|
|
Cyrill
19/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
En première lecture, je n’ai pas eu beaucoup de sympathie pour ce texte aux accents chafouins. Arrière les esprits bornés, ai-je lu en « filigrane », moi j’ai un vrai destin. J’y suis revenu un peu mieux disposé, mais la première impression reste néanmoins tenace.
Je crois lire que le locuteur se cherche une éternité au dessus d'un monde chaotique. Dans l’ensemble, l'écriture est belle. La syntaxe soignée et la richesse du vocabulaire font l’attrait de ce texte pourtant obscur, aux accents plutôt désespérants. Sans doute que sa compréhension ne passe pas complètement par les canaux de la conscience, c’est un peu comme écouter un morceau de musique, qui atteint l’esprit via le cœur et l’oreille. Certaines formules néanmoins manquent de clarté. Je n’ai rien contre l’hermétisme, mais je ne suis pas certain que les imprécisions soient vraiment voulues. « Sans discourir, va, va », s’exhorte le locuteur, et pourtant il discourt. Mais il donne aussi à voir des images à l’échelle d’un temps plus qu’humain et d’un espace infini. La focale est plus large, et le champ plus profond avec le miroir (un rétroviseur ?), mais il déforme le temps tout en l’éclairant autrement. Déjà que la forme du sablier invite à tordre la réalité ! Joli moment de poésie : « Il (ton destin) traverse les tempêtes du chaos, fouetté par des grêles intempestives, dépravé de boussole pour rejoindre les âmes perdues de la confrérie des damnés » : Se chercher une rédemption et une famille de pensée par-delà l’histoire de l’humanité et par-delà une étique morale (cf incipit) ? Du déluge aux métavers… |
Sidoine
22/5/2025
|
Bonjour,
Une écriture intéressante à mes yeux, même si certaines tournures trop attendues m'ont un peu gêné : « les douces brises », « voyage comme Ulysse », « visqueuse liqueur » (l’originalité ne tient ici qu’à l’inversion de « liqueur visqueuse », une formule convenue), « esprits intransigeants ». Quelques formulations m'ont aussi paru un peu lourdes, comme « Cependant, il ne faut aucunement plier notre échine » (le duo « cependant » + « il ne faut » alourdit la lecture), ou encore « Sans discours, va, va, avance… », qui sonne un peu pompeux. Cela dit, j’ai apprécié le rythme d’ensemble et plusieurs images fortes : « ma vie s’imprime en filigrane », « tournent leurs phrases comme des moulins », « le sablier des mensonges », ou encore « ton destin s’inscrit parmi les arabesques hirondelles qui voltigent dans des cieux incertains » — cette dernière, en particulier, m’a beaucoup plu. Quant au fond, je l’ai trouvé assez abstrait, peut-être un brin prétentieux — à moins que mon esprit soit voilé par les vapeurs de l’hermétisme, incapable d’en saisir pleinement le sens. Je ne saurais donc dire si j’aime ce texte ou non… mais il m’a, assurément, intéressé et intrigué. Sidoine |
Mikard
25/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Bonjour Vilmon.
Quel beau titre ! Déjà le mot « filigrane » qui sonne bien, poétique, éthéré. On imagine une vie en arrière-plan, un personnage aérien, dans les nuages, regardant passer sa vie. Mais pour le reste, un peu déçu, des belles phrases comme dit ci-dessus, syntaxe nickel, l’adjectif qui va bien, mais quid du fond. Ça me fait penser à un tableau impressionniste, c’est agréable à l’œil, c’est beau … mais vite oublié. Mik |
Charivari
30/5/2025
|
Bonjour.
Désolé, je n'ai pas aimé. J'ai trouvé ça ampoulé, une écriture qui se regarde écrire et un fond peu compréhensible. Certes, il y a des tournures intéressantes, mais je suis passé complètement à côté, désolé |
Vilmon
31/5/2025
|
|
papipoete
6/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
bonjour Vilmon
Ne serait-ce que pour certaines formules de votre cru, " ... s'imprègne dans les fibres des tonneaux de chêne " l'aura de certaines personnalités, ne peut qu'être lumineuse alors que " le sablier des mensonges s'écoule à l'inverse des temps... " peut nous faire tourner le regard du côté des States, où la pratique est encore bien présente... NB la dernière ligne est désespérément funeste, quand vous dîtes " il ne faut nullement plier l'échine... Personnellement, je n'ai pas l'intention de rejoindre " les âmes perdues de la confrérie des damnés " Ce pourquoi, je fais ma prière chaque jour... |