Ce matin-là, après le réfectoire, les élèves du lycée Louis-le-Grand furent réunis dans la grande salle capitulaire. Juste après le traditionnel « Deo gratias », chanté avec l’aumônier et maître de chant, le recteur leur annonça sur un ton solennel :
— Chers étudiants, la semaine prochaine, notre bon roi Louis nous fera l’honneur de nous rendre visite, comme il est de tradition pour chaque nouveau monarque au cours de sa première année de règne. Depuis l’an 1560, alors que notre institution s’appelait encore Collegium Societatis Jesu, aucun roi n’a manqué à ce rendez-vous. Comme vous le savez, notre lycée s’appelle aujourd’hui « Louis-le-Grand », en l’honneur de Louis XIV, car grâce à son mécénat, il est devenu ce qu’il est aujourd’hui, le plus prestigieux Collège de France, qui a vu grandir en son sein des personnages aussi illustres que Marc-Antoine Charpentier, le Cardinal de Retz ou Molière. Aussi, pour remercier Sa Majesté de tant de générosité et de confiance à notre égard, nous lui organiserons une réception digne de son rang. La chorale du lycée chantera l’hymne « Grand Dieu sauve le roi », de Lully, tandis que les plus petits s’occuperont de décorer la cour d’honneur avec des fanions ornés de fleurs de lys et des guirlandes de papier doré. Enfin, nous demanderons à notre élève le plus éloquent de prononcer un discours, pour souhaiter à notre nouveau roi Louis XVI un règne long et prospère. Pour sélectionner cet élève, notre professeur de rhétorique, le père Prudent, organisera un petit tournoi d’éloquence. Le gagnant aura l’honneur de lire son discours au roi en personne.
Maximilien et Camille, deux étudiants de dix-sept et quinze ans, murmuraient au fond de la salle :
— Le… Le recteur… Il a ou… oublié Vol… Voltaire…, souffla le plus jeune à l’oreille de son aîné.
L’autre élève ne parvint pas à l’entendre. Camille, en effet, était bègue.
— Vol… Voltaire… Lui au… aussi, c’était un él… un élève de Louis-le… le Grand… Le r… recteur, il oublié de… de le nommer.
Maximilien hocha la tête.
— Et ça t’étonne ? rétorqua-t-il.
Camille lui répondit par un clin d’œil. L’aumônier, qui passait juste derrière les rangs fit taire les deux adolescents.
En cours de rhétorique, les élèves de dernière année durent rédiger en deux heures un panégyrique sur leur lycée. Camille et Maximilien sortirent de la salle de classe satisfaits, sûrs que l’un des deux serait choisi pour le discours. Et il en fut ainsi : le lendemain, le père Prudent les retint à la fin du cours pour leur annoncer :
— Vous êtes les deux meilleurs étudiants du lycée et sincèrement, vos rédactions sont très brillantes. Vous, Camille, vous possédez un style impactant, très littéraire, avec des tournures poétiques bien menées, quant à vous, Maximilien, je dois reconnaître que parfois votre prose est un peu ardue et difficile à comprendre, mais votre rhétorique est impeccable et vous faites preuve de beaucoup de maturité pour votre âge.
Camille regarda son compagnon, avec un sourire ravi, mais Maximilien demeura impassible, avec le même air flegmatique et sérieux qu’il n’abandonnait jamais.
— En vérité, je ne saurais choisir entre vous deux, continua le professeur. Néanmoins, cher Camille, vous devez comprendre que votre défaut d’élocution m’empêche de vous sélectionner pour le discours. — Je… Je… peux dire quel… quelque chose, mon p… père ? — Je vous écoute. — Quand… Quand je lis un te… texte ou… ou je… je r… récite une poésie, je ne bé… bégaie ja… jamais. — Oui, je le sais, je m’en suis rendu compte en cours, mais nous ne pouvons prendre ce risque devant le roi, je suis désolé. — Tant… Tant pis… De toute fa… façon je n’aime pas me pa… pavaner en pu… public. L’important, c’est le… le message, pas le… le mess… messager. — Je salue votre humilité, jeune homme. Donc, je demanderai à Maximilien de lire ce panégyrique. Cependant j’aimerais que vous rédigiez ce texte ensemble.
Maximilien ne put réprimer une grimace qui trahissait sa contrariété, mais il répondit :
— Bien sûr, mon père.
Les deux garçons sortirent de la classe et, une fois dans le dortoir, ils commencèrent à discuter de ce qu'ils voulaient communiquer au roi. Camille sortit un livre de Voltaire de sous son matelas, en quête d'inspiration. Les écrits du philosophe, qui avait été élève de Louis-le-Grand une soixantaine d’années plus tôt, n’étaient pas interdits au lycée, les jésuites ne censuraient aucune œuvre à part celles de Luther ; cependant, la plupart des professeurs désapprouvaient ce type de lecture, aussi Camille préférait-il cacher ses livres pour éviter de recevoir les réprimandes du recteur. Maximilien, en voyant l'ouvrage, le rejeta avec dédain ; il préférait Rousseau et Montesquieu, auteurs qu'il lisait dans la grande librairie Delamain, près du Palais-Royal, lorsque les étudiants avaient l'après-midi libre pour flâner dans Paris, une fois par semaine. Malgré leurs désaccords littéraires, les deux étudiants s’accordèrent sur le message qu’ils voulaient transmettre : montrer au monarque que les temps avaient changé, que l’absolutisme devait céder le pas pour répondre aux demandes du peuple et promouvoir une société plus libre et plus juste. Ne pouvant se référer explicitement aux philosophes des Lumières, ils convinrent de citer Cicéron, Polybe et Sénèque, des auteurs latins qui défendaient le concept de république.
Forts de ces références, ils se rendirent à la bibliothèque pour travailler ensemble : le directeur les avait, à cet effet, exemptés de cours pendant un après-midi entier. Il leur fallut un certain temps pour se mettre d'accord sur la façon de se partager la tâche : l'aîné avait les idées très claires et ne voulait rien céder à l'autre qui, à cause de son bégaiement, était incapable d'exprimer son point de vue. Finalement, ils décidèrent que Maximilien écrirait un premier jet, puis que Camille prendrait le relais pour rendre l’écrit plus fluide et littéraire. Au bout de deux heures, Maximilien montra son manuscrit : une dissertation sur la Force et la Vertu, reprenant, sans les nommer, les problématiques de Montesquieu, et parallèlement, une réflexion sur les droits et les devoirs, influencée par Rousseau et son « Contrat social ». Camille appréciait ce parallélisme, très judicieux et particulièrement transgresseur, cependant les phrases lui paraissaient interminables, les formules sibyllines, à tel point qu'il doutait qu'un auditeur inattentif pût comprendre le message derrière tout ce galimatias. De plus, lorsque Maximilien lisait à haute voix, avec son ton inexpressif, le discours devenait absolument soporifique. Camille reprit alors le manuscrit et en modifia la forme. Il commença les phrases par des apostrophes : « Ô Louis ! Grand de ce monde, écoute les jeunes générations » ; « Ô Louis ! Tel César aux temps glorieux de Rome, écoute les clameurs de la plèbe ! » Maximilien dut admettre que le texte gagnait beaucoup plus de force, et il félicita son compagnon, ce qui n’était guère fréquent chez lui, car il n'avait pas l'habitude de sourire ni de montrer ses sentiments.
Le lendemain, le père Prudent les convoqua dans son bureau :
— Eh bien… Je ne m’attendais pas à ça, pour être honnête. Le thème sous-jacent est intéressant : exhorter le monarque à prendre soin des plus défavorisés… Bien que cela soit un peu radical à mon goût, ce texte ressemble plus à un pamphlet qu'à un panégyrique, mais je comprends que cela est dû à la fougue de la jeunesse. Admettons… Cependant, vous avez commis quelques erreurs rhétoriques. Ce n’est pas grave, vous êtes des élèves et vous êtes là pour apprendre. Nous allons corriger ces fautes. — Des fautes ?, demanda Maximilien, offusqué. Camille et moi avons révisé le texte et il ne me semble pas que nous ayons commis des erreurs de rhétorique ou de français. — Maximilien ! Vous êtes un étudiant brillant, mais parfois trop présomptueux et inflexible. Qu’il est difficile pour vous d’admettre vos erreurs ! Camille, par contre, est plus humble, vous devriez prendre exemple sur lui. Oui, vous avez commis des fautes, des maladresses. Par exemple, toutes ces apostrophes adressées au souverain, comme si vous lui parliez d'égal à égal, ce n’est pas approprié. Et pourquoi lui demandez-vous donc de vous écouter ? Il sera en face de vous, il vous écoutera déjà, c'est une redondance. Supprimons donc ces formules inutiles. Ensuite, certains mots ne sont pas correctement utilisés. Prenez la première phrase : « Vous avez eu la chance d’être fils de monarque, mais sachez que la naissance n’est pas une vertu. » Dans ce cas, on ne parle pas de « chance », mais de « Providence ». Et quant à cette « naissance » qui « n’est pas une vertu », vous comparez deux concepts qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Je vous propose donc : « Votre Majesté, la Providence vous a placé sur le trône, et à présent nous souhaitons que la vertu accompagne le privilège que vous a conféré votre naissance. » Ensuite, quand vous écrivez « la vertu est le fruit du travail et de la persévérance », on dirait que vous demandez au roi de travailler, comme à n’importe quel roturier… On va remplacer par : « diligence et dévouement ». Enfin, à la page trois, je lis : « Les hommes, quelle que soit leur origine, sont tous égaux aux yeux de l’Être suprême. » J’avoue ne pas bien comprendre ce que signifie cet « Être suprême ». Pourquoi ne parlez-vous pas de Dieu, que d’ailleurs vous ne mentionnez nulle autre part dans votre texte ? — C'est par souci de cohérence, mon père, répondit Maximilien. Comme je cite des auteurs latins et que je me réfère à des mythes grecs, je ne pouvais pas parler du Dieu chrétien et de Jupiter dans le même texte, j’ai donc synthétisé avec le terme « Être suprême ». — Je comprends… On va écrire « le Très-Haut », alors, ça sonnera déjà moins païen. Mais la notion d’ « hommes égaux » n’est pas très bien exprimée. On croirait que vous pensez que les paysans ont les mêmes droits que le roi. — L’Évangile dit : « Heureux les pauvres, car le royaume des Cieux est à eux », et aussi : « Les derniers seront les premiers ». — Oui, bien sûr. Mais le Messie fait référence aux âmes dans le royaume des Cieux, et non aux personnes sur la terre. Voyons voir : la différence entre le monarque et le peuple est la même qu’entre les hommes et les femmes ou les enfants. Aucun être sensé ne dirait que les femmes et les mineurs ont la même capacité de réflexion ou le même sens des responsabilités que les hommes, n’est-ce pas ? On ne peut donc pas souhaiter qu’ils soient « égaux », avec des droits identiques ; chacun occupe un rang différent, dans le cadre d’une hiérarchie naturelle. Néanmoins, il est vrai que tous les êtres humains ont une âme et que toutes les âmes ont la même valeur aux yeux du Seigneur… Vous comprenez que ces deux concepts sont différents ? Je propose donc, pour remplacer votre phrase, ceci : « Tous les humains, même les plus humbles, possèdent une âme, qui comptent toutes autant aux yeux du Très-Haut. »
Camille était furieux :
— C… C’est… C'est de la censure, mon père ! — De la censure ? Mais pas du tout ! Je reconnais bien là ce jeune Camille, toujours si impétueux ! Nous, les jésuites, nous ne censurons jamais personne. Je suis juste en train de corriger les fautes de deux élèves, c'est mon travail en tant que professeur et guide spirituel. Quoi qu'il en soit, je vais demander à notre recteur de lire ce discours et de me dire ce qu'il en pense. Et puis, n’oubliez pas que vous porterez la voix de notre communauté, pas uniquement la vôtre, il faut que ce panégyrique fasse le consensus au sein de notre institution.
Les deux étudiants abandonnèrent le bureau, découragés. Dans l'après-midi, ils furent convoqués par le recteur, qui annonça qu'il souhaitait que le discours fût rédigé en latin et non en français. Cette décision irrita Camille au plus haut point, mais Maximilien demeura stoïque, au contraire, il semblait presque content :
— En… latin… per… personne ne va… comprendre quoi que ce soit… En… En plus, on m’a dit que le n… nouveau roi sait à… à peine le latin… C’est vrai… vraiment la… la meilleure façon de nous censurer. — Oui, Camille, tu as tout à fait raison. Mais regarde le bon côté des choses : en latin, il n’y a plus de distinction entre « Très-Haut » et « Être suprême », entre « chance » et « Providence ». Le latin n’a pas les connotations de notre siècle ; c'est une langue pure, parfaite pour la théorie philosophique et la rhétorique. Et si nous mentionnons Spartacus ou Gracchus, personne ne comprendra qu’en réalité nous désirons la fin des privilèges, le soulèvement des esclaves et la démocratie. — Tu… Tu as raison, tu… seras libre de dire ce que tu… tu voudras, mais… co… comme pers… personne ne comprendra rien… À… à quoi bon ?
Maximilien, en effet, put écrire un texte encore plus provocateur, et personne ne le censura. Son pamphlet passa inaperçu, car ni le recteur ni le père Prudent ne maîtrisaient convenablement la langue de Cicéron, et le professeur de grec et de latin était un vieillard presque sénile, qui ne s'occupait que des déclinaisons sans jamais faire attention au contenu des textes. Maximilien, les jours suivants, rédigea quatre manuscrits : deux en français et deux en latin. Il avait prévu d'en offrir un dans chaque langue au roi et de garder les deux autres pour les montrer à ses camarades de lycée.
Le jour fatidique approchait. La veille de la visite de Louis XVI, la cour d'honneur se couvrit de fanions et de guirlandes, et la chorale répéta tout l'après-midi l'hymne de Lully. Maximilien, nerveux, relisait son discours, en essayant de prendre un ton approprié, mais malgré tous ses efforts, il n'y parvenait pas : le latin, langue morte, ne permettait pas beaucoup d'expressivité.
— Ne vous inquiétez pas tant, jeune Maximilien, ce n'est qu'un protocole, tout cela n'a pas beaucoup d'importance au fond, lui dit le recteur, cherchant à le rassurer.
Le lendemain matin, il pleuvait, une fine bruine accompagnée de brouillard, comme c'est souvent le cas à Paris de septembre à juin. Le convoi royal devait arriver à dix heures, mais à dix heures et demie il n'était toujours pas là et personne ne savait où il se trouvait.
— Ils viennent de Versailles et ils prévoient de déjeuner au Louvre à midi… Ils ont dû prendre du retard sur la route, ce n'est pas grave, dit le recteur.
À onze heures, la pluie s'intensifia et se transforma en averse. Une bourrasque soudaine fit tomber plusieurs guirlandes dans la cour. C'est à ce moment précis que le carrosse du monarque apparut au bout de la rue Saint-Jacques.
Un cavalier du cortège royal s'approcha et arrêta sa monture devant l'entrée du lycée pour parler avec le recteur.
— La voiture demeurera devant la porte, mais elle n’entrera pas dans la cour. Il pleut trop, annonça-t-il, sans descendre de cheval. — Mais… Le refrain, le décor, le discours… — Peu importe. Vous ne prétendriez pas que Sa Majesté soit obligée de se mouiller, n'est-ce pas ?
Le recteur, frustré et détrempé, ordonna à tous les élèves d'attendre sur le perron, malgré les intempéries. L'aumônier plaça tous les garçons de la chorale devant le porche, suivis des plus jeunes élèves portant tous les fanions et les guirlandes qui avaient pu être sauvés. Tout le monde avait l’air accablé, certains pleuraient de déception, mais heureusement, leurs larmes se confondaient avec la pluie. Lorsque le carrosse du roi s'arrêta devant eux, ils entonnèrent :
Grand Dieu sauve le roi Grand dieu venge le roi Vive le roi ! Qu’à jamais glorieux Louis victorieux Voye ses ennemis Toujours soumis.
Les élèves chantèrent beaucoup moins bien que prévu, à cause du vent qui les obligeait à crier à tue-tête et parce qu'ils tremblaient de froid. Lorsque l’hymne fut terminé, l’aumônier fondit en larmes de rage et de honte. Devant eux se trouvait le carrosse du monarque, immobile au milieu de la rue, avec les rideaux tirés. Après un long moment, la toile s’écarta très légèrement et on aperçut la reine, qui remercia les enfants d’un sourire furtif. Son apparition dura très peu, et elle rabattit aussitôt le rideau. Quant au roi, personne ne parvint à l’entrevoir. Le recteur voulut alors offrir quelques guirlandes à Marie-Antoinette, mais elles étaient tellement trempées qu'il y renonça. Puis il poussa Maximilien vers la portière de la voiture.
Debout au milieu d'une flaque, avec l'eau qui dégoulinait sur son manuscrit, le jeune Maximilien entreprit la lecture de son discours. Malheureusement, la frustration, la nervosité et le froid firent trembler sa voix et il commença à bégayer autant que son ami Camille. L’encre s’était mélangée à la pluie et certains mots étaient parfaitement illisibles. De toute façon, il n'eut pas le temps de finir ; au beau milieu de son panégyrique, une main surgit de derrière le rideau et lui fit signe de s’arrêter. Le recteur s'approcha du carrosse, et l'un des passagers, le ministre Turgot, lui parla à travers l’embrasure de la fenêtre du véhicule.
— Sa Majesté se trouve un peu indisposée, et nous devons partir, sinon nous serons en retard pour le déjeuner au Louvre. Nous vous remercions de votre accueil chaleureux.
Maximilien voulut remettre au monarque une copie de son discours en français, qu’il avait enroulé à cet effet dans un étui en cuir, mais il n’y fut pas autorisé. La voiture démarra en direction du Pont-Neuf et de la Seine. Les étudiants coururent alors se réfugier à l'intérieur du bâtiment.
Camille vint à la rencontre de son ami Maximilien, qui demeurait triste et silencieux dans un des couloirs du lycée, à l'écart du groupe. Pour le réconforter, il posa une main sur son épaule, puis il déclara, avec conviction, sans presque bégayer :
— Ne t’inquiète pas, mon ami. Un jour, le roi nous écoutera. Tu as ma parole.
Dix-sept ans plus tard, le 3 décembre 1792, la promesse de Camille fut enfin exaucée. Maximilien Robespierre, député de la Convention, lut un long discours devant le roi accusé de trahison. Camille Desmoulins était également présent ce jour-là, dans la salle du Manège des Tuileries : il ne prononça aucun discours, mais il eut l'occasion d'écrire des dizaines de pamphlets dans son journal « Le Vieux Cordelier », que tout Paris lisait avec grand intérêt. Il ne bégaya pas lorsqu’il se prononça en faveur de la mort du roi, pas plus que son ancien camarade de classe.
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