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Anonyme
21/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour,
On dirait que ces fleurs bleues ont perdu de leur piquant pendant leur hibernation. Au début, je pensais lire une histoire plus tragique. Qui sait quels méchants virus nous réservent la fonte des glaces. Le cheval est un compagnon fidèle pour l'homme. Il aime cependant sa liberté. Gardons nos travaux et nos courses folles, lui a sa propre vie à galoper. Merci pour cette histoire. Les pensées du cheval sont bien traduites (enfin, ce que l'on peut en imaginer), le fil de l'histoire se tient. Il n'y a plus qu'à se laisser aller dans le pré. |
Provencao
21/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Vilmon,
J'ai bien aimé ce lien , ce cheval bai renforce dans votre nouvelle, cette animalité et ses originaux enjeux nous offrant le plus habituellement de réexplorer l'histoire, avec ses signes, ses éclats se révélant toujours créateurs. Si ce cheval donne à penser, c’est sans aucun doute parce que, plus essentiellement, il nous renvoie à ce que nous sommes : un animal transcendant voire surnaturel... Très originale votre nouvelle. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
Charivari
21/6/2025
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Bonjour. Surprenant. Ces fleurs bleues, c'est des chardons extraterrestres?
C'est gentil, bien écrit, j'ame bien comment réfléchissent et parlent les chevaux... Mais ça ne m'a pas non plus transporté. |
Vilmon
28/6/2025
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Salima
2/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Vilmon,
Je vous offre un commentaire partial, suite à vos râles, oups, pardon, juste une tite blague, suite à votre fil sur le forum. Et j'ai déjà lu l'ensemble des commentaires et vos explications. Naturellement, mon jugement est influencé par les informations qui précèdent. J'aurais aimé vous lire anonymement pour me faire une idée plus impartiale. Tant pis. Je trouve l'idée et son traitement intéressants et originaux. L'écriture se lit aisément, et peut-être un peu plus que ça : il y a une simplicité accompagnée d'aisance dans le style, qui me plaît particulièrement. Voyons voir : Un cheval bai broute tranquillement dans sa prairie, savourant les petites pousses tendres qu’il flaire. La matinée est fraîche, la rosée agrémente les bouchées, le soleil lui réchauffe les flancs. Le tout annonce une jolie et paisible journée. Soudain, une pensée envahit sa tête, brisant ce moment de quiétude. « Imbécile animal ! Regarde où tu mets tes pattes. » Étonné, le cheval se relève prestement et observe les environs. Peu de phrases complexes, et lorsqu'il y en a, de préférence coordonnées et non subordonnées. Chaque proposition apporte une nouvelle information. De cette façon, l'histoire avance très régulièrement, à un joli rythme, selln un juste milieu, ni pesant de lenteur, ni effréné. Je trouve cette phrase "la rosée agrémente les bouchées" particulièrement bien tournée et pleine de charme : l'idée est très parlante et le choix des mots charme l'esprit. Vous auriez pû écrire "ses bouchées", avec une désagréable connotation de propriété, d'accaparation. Vous utilisez souvent les appositions. Elles vous servent à préciser la manière ou à situer dans le temps ou l'espace, ce que d'autres choisissent de faire par des phrases complexes. Vous avez souvent une progression thématique à thème constant, ce que je trouve, personnellement, agréable à lire, parce que l'esprit reste focalisé sur un sujet et a le temps de saisir les développements. Par opposition, la progression à thèmes dérivés est aussi intéressante, mais requiert une certaine maîtrise des idées sans quoi on y trouve une grande confusion logique. Vous usez assez peu du "et", seulement pour lier deux éléments, soit deux propositions (la fille grimpe de manière maladroite et les merveilleuses petites choses s’agrippent à la crinière), soit deux groupes nominaux (sous un soleil radieux et un ciel bleu.), soit deux adjectifs (Animal bourru et ignare). C'est drôle, chez vous, tout marche par deux. Vous n'avez jamais d'énumération de trois éléments ou plus. Attention, vous utilisez beaucoup de "quelques". Vous dites que c'est de la science-fiction. Ça se défend. Mais les éléments de science sont très en retrait, par contre les animaux et même végétaux qui s'expriment me font plutôt penser à la fable, ou bien au conte, parce que les fables sont courtes. Disons, c'est une question de contexte. Votre phrase introductive permet d'orienter vers la science-fiction, en tout cas. Et dans un recueil de science-fiction, on n'irait pas penser à un conte. La fleur est très drôle, une vraie râleuse, celle-là, aussi ^^. Je sais de qui elle tient ! Ah oui, la ponctuation : j'aime pas mal votre absence de points d'exclamation dans les phrases qui sont très évidemment exclamatives (quelle assertion stupéfiane). Cela provoque un effet particulier. Bizarrement, l'exclamation se trouve renforcée, parce que celui qui s'exclame le fait dans le corps du texte, comme une chose allant de soi, comme si l'exclamation devait naturellement être partagée par quiconque dans cette situation, et du coup sans attendre de confirmation qui est trop évidente pour être formulée. Vous avez un usage très particulier de certaines constructions. Goût perso : je réprouve un peu. Par exemple : Sache que je suis pourvue de dards vénéneux que je peux te projeter : que je peux projeter sur toi. À moins d'un usage qui m'est inconnu ? Elles nous coiffent des tresses : elles nous tressent la crinière et la queue ? Je connais coiffer d'un bonnet par ex, c'est à dire ajouter un accessoire. Mais coiffer de tresses est très étrange pour moi. Elle souffle dans les cheveux de l’enfant et une surprise apparaît dans l’autre paume : une pomme. Vous n'avez pas parlé d'une première paume ou d'une première main pour pouvoir parler d'une "autre" paume. J'aime la précision dans l'observation du comportement des cheveux. Un grand soin du détail et de l'interprétation. "Ses cheveux blonds attachés en fontaine" : joli. Dans l'ensemble, j'aime cette histoire qui prend son temps dans le détail et dans l'instant présent. J'aime l'écriture aussi. Je ne suis pas sûre de saisir les intentions de l'Auteur d'après la seule nouvelle, mais qu'importe. Merci pour le partage. |