|
|
Ornicar
25/4/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Une présentation toute verticale pour ce poème, comme la "falaise" dont il est question.
Les mots sont simples et donnent une dimension humaine à ce récit qui, de mon point de vue, manque toutefois d'images évocatrices pour que la poésie émerge vraiment et emporte le lecteur. Par ailleurs, si un certain mystère est préservé dans les premiers vers, il est vite éventé dès la troisième strophe ("Mais je n'ai pas tremblé / Quand j'ai jeté tes cendres / Du haut de la falaise"). Je m'arrête un instant sur cette strophe. Elle aurait pu, et je l'aurais bien vu d'ailleurs, en conclusion de ce texte. L'effet de surprise cueillant le lecteur, n'aurait pas manqué de faire surgir l'émotion, souvent gage de poésie. Mais l'auteur a fait un choix différent. Les stophes suivantes racontent alors le rituel de la dispersion des cendres, d'un intérêt limité d'un point de vue strictement poétique. La conclusion, toute simple énonce une vérité, ou plutôt, la vérité du narrateur, la sienne : "Mais je sais maintenant / que je suis mort ici / en même temps que toi". Pas mal, mais je trouve inutile le vers qui suit ("Tu me manques..."). Le lecteur s'en doute. Apporter cette précision affaiblit, de mon point de vue, non seulement la chute, mais le texte dans son ensemble. Autre remarque. Pourquoi ne pas avoir garder tout au long du poème cette disposition en tercets ? Au passage, je trouve la construction de la première strophe ("si profond que") lourde et inélégante sur des vers aussi courts. Dernière remarque, enfin, qui n'engage que moi. En conservant les mêmes strophes, je les aurais sans doute agencé différemment : la strophe 5 ("Dans le chant des oiseaux...) plus haut dans la narration, et les vers 4,5 et 6 ("Au travers de mes larmes...") plus bas, à la place du "chant des oiseaux". |
Provencao
5/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour alaind,
"Je t’ai livrée aux vents T’éparpillant ainsi Dans l’espace infini" Ce passage est d'une belle sensibilité, imaginativité, réflexivité. Vous nous l'offrez avec le cœur, ses blessures et ses larmes. Il se construit, plein d’émotion, aux sources de la douleur avec des échos fortement enracinés dans l’existence. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
5/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
bonjour alaind
depuis novembre 2024 êtes onirien ; ça fait un bail déjà ! Tu sais, je n'ai pas pleuré lorsque tes cendres envolées, ont ainsi refermé à jamais l'histoire de toi ; et le ciel aujourd'hui me soutient, habillé de ses habits bleus, me fait un clin d'oeil " je te comprend, tu sais ! " j'ai joué au Grand toute la journée, mais ce soir me voilà à tes côtés, mort moi aussi... NB un monologue entre soi et soi, par l'entremise des éléments... brise légère, ciel immaculé, et les oiseaux emportant dans leurs cris, ce sourire ce rire. On peut être fort face à la mort, craner même mais quand vient la nuit... dans ce lit bien trop grand, le vide immense installé, et le sommeil qui ne viendra pas. j'ai bien aimé ces lignes, en un vocabulaire ordinaire ( je fais la moue ), mais les " bons mots pour le dire " un bémol quant à la disposition du texte ; chaque ligne commençant par une majuscule, rend la lecture inconfortable ( tant qu'à ne pas ponctuer, au moins écrire en minuscules les phrases non terminées ! ) la dernière strophe est mon passage préféré |