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Fantastique/Merveilleux
Usus : Faustine ou l'orchidée noire
 Publié le 13/04/11  -  15 commentaires  -  5173 caractères  -  157 lectures    Autres textes du même auteur

Un jeune homme séduit pour l'éternité.


Faustine ou l'orchidée noire


Quand elle vit entrer le jeune homme, Faustine apprécia la finesse des traits du visage et, fruit de l’expérience, devina tout de suite le potentiel de vitalité. Elle sut presque instantanément que « ce serait lui et pas un autre ».


La brasserie de L’Excelsior avait conservé le lustre des années folles, entretenu religieusement par son propriétaire. Frederik s’installa sur la banquette en moleskine. Il avait fui pour quelques heures l’ambiance des cybercafés avec leur faune de mutants au téléphone mobile greffé à l’oreille. Il goûta le calme d’une fin d’après-midi dans le confort feutré de la grande salle aux miroirs. L’esprit occupé par un reste de rêve, il posa ses yeux inconsciemment sur la silhouette féminine qui occupait la table perpendiculaire à la sienne.


La jeune femme était en attente de serveur. Vêtue d’un ample et long manteau resserré à la taille, elle faisait songer aux élégantes des années cinquante. L’image, de profil, exprimait une grâce naturelle, une douceur accentuée par l’ombre dentelée d’une suspension qui dessinait sur le visage une voilette vaporeuse. Le temps d’une seconde, l’inconnue tourna vers lui un regard naïf, un regard d’enfant, illuminé par un demi-sourire. Que de choses transitaient par ce regard, que d’émotions suggérées. Il lui disait « je suis là, j’existe ». Qu’est-ce qui poussa le jeune homme à se lever pour aborder l’inconnue ? Lui qui ne pratiquait jamais ce sport d’adolescent qui consiste à provoquer un intérêt artificiel pour charmer la gent féminine. Mais, à peine debout, il regrettait déjà cet élan spontané. Il se planta devant la table de la femme.


- Puis-je vous offrir un café ou un rafraîchissement ?

- Je vous remercie, je ne bois pas de café mais si vous ne craignez pas de perturber votre quotidien, je peux vous proposer un excellent thé de chine à quelques pas d’ici.


Sans attendre la réponse, l’inconnue se leva et se dirigea vers la sortie. Frederik la suivit. Sans un mot, ils remontèrent la grande avenue, insensibles à la circulation de fin d’après-midi. Le garçon se sentait bien, la présence de l’inconnue à ses côtés le plongeait dans une sorte de paix intérieure. Il admira son allure, la souplesse de sa démarche. Un mot lui vint à l’esprit : « fascination ». Elle avançait sans préoccupation, sûre de son charme, sûre d’avoir capté toute l’attention du jeune homme.


Au cœur d’un parc privé, la grande maison symbolisait à elle seule l’« art nouveau » apparu au début du siècle précédent. Ils franchirent la monumentale porte d’entrée et gravirent l’escalier de pierre aux boiseries travaillées, témoignage du génie des artistes disparus. Au seuil de la chambre, Frederik avait déjà oublié le thé de chine. La pièce semblait détachée du monde extérieur. Pas un bruit, tout n’était qu’harmonie et confort d’autrefois. Mais elle respirait la vie.


La femme, avec lenteur, enleva son manteau et s’approcha de Frederik. Une robe longue et noire sublimait la perfection de la silhouette. Avec des gestes doux, elle entreprit de déshabiller le jeune homme. Aucun mouvement brusque ne venait troubler la magie de l’instant. Frederik se laissait envelopper par ce rêve éveillé. Il accepta la nudité comme la plus simple des logiques. Il s’allongea de lui-même sur le lit à baldaquin, puis il regarda Faustine se dévêtir. La robe noire glissa sur le sol, dévoilant des dessous arachnéens noirs également qui valorisaient les formes plus qu’ils ne les cachaient. Les plus habiles sculpteurs de la Grèce antique se seraient agenouillés devant la perfection de ce corps dans la grâce de sa nudité. Faustine s’approcha du jeune homme, rayonnante de chair nacrée, ferme et douce.


Là, elle commença à tracer sur le jeune corps viril, à petits coups de baisers de soie, un troublant parcours sinueux et subtil. Sa bouche escaladait les jambes, les cuisses et s’arrêta sur le membre pour le hisser au plus haut sommet de l’envie. Puis elle remonta lentement vers le torse, s’ouvrant complètement, les jambes de part et d’autre. Frederik ressentait toute l’intensité de la montée du désir dans une immobilité totale. Cet épiderme de douceur et de feu progressait en reptation vers la tête entraînant avec lui toute la fureur qui précède le cataclysme des amours physiques. Puis Frederik vit se dessiner sur son visage la toison pubienne soyeuse, noire et parfumée du musc mystérieux et pénétrant de l’orient, que surmontait le ventre aux tendres courbes et la rondeur harmonieuse et ferme des seins. Les lèvres de la vulve se collèrent sur son cou, entraînant l’homme dans des abîmes de sensation. La tension devint insupportable, Frederik éjacula au moment où quatre dents effilées comme des rasoirs lui perforaient la carotide. Le sang sous pression gicla dans le temple de volupté de sa cavalière. Faustine, la tête rejetée en arrière, les yeux fermés, absorba jusqu’à la dernière goutte de l’élixir de vie. Elle venait de gagner quelques mois de jeunesse supplémentaire.


À l’instant où Frederik quitta le monde des vivants, l’orchidée noire se rhabilla calmement et quitta la pièce sans un regard en arrière. Elle savait qu’il lui faudrait repartir en chasse tôt ou tard.


 
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   Pascal31   
4/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Une nouvelle qu'il aurait fallu classer dans "Épouvante/Horreur".
Le récit est un peu court et sans réelle surprise. Dès le début, on se doute de quelque chose : pour plus de crédibilité, il aurait mieux valu annoncer de suite la couleur. Ici, l'effet final concluant la scène érotico-horrifique tombe un peu à plat.
Ce texte semble être une ébauche, il aurait fallu plus d'épaisseur au récit pour que je parvienne à entrer dans l'histoire.

   Mistinguette   
5/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Si j’ai bien compris, il s’agit d’une histoire de vampire. Seulement, je ne suis pas certaine d’avoir tout saisi. Dans la seconde partie de l’avant dernier paragraphe, la description des positions me semble confuse, j’ai relu plusieurs fois pour tenter d’y voir plus clair...
J’en arrive à la conclusion que Frederik se fait mordre par une vulve. Si c’est bien ce que l’auteur a voulu décrire, même si je préfère le bon vieux vampire classique avec les dents au bon endroit, je salue la créativité de l’auteur.

Sinon, malgré que l’histoire ne m’ait pas passionnée, je l’ai trouvée servie par une écriture habile et jolie et, pour cette raison, ma lecture a été plutôt agréable.

Bonne continuation à l’auteur

   Jagger   
7/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Faustine, un nom pas anodin, donc.

Rien à redire sur le style très bon, très imagées et bien qu'explicite, la scène au lit ne tombe pas dans le graveleux.

J'aurais presque apprécié un peu plus de séduction avant la passage à l'acte, histoire d'être intrigué d'avantage par cette étrange jeune femme. En relisant, je me rends compte qu'il y a probablement une sorte d'enchantement autour de cette fille, ce qui explique l'inexistance des préliminaire, mais je trouve malgré tout un peu expéditif.

Seul point noir, c'était une bonne lecture.

Merci

   Lunastrelle   
8/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Hum... Je n'ai pas de remarques précises à faire sur la forme, par contre, j'aurais des choses à dire sur le fond...
Je trouve l'histoire un peu prévisible... Sauf la manière dont il se fait aspirer la vie, qui est pour le moins originale. Mais entre le moment où il entre dans la boutique, et l'instant où ils s'unissent, je trouve qu'il manque quelque chose... C'est précipité, pas assez bien amené... Peut-être qu'au niveau du style il faudrait amener ça de manière plus... efficace, et travaillée. Comme un crescendo... Ou alors il faut allonger, il y a plusieurs possibilités...
C'est dommage, parce que ce n'est pas si mal que ça. Le début m'a bien plu, et la chute n'est pas mauvaise.

   toc-art   
13/4/2011
Euh... comment dire sans fâcher son auteur : je trouve ce récit proprement ridicule. Désolé, je ne vois pas d'autres mots. Alors, bien entendu, ce n'est que mon opinion et j'avoue qu'elle n'a rien de constructif sur le fond tant je suis éloigné de ce genre de textes.

En revanche, sur la forme peut-être :

le style me semble un peu trop affecté pour décrire notamment la beauté de la belle, il y a un côté excessif dans les descriptions (je ne parle même pas de la dernière scène qui m'a bien fait rire, personnellement) qui tend à renforcer, pour moi, le caractère un peu risible du récit.

Il me semble aussi que les temps oscillent parfois du passé simple à l'imparfait de façon un peu hésitante ; pas d'incohérence proprement dite mais des choix étonnants, on va dire. Ici par exemple : "il goûta le calme..." / L'imparfait me semblerait plus approprié, l'action perdurant un peu dans le temps, me semble-t-il.
dans les maladresses, ce "que de choses transitaient par ce regard..." /le verbe est mal choisi. Un "affleuraient dans ce regard" serait déjà plus joli mais je suis sûr que vous pouvez trouver mieux. L'explicite de la phrase suivante : "il disait, je suis là, j'existe" est-il vraiment nécessaire ?
attention aussi à l'abus d'adjectifs. Ici notamment : "un troublant parcours sinueux et subtil", ça parait exagéré et ça rompt la musicalité de la phrase (selon moi, toujours).
"La robe noire glissa sur le sol, dévoilant des dessous arachnéens noirs également qui valorisaient les formes plus qu’ils ne les cachaient." / Là, indépendamment de tout jugement sur la phrase elle-même, "noir également" devrait être encadré par des virgules.

J'espère que ces petits détails pourront vous aider et ne tenez pas plus compte que cela de mon opinion.

Bonne continuation.

   Anonyme   
13/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je trouve que la scène érotique sonne faux, avec des expressions assez maladroites : "la perfection de ce corps dans la grâce de sa nudité" (lourd, et expression toute faite), "troublant parcours sinueux et subtil" (trop d'adjectifs), "Frederik ressentait toute l’intensité de la montée du désir dans une immobilité totale" (j'ai eu l'impression que c'était le désir qui était dans une immobilité totale, non le "ressenti" de Frederik).
Ces maladresses se trouvent aussi ailleurs, et cassent l'ambiance à mon avis. Par exemple : "L’image, de profil, exprimait une grâce naturelle, une douceur accentuée par l’ombre dentelée d’une suspension qui dessinait sur le visage une voilette vaporeuse." Pourquoi parler d'image alors que c'est la jeune femme en chair et en os qu'on voit ? Et je trouve la fin de la phrase lourde.
"Lui qui ne pratiquait jamais ce sport d’adolescent qui consiste à provoquer un intérêt artificiel" : je trouve maladroite l'imbrication de deux relatives introduites par "qui".
"je ne bois pas de café mais si vous ne craignez pas de perturber votre quotidien" : pour moi, ceci n'est pas naturel dans un dialogue.

Par ailleurs, la chute est trop attendue pour moi. Mais j'apprécie que les dents de la femme soient situées à un endroit inhabituel !

   mraya   
14/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne suis pas spécialiste en catégories mais je ne comprends pas très bien que cette nouvelle soit classée dans la rubrique " fantastique merveilleux". L'histoire ne m'a pas trop intéressée et j'ai trouvé le style artificiel et laborieux. Parfois les conjonctions sont mal utilisées. Ainsi, "mais" à peine debout (3eme paragraphe). Il me semble que "D'ailleurs" conviendrait mieux, vu la phrase précédente. L'art nouveau existe dès la fin du XIX eme. De plus ce genre de précisions alourdit. Un texte à reprendre, sans doute, dans une perspective d'allègement et de plus de simplicité.

   Anonyme   
14/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dommage que la première phrase nous en dise trop; l'effet de surprise n'existe plus et dès lors c'est sans aucun suspens que nous accompagnons Frederik vers son fatal destin;
heureusement l'écriture est de qualité et plaisante, ce qui au final me fait avoir un sentiment positif sur cette nouvelle.
Félicitations

   marogne   
17/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve les descriptions usant de termes et d'images assez convenues, ce qui, par leur accumulation, donne un tour un petit peu ironique, détaché, qui nuit à l'appréciation des situations et de l'histoire. Pour ce qui est de l'histoire, je trouve un peu rapide le passage dans la brasserie... mais bon, c'est vrai qu'il s'agit du siècle du zapping et des cyber-café, pas de celui de l'art nouveau, tout doit aller vite. Associer, même si c'est seulement par une vague référence les courbes de la belle au style de son immeuble me semble, par ailleurs, bien mieux que la comparaison à la statuaire grecque.

Je ne suis pas sûr que la dernière phrase soit nécessaire, j'aurais quant à moi, mais bon, fini sur cette image du sang rouge sur le satin blanc du lit et la peau nacrée, et les sous-vêtements noirs et .... mais bon.

Merci de la lecture

   Charivari   
26/4/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
J'ai trouvé ce récit, tant au niveau de la forme que du fond, tout à fait convenu, sans surprise.

L'auteur, pendant tout le texte, s'acharne à nous décrire de manière parfois un peu maladroite, avec des formules à rallonge, une atmosphère hollywoodienne tout à fait cliché, que le lecteur a parfaitement compris dès le départ. Quant à la chute, je trouve ce passage érotico-terrifiant très stéréotypé, lui aussi... Désolé, j'ai eu l'impression d'être dans un téléfilm de série Z.

   widjet   
27/4/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Pas de bol pour l’auteur : dès la première ligne, j’ai flairé l’arnaque. D’un autre côté, le voyant était un peu trop… voyant justement : avec le « …devina tout de suite le potentiel de vitalité », l’auteur flingue littéralement son effet de surprise.
Et si c'est pas assez clair pour le lecteur, l'auteur nous rappelle que son héroïne s'appelle Faustine, bref pas un prénom de fée clochette, quoi.

Et puis aussi (mais l’auteur n’est pas sensé le savoir) des textes de vampires, le site en a publié quelques uns hélas presque tous traités de la même façon (c’est d’ailleurs l’absence d’originalité et de prise de risques dans le traitement que je déplore plus que le thème lui-même)

Il me restait donc à apprécier la prose en attendant le dénouement déjà connu. Hélas, frustration aussi de ce côté malgré le soin évident (et apprécié par instant) de créer une ambiance un peu ouatée, cotonneuse, une sorte de nonchalance (sans doute pour contraster avec la violence de l’acte final).
Des phrases un peu bancales comme « La jeune femme était en attente de serveur » (attendait un serveur, pourquoi faire compliqué ?), confuses comme « une douceur accentuée par l’ombre dentelée d’une suspension qui dessinait sur le visage une voilette vaporeuse » (pas pu me représenter l’image) ou étrange comme ce « illuminé par un demi-sourire » (illuminé que j’assimile à quelque chose d’entier, de total, sans équivoque, ne colle pas selon moi avec la retenue que revêt une « moitié de sourire », je ne sais pas si je suis clair).

Aussi, je ne comprends pas les guillemets qui encadrent le mot fascination dans « Un mot lui vint à l’esprit : « fascination ».
Bref, un souci de bien faire, une qualité d’écriture qui n’a rien d’infamante, mais dieu que c’est réchauffé !

Widjet

   Douve   
28/4/2011
 a aimé ce texte 
Pas
L'intrigue était convenue et prévisible, néanmoins ce n'est pas ce qui m'a dérangée à la lecture de ce texte. En revanche, j'ai été contrariée par l'emploi de formules un peu lourdes, notamment celles ci :

la finesse des traits du visage
faune de mutants au téléphone mobile greffé à l’oreille
r l’ombre dentelée d’une suspension qui dessinait sur le visage une voilette vaporeuse.
ce sport d’adolescent qui consiste à provoquer un intérêt artificiel pour charmer la gent féminine
la grande maison symbolisait à elle seule l’« art nouveau » apparu au début du siècle précédent
témoignage du génie des artistes disparus
tout n’était qu’harmonie et confort d’autrefois.
es plus habiles sculpteurs de la Grèce antique se seraient agenouillés devant la perfection de ce corps dans la grâce de sa nudité
le jeune corps viril
s’arrêta sur le membre pour le hisser au plus haut sommet de l’envie
le cataclysme des amours physiques
etc etc ... (le dernier paragraphe en regorge).

Je regrette le recours à ces expressions à rallonge, qui rendent le texte pesant et difficile d'accès.

De façon tout à fait personnelle, j'ai trouvé la fin du texte assez gore d'une part et absurde de l'autre : le fait que la vampirette absorbe le sang de sa proie par la vulve m'a semblé peu ragoûtant, mais surtout, je m'interroge sur sa capacité à se contorsionner de manière à pouvoir le mordre en même temps ... à moins que les dents ne sortent aussi de là ?

Bref, je n'ai pas tout compris, et cela m'a gênée dans mon appréciation.

   Anonyme   
3/5/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Stop ! STOOOOP !!!

"Un mot lui vint à l’esprit : « fascination ». "

Et voilà ! On nous balance, comme ça, sans avertissement, de la fascination. Dites, c'est pas un petit peu rien, de la fascination !
Vous allez quand même pas nous faciner avec de la moleskine, une voilette vaporeuse et un rafraichissement ?
Bon, d'accord, y a du thé de Chine, mais vous croyez vraiment que ça suffit ?
Non, je plaisante sur la forme, mais sur le fond, c'est le panneau classique. Nous avons là une brave dame dont on ne sait strictement rien, et il faudrait qu'elle nous fascine ? C'est déjà une très mauvaise idée, je trouve, de nommer des sensations, qui plus est aussi fortes que la fascination, mais il faudrait au moins, si le narrateur ou l'un des protagoniste l'affirme, que cela vienne uniquement comme un confirmation de ce que lecteur a déjà ressenti. Là, on en est loin, diablement loin. C'est le genre de choses qui me font fuir à toutes jambes.

C'est pas tout :

"Le garçon se sentait bien"
Où ça ? Zut, j'ai rien vu.

"[...] le plongeait dans une sorte de paix intérieure"
Ben mince, je dois pas être en forme, je l'ai pas vue venir, non plus, la paix intérieure.

"La pièce semblait détachée du monde extérieur."
Très dangereux aussi, ce verbe "sembler", qui traduit une faiblesse d'expression, d'évocation surtout, qui laisse le lecteur se débrouiller tout seul pour voir ce qui n'est pas montré ni même suggéré.

Ah bon ! Dites-donc ! V'là maintenant que tout le monde se désappe, tout de go. C'est des lapins, vos personnages, ou quoi ?

Ahhhhh, d'acooooord ! C'est une vampiresse (ça se dit ?).
Bien, bien.

"La tension devint insupportable"
Je ne vous le fais pas dire !

Je suis vraiment navré, mais c'est à revoir de A à Z, je ne vois rien pour sauver ce texte.
L'intrigue n'a pour moi aucun intérêt. Le vocabulaire est choisi dans le registre le plus kitch. Il manque au moins cinq phrases entre chaque (un texte éjaculateur précoce, en somme).
Je suis vraiment désolé, mais... non... vraiment non... définitivement non.

Allez, oublions ça et je suis certain que vous nous reviendrez plus en forme.

   Anonyme   
7/5/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bon... par où commencer ?

Le style, puisque c'est la première chose qui me parle... il y a clairement derrière le style un(e) lecteur(trice). On voit des expressions relativement usitées, un vocabulaire peut-être suranné, inconstant, des tournures de phrases parfois un peu particulières. Je suppose que malgré tout bercé(e) par le mythe de l'épouvante sanglante (vampires et autres lycanthropes...) l'auteur a voulu ainsi poser une ambiance. Cependant, l'inconstance du style nuit au rythme, à la visualisation. Du coup, on entre dans tous les clichés du style. Et on part dans un récit grotesque (c'est pas péjoratif pour moi grotesque, ça veut dire drôle dans un moment où ça ne doit pas l'être, pas d'offense).

Récit cependant basé sur une idée qui, si elle ne brille pas par son originalité, a fait ses preuves. Cependant, c'est très manichéen comme vision de la chose. On dirait un condensé de tous les récits du genre : on a la rencontre fortuite, le jouvenceau, la femme expérimentée et mystérieuse... on sombre dans l'érotico-soft (mais toujours grotesque) : le décor cosy, dans un lieu isolé (juste on cherche la scène avec la vierge qui prend une douche... le couteau... non c'est pas du tout psychose?), on sent une volonté de poser une ambiance glauque, mais c'est tellement gros, tellement ficelé qu'on voit les noeuds. Et du coup... le seul intérêt du texte n'est pas exploité.
J'y viens.

Bon on a clairement une forme mutante de vampirette qui (rhoo même moi je trouve ça chaud) "aspire le sang par le minou"... ce qui en soi, avouons le, fait très film série Z qu'on loue quand on a fait le tour de son vidéoclub et qu'y a rien de rien qu'on ait pas encore vu. C'est pas très ragoutant, ça rappelle aux menstruations et ça coupe complètement l'érotisme qui aurait pu exister avant...

Et quoi?
Rien de rien sur la particularité de l'espèce présentée, aucune particularité si ce n'est ce minou vorace (muhahaha pardon harlequin*)... absolument pas du tout d'exploitation du fond de l'histoire. Dommage, vraiment.

Beaucoup de circonvolution autour d'un axe oublié, donc, l'auteur s'est perdu en contemplation au lieu de parvenir à donner du poids à son histoire, à ses personnages (ce pauf Frederik est complètement inexistant...).

Oh et la maison qui symbolise à elle seule l'art nouveau, j'y crois juste pas... Big up!

Donc, si je dois résumer, ajouter du baroque ne veut pas dire devenir kitch. Ici malheureusement, c'est kitch. Faudrait rajouter un peu de couches sur ce texte pour le remplumer, le rendre plus profond... c'est kitch et artificiel alors qu'il y a matière à développer pour obtenir un résultat intéressant.

   monlokiana   
16/7/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Bon, c'est du déjà vu mal écrit, mal dit. Le jeune homme est mal décrit, plus mal décrit que la femme. Je ne vois pas en quoi ni comment elle m’a fasciné dans ma lecture. Le texte est rempli de maladresses, de choses lourdes et ou mal dites :
La première phrase ruine d’entrée tout suspens du texte. Pourquoi une femme (au début, c’est une femme comme toutes les autres) qui vient d’apercevoir un jeune homme penserait- elle à ce « potentiel de vitalité » ?
« La table perpendiculaire à la sienne » un mot trop mathématique qui détruit tout le « feeling » de la description (On ne va quand même pas prendre nos crayons, nos règles et nos compas pour tracer et mesurer :-))
« Fruit de l’expérience » est inutile dans cette phrase. D’ailleurs, je trouve la première phrase trop longue…
« L’inconnue tourna vers lui un regard naïf. » C’est mal dit je propose « Elle lui jeta un regard naïf »
« A peine debout, il regrettait déjà cet élan spontané. » Pas trop compris le pourquoi du regret…
« La monumentale porte d’entrée » Que d’importance donnée à cette porte.
« Sans un regard en arrière », pourquoi pas « sans regarder derrière elle » ?
Bref, je n’ai pas aimé ce texte. Pour que la… (Elle est quoi cette femme : montre, buveuse de sang, vampire,) femme puisse me fasciner, il aurait fallu peut-être la décrire autrement que physiquement. Des tournures d’un manque d’originalité décevant. Je ne vois pas ce qu’il y a de fantastique et ou de merveilleux dans ce texte (en parlant de la catégorie. J’ai lu des textes pareilles en horreur/épouvante…
Mes sincères excuses
Monlo


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