Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Brèves littéraires
Vilmon : Ma vie en filigrane
 Publié le 21/05/25  -  6 commentaires  -  1876 caractères  -  59 lectures    Autres textes du même auteur

Une existence en arrière-plan brumeux des écrits humanitaires.


Ma vie en filigrane


Ma vie s’imprime en filigrane sur les pages des encyclopédies de l’histoire. Les douces brises tournent leurs phrases comme des moulins, offrant une panoplie d’harmonies en kaléidoscope. Bien malingre qui avance carpe diem tel un marathonien et dont l’esprit voyage comme Ulysse afin de découvrir une intelligible sensibilité ou de dépoussiérer la vérité de l’éternité. Par quel modus operandi les conflits chaotiques universels se fusionnent-ils en une réalité rationnelle et raisonnable ? Pourtant leur sagesse intangible est comme l’évanescence qui s’empreigne dans les fibres des tonneaux de chêne. Une visqueuse liqueur qui empoisonne le vin qui y vieillit à l’abri des esprits intransigeants.


Le sablier des mensonges s’écoule à l’inverse des temps immoraux. La réflexion du miroir de nos pensées est infaillible, mais elle déforme notre vision immatérielle du monde. Comme un rai de lumière provenant du firmament, il traverse les vides majestueux des grandes noirceurs pour sombrer sous le poids de l’immensité. Une lueur qui brûle au bout de nos torches que nous tendons aux bûchers des sorcières émancipées des douleurs viscérales. Un mal qui paralyse nos dévotions et qui nous entrave dans une injustice volage et amère.


Cependant, il ne faut aucunement plier notre échine sous ces tapages qui nous chuchotent l’inconcevable. Sans discourir, va, va, avance en laissant traîner tes pieds dans la poussière des os broyés et embrasse d’un saut ces horizons embrasés. Ton destin s’inscrit parmi les arabesques des hirondelles qui voltigent dans des cieux incertains. Il traverse les tempêtes du chaos, fouetté par des grêles intempestives, dépravé de boussole pour rejoindre les âmes perdues de la confrérie des damnés. S’immobiliser au milieu des déluges impitoyables de nos désillusions est le pire des cauchemars que nous réserve notre univers inventé.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Cyrill   
19/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
En première lecture, je n’ai pas eu beaucoup de sympathie pour ce texte aux accents chafouins. Arrière les esprits bornés, ai-je lu en « filigrane », moi j’ai un vrai destin. J’y suis revenu un peu mieux disposé, mais la première impression reste néanmoins tenace.
Je crois lire que le locuteur se cherche une éternité au dessus d'un monde chaotique. Dans l’ensemble, l'écriture est belle. La syntaxe soignée et la richesse du vocabulaire font l’attrait de ce texte pourtant obscur, aux accents plutôt désespérants. Sans doute que sa compréhension ne passe pas complètement par les canaux de la conscience, c’est un peu comme écouter un morceau de musique, qui atteint l’esprit via le cœur et l’oreille.
Certaines formules néanmoins manquent de clarté. Je n’ai rien contre l’hermétisme, mais je ne suis pas certain que les imprécisions soient vraiment voulues.
« Sans discourir, va, va », s’exhorte le locuteur, et pourtant il discourt. Mais il donne aussi à voir des images à l’échelle d’un temps plus qu’humain et d’un espace infini. La focale est plus large, et le champ plus profond avec le miroir (un rétroviseur ?), mais il déforme le temps tout en l’éclairant autrement. Déjà que la forme du sablier invite à tordre la réalité !
Joli moment de poésie : « Il (ton destin) traverse les tempêtes du chaos, fouetté par des grêles intempestives, dépravé de boussole pour rejoindre les âmes perdues de la confrérie des damnés » :
Se chercher une rédemption et une famille de pensée par-delà l’histoire de l’humanité et par-delà une étique morale (cf incipit) ?
Du déluge aux métavers…

   Sidoine   
22/5/2025
Bonjour,

Une écriture intéressante à mes yeux, même si certaines tournures trop attendues m'ont un peu gêné : « les douces brises », « voyage comme Ulysse », « visqueuse liqueur » (l’originalité ne tient ici qu’à l’inversion de « liqueur visqueuse », une formule convenue), « esprits intransigeants ». Quelques formulations m'ont aussi paru un peu lourdes, comme « Cependant, il ne faut aucunement plier notre échine » (le duo « cependant » + « il ne faut » alourdit la lecture), ou encore « Sans discours, va, va, avance… », qui sonne un peu pompeux.

Cela dit, j’ai apprécié le rythme d’ensemble et plusieurs images fortes : « ma vie s’imprime en filigrane », « tournent leurs phrases comme des moulins », « le sablier des mensonges », ou encore « ton destin s’inscrit parmi les arabesques hirondelles qui voltigent dans des cieux incertains » — cette dernière, en particulier, m’a beaucoup plu.

Quant au fond, je l’ai trouvé assez abstrait, peut-être un brin prétentieux — à moins que mon esprit soit voilé par les vapeurs de l’hermétisme, incapable d’en saisir pleinement le sens. Je ne saurais donc dire si j’aime ce texte ou non… mais il m’a, assurément, intéressé et intrigué.

Sidoine

   Mikard   
25/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Bonjour Vilmon.
Quel beau titre !
Déjà le mot « filigrane » qui sonne bien, poétique, éthéré. On imagine une vie en arrière-plan, un personnage aérien, dans les nuages, regardant passer sa vie.
Mais pour le reste, un peu déçu, des belles phrases comme dit ci-dessus, syntaxe nickel, l’adjectif qui va bien, mais quid du fond.
Ça me fait penser à un tableau impressionniste, c’est agréable à l’œil, c’est beau … mais vite oublié.
Mik

   Charivari   
30/5/2025
Bonjour.
Désolé, je n'ai pas aimé. J'ai trouvé ça ampoulé, une écriture qui se regarde écrire et un fond peu compréhensible. Certes, il y a des tournures intéressantes, mais je suis passé complètement à côté, désolé

   Vilmon   
31/5/2025
Bonjour,
Par ICI
pour les remerciements et quelques éclaircissements à propos de ce récit.
Vilmon

   papipoete   
6/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Vilmon
Ne serait-ce que pour certaines formules de votre cru, " ... s'imprègne dans les fibres des tonneaux de chêne " l'aura de certaines personnalités, ne peut qu'être lumineuse
alors que
" le sablier des mensonges s'écoule à l'inverse des temps... " peut nous faire tourner le regard du côté des States, où la pratique est encore bien présente...
NB la dernière ligne est désespérément funeste, quand vous dîtes " il ne faut nullement plier l'échine...
Personnellement, je n'ai pas l'intention de rejoindre " les âmes perdues de la confrérie des damnés "
Ce pourquoi, je fais ma prière chaque jour...


Oniris Copyright © 2007-2025