merde.


Il commençait à pleurer.


- J’ai rien contre toi mon pote, mais t’as dû faire quelque chose de pas clair.

- C’est Frankie qui t’envoie c’est ça ?

- Ouais, mais il m’a pas dit pourquoi. S'il te plaît, me tue pas. Merde, on en a fait des coups ensemble hein !

- Ça n’a pas l’air de te gêner beaucoup.


Il recommença à pleurer et à geindre et je n’en pouvais plus. Ce mec me dégoûtait. Il avait tué pas mal de types qui s’étaient montrés plus dignes que lui devant la mort.


- Tu connais la loi Sonny.


Je levai mon arme et je vidai mon chargeur dans le corps de ce fils de pute.

Dehors je retrouvai le type estropié qui s’était traîné dans la voiture. Il tira deux balles dans ma direction qui allèrent se perdre je ne sais où. Avec la mitraillette de Sonny Boy, je le criblai de balles. Sa main lâcha son revolver et pendit mollement à la portière de la voiture.

Restait Franky


4


Il faisait encore nuit quand j’arrivai à la pharmacie. Les rideaux métalliques étaient tirés, mais je distinguais un peu de lumière au fond de l’arrière-boutique. Je frappai à la porte de derrière. Franky vint m’ouvrir mi-surpris mi-amusé. Je lui appuyai mon arme dans l’estomac. Il me fit signe d’entrer.


- Hey, range ton arme, on est de vieux potes tous les deux non ? Je te dois une explication, c’est vrai, viens allons parler de tout ça.


Abandonnant toute prudence devant son air décontracté, je passai devant, lui tournant le dos. Un violent coup à la tempe me fit perdre connaissance. Je me réveillai les mains attachées derrière le dos assis sur une chaise et quelque peu sonné.


Franky était devant moi, me fixant du regard.


- Dommage qu’on en arrive là, me dit-il.


Je le regardai sans saisir.


- Qu’est ce que c’est que ce bordel ? C’est toi qui es derrière tout ça Franky ?

- Tu ne comprends pas ? Dans ce milieu on ne peut pas raccrocher. Pas de sortie possible.

- T’aurais pu m’en parler non ?

- Tu commençais à te poser trop de questions et les pilules que tu prenais ne te faisaient plus d’effet. C’est dangereux pour moi, pour le business.

- Putain Franky, je croyais qu’on était amis.

- Amis ? Tu as toujours été trop naïf. Tu sais quand tu es venu me trouver il y a vingt ans, je n’en ai pas cru mes yeux.

- Qu’est ce que ça avait de si extraordinaire ?

- Ben, tu sais ta femme, c’est un peu grâce à moi qu’elle est morte.

- Quoi !

- C’était pas elle qui était visée, je te rassure. C’était toi, tu commençais à être gênant.


Je regardai Frankie, incapable de bouger.


- C’est Johnny qui l’a rectifié. Mais bon, apparemment tu t’en es occupé.

- Espèce de salaud !

- Johnny a su tenir sa langue. Remarque, il y avait plutôt intérêt. C’est dingue tous les coups que vous avez faits ensemble et tu ne t’es jamais douté de rien.


Franky eut un petit rire moqueur.


- T’es vraiment trop naïf ! me lança-t-il en hochant la tête avec un air de mépris.


Malheureusement pour lui, Franky n’avait jamais su faire les nœuds. Lentement je dégageai mes poignets. Il tourna un instant la tête pour prendre un revolver sur une table à côté de lui. J’en profitai. Pris de rage je libérai mes mains. Je me ruai vers cette pourriture. Surpris, il tira, mais ne réussit qu’à atteindre l’ampoule. Trop tard pour lui, je fis voler son arme à travers la pièce d’un geste de la main. Je l’attrapai par le col et je me mis à lui frapper la tête contre la table. Son visage ressemblait à de la bouillie.


- Et la fille, qui était-ce bon dieu ?


Dans un gargouillis de sang, Franky articula à peine. Je me penchai vers lui.


- C’était ta fille. Tu l’as pas reconnue ? fit-il avec un petit rictus.


Ces derniers mots me plongèrent dans un état de stupeur tandis qu’un frisson, un long frisson, me parcourait l’échine. J’étais incapable de penser. Ma tête était prise dans un étau. Mon corps se révolta et je vomis. Je revis ses yeux, c’étaient ceux de sa mère. Je hurlai et finis de fracasser le crâne de Franky sur la table. Je sortis, perdu, l’air hagard. Je ne voyais plus rien.


Je ne sais comment je me suis retrouvé à bord de la rivière. J’ai marché doucement. L’eau était toujours aussi calme. L’aube se levait, le ciel était teinté de rose. Les feuilles tombaient encore. Je me suis arrêté devant le tas de feuilles. Une petite main dépassait. Là, je me suis allongé à côté du linceul végétal.
J’ai saisi la main. « Enfin, je t’ai retrouvé. »
Je regardai une dernière fois les tourbillons de feuilles dorées m’ensevelir lentement. J’appuyai le canon de mon revolver contre ma tempe.



 
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   Anonyme   
14/4/2008
C'est un récit trés plaisant à lire.
Toutefois les indices restent plutôt nombreux pour douter que la femme qu'il a tué soi sa fille ( commentaire personnel bien sûr ), dès qu'il aborde au 2eme Chapitre la mort de sa femme et ce qui suit concorde avec le cadre spatio - temporel.

Trés bon récit ! :)

   Sebastien   
15/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Oui on voit très vite la chute venir. Cela dit j'aime bien, même si les personnages ne sont pas assez campés, je veux dire ils auraient mérité un peu plus dedescription (sauf le pharmacien, peut-être).

   Anonyme   
17/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est prenant. Bon suspense, même si on comprend assez vite que la fille qu'il tue est la sienne. La fin, sans doute conventionnelle mais inévitable, est vraiment bien amenée. Un peu noir peut-être pour commencer ma journée...

   Anonyme   
19/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bien. J'ai lu la nouvelle tout d'une traite.
Bon j'avoue que je suis amateur du genre...un faible quoi

Là je me suis cru dans du Ellroy..donc jai accroché.

Merci à l'auteur


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