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Poésie contemporaine
ADN : L'homme qui marche
 Publié le 17/09/17  -  11 commentaires  -  492 caractères  -  323 lectures    Autres textes du même auteur

Un homme qui marche.


L'homme qui marche



Je suis l'homme qui marche
Dans les prisons de sang
Dans les arènes du Gévaudan
Je marche.

Dans le corpuscule
Dans le crépuscule
Sur les pétales de rose et d'argent
Je marche.

Dans leurs espadrilles
Sous leurs escadrilles
Sur les frontières de l'eau et du vent
Je marche.

Sur un chemin paisible je marche
Dans la lueur d'un ciel étoilé
Il fut un temps où j'étais cassé ;
Je suis l'homme qui marche.


 
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   Proseuse   
31/8/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

J' ai trouvé , dans cette marche de très belles images et .. comment dirais-je? de la détermination à coûte que coûte , avancer entre l' émerveillement et de toute façon la fatalité du mouvement !
un beau moment de poésie
Merci et à bientôt

   Donaldo75   
7/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
(Lu et commenté en EL)

Bonjour,

J'aime bien le rythme de ce poème sobre; les images sont agréables, entre apaisement pour certaines - "espadrilles", "pétales de rose et d'argent", "ciel étoilé" - et cauchemar pour d'autres - "prisons de sang", "arènes du Gévaudan", "crépuscule" - ce qui donne au poème un côté onirique, somnambule.

   Brume   
17/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour ADN

"Il fut un temps où j'étais cassé "

C'est ce vers qui apporte toute la puissance au poème.
Un poème plein de vigueur.

La simplicité du poème est un leurre car il y a ce qu'il faut lire entre les lignes.
L'homme qui marche avance avec détermination dans tous les chemins de vie; dangereux, merveilleux, cooconing, et paisibles.

   papipoete   
17/9/2017
bonjour ADN,
Je sais qu'il ne faut pas chercher à comprendre, chercher un sens à un poème ; mais quand il est écrit de belle manière, être touché, ému, réjoui tout simplement .
Je ne pense même pas à Giacometti, je marche le long de vos vers, et n'éprouve à grands regrets aucune sensation .
Une prochaine parution de vous me procurera peut-être ce que je n'ai pas ressenti ci-dessous .

   Zorino   
17/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour ADN,

L'unique façon de continuer à vivre malgré les nombreuses embuches que puisse rencontrer l'Homme, est celle de marcher. C'est un peu le message qu'avait fait passer le Grand Jacques (Brel) lors d'une interview.

J'ai bien apprécié le rythme de votre poème, notamment l'alternance entre vers courts et vers longs. L'avant-dernier vers nous fait comprendre bien des choses sur le passé du narrateur (vous peut-être).

C'est court, compréhensible dès la première lecture et efficace. Le message est passé avec limpidité.
Bref, un beau poème comme je les aime.

Merci pour le partage

   Anonyme   
17/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Je vous livre le ressenti de cette poésie tel que ma lecture l'a fait naître ; tant pis si je suis à côté ... des " espadrilles ".
Lesquelles " espadrilles ", de même que " escadrilles " m'ont fait penser à l'Espagne, Guernica peut-être, et l'exode de cet " homme qui marche ".
Après le passé difficile et cette "marche " incessante mais opiniâtre, le narrateur a-t-il trouvé la sérénité, ainsi que le laisse supposer la dernière strophe.
Par contre un vers vient un peu à l'encontre de ma perception de ce texte : " Dans les arènes du Gévaudan ".

   FABIO   
17/9/2017
Bonjour

Et bien j'ai envie de vous dire bonne ballade.
Bon je ne noterais pas ce texte car je n'en ai pas bien saisie le sens.
Ou peut être faut il le comprendre pour ce qu il est, un homme qui marche depuis des millénaires un peu partout.
Je trouve l'ensemble un peu court même si ça sonne bien.

Cordialement

   Damy   
17/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Marcher est la bonne thérapie quand on sort d'un problème de santé.
La 1° strophe semble vous voir marcher dans la souffrance (il y a bien d'autres paysages ouverts que des arènes dans le Gévaudan et les "prisons de sang" révèlent de profondes blessures).
Dès la 2° strophe, je vous vois marcher dans le bonheur (ça valait le coup de commencer) d’abord de manière fragile et timide sur un simple petit espace (l'opuscule) et à la tombée de la nuit, mais vous rencontrez vite la beauté d'un environnement apaisant (les roses, l'eau, le vent, le ciel étoilé).
Si vous saviez comme le thème de votre poème me parle (je me remets à marcher après 3 ans d'immobilité).

Je trouve votre poème très musical. Il pourrait faire l'objet d'une chanson.
Je me heurte juste à un petit pb d'interprétation: à quoi se rapportent "leurs" dans "leurs espadrilles" et "leurs escadrilles" ? (de +,"escadrilles" m'évoque une ambiance négative: marcher au pas et non librement et me semble avoir été un peu jeté là pour les besoins de la rime).

Merci pour cette agréable lecture, pleine d'espoir.

   David   
17/9/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour ADN,

J'aime bien ce double sens où "l'homme qui marche" désormais était aussi celui qui ne fonctionnait plus. Le "je suis... " qui démarre le poème est un peu trop théâtral à mon goût, ou plutôt et peut-être bizarrement, ça m'évoque des chansons de Noir Désir dans le phrasé (j'ai recherché mais rien de flagrant en fait) mais bon, quoi qu'il en soit, ça m'a laissé une impression de mots "à la manière de".

   Anonyme   
17/9/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce qui m'a un peu guidé dans ce texte,
c'est la répétition de ce "je marche", elle domine,
elle impose, comme ce besoin impérieux.

Peu importe le pourquoi du comment "je marche",
envers et contre tout, là est toute ma force.

Cependant, il m'a manqué ce petit plus, je visualise
bien la démarche, mais elle n'arrive pas complètement
à me conduire vers un ressenti.

   Queribus   
19/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'ai beaucoup aimé ce poème à l'allure de chanson avec son rythme régulier dans les trois premières strophes, la quatrième venant rompre la régularité des précédentes; à titre personnel, j'ai plus particulièrement apprécié: Dans le corpuscule, Dans le crépuscule.
Le fonds m'est apparu un peu abstrait:Dans les prisons de sang, Dans les arènes du Gévaudan, Dans leurs espadrilles, Sous leurs escadrilles mais chacun pourra faire marcher son imagination à son gout et à son rythme, c'est ça aussi la poésie.

En fin de compte, un bon moment passé à vous lire. En attendant le prochain poème sous cette forme-là.


Cordialement.


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