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Poésie en prose
aldenor : 72 heures à Cutty Sark
 Publié le 10/12/08  -  6 commentaires  -  14969 caractères  -  41 lectures    Autres textes du même auteur

Un poème de jeunesse, revu et censuré.


72 heures à Cutty Sark



Premier jour

Je m’enfonce dans un tunnel aussi noir que la peur, mais aussi qu'ailleurs, noir qu'ailleurs ; je dois aller en zigzag pour heurter si souvent ses parois, à moins que le tunnel lui-même ne soit en zigzag et je suis là me disant « Qu’importe qui zigzague et qui va en ligne droite s’il n'y a rien au bout du tunnel qu'un autre mur dur de la vie ? », quand je bute sur toi, prise comme moi là-dedans.

Du contact de nos corps jaillit une étincelle qui éclaire un instant le tunnel. Et que voyons-nous ? Je te le donne en mille, que voyons-nous ?
Nous voyons le sourire défait d'un dinosaure plus grand que la majorité des dinosaures et le temps qui chavire et coule dans son sang qui coule encore.

Ensuite, nous allons clopin-clopant, serrés l'un contre l'autre, heurtant moins souvent les parois du tunnel car nous nous partageons les coups, mais l'étincelle surgie brutalement nous a aveuglés pour de bon ; ce qui ne change rien puisqu'il fait maintenant noir pour de bon.

Sibelius. Mers qui ronflent et qui grondent.
Wagner. Or Gold Enfer.

Conserve, mon amour, l’image du dinosaure en ton cerveau lumineux. Un instant, l'Univers tel qu'il est, nous est apparu.
Tu objecteras, tu adores objecter, que nos sens ont pu nous tromper. Tu n’entends rien au calcul des probabilités : comment veux-tu que nos quatre zyeux, mon amour, mon amour, se soient tous trompés ?

Asseyons-nous, rien ne presse, le tunnel est muré. Regardons le dinosaure. Pas lui-même en personne mais sa copie que conserve notre mémoire ce vieux coffre-fort. Ne cherchons pas d’autres images : il n'y en a pas, j’en suis certain. Ayons la force de nous dire que nous avons déjà vu du monde tout ce qu'il y avait à voir.


Premier jour (suite) :

Pas forcément… Ça pourrait recommencer ; nous pourrions revoir le dinosaure lui-même en personne.
Je triche ? J’avais dit que nous étions devenus aveugles ? Bien, ce n’est pas inéluctable, un chirurgien de passage nous rendra peut-être la vue. Mieux, nous apprendrons la chirurgie, nous nous soignerons et puis nous badigeonnerons le tunnel de peinture phosphorescente… Tu vois, j’ai pensé à tout.
J’avais dit « pour de bon » ?
D’accord, je m’étais trompé.

À Cutty Sark c’est comme ça, c’est la fête de la déraison, on va et vient du creux à la cime des vagues. La deuxième fois nous verrons tout. Tout. Jusqu'aux moustaches du dinosaure. J'ai eu tort de perdre courage. C'est la faute à Wagner.


Premier jour (suite 2) :

Jamais nous ne sortirons du monde ni même n'en irons au bout ; le dinosaure nous gobera tous les deux.
Ensemble, ensemble, de la terre sur de la terre. Inertes et noirs. Comment vivre-mort sans ta poussière, toute belle et dansante, contre la mienne ?
La vague se creuse. Tiens-toi bien au bastingage.

Tunnel noir-mystère fabuleux comme tes yeux noirs mais bruns, mon terrible amour.
Nous sortirons d’ici.
Nous resterons l'un auprès de l'autre et l'un dans l'autre à toujours-jamais, au-dessus des mondes et plus forts qu'eux. Moi, debout, svelte et toi, plus debout encore et plus svelte, appuyant ton visage brun de statue de bois contre mon torse mou.

À Cutty Sark on va et vient du creux à la cime des vagues. On cogne le dos du ciel puis on s'abat, toutes fesses molles, sur le ventre de l'océan. J'ai les fesses fragiles. Je crois. Mais la tête bonne et ferme. Voilà pourquoi je m'envole aisément et m'abats sans ressorts.
Que l'eau me pardonne.


Deuxième jour

10 heures 25
Blanc. Aujourd'hui la mer est calme ; l'univers est un palais blanc ; corridors vastes où résonne le bruit des talons : tac, TAC, TAAC, TAC, tac.... On y va d'un pas sûr et le bruit des talons sur le marbre blanc amplifie le grand silence des lieux ; il arrive que l'on crie ou que l'on chante à tue-tête pour le briser, mais sans cesse on marche et les corridors semblent sans fin. tac, TAC, TAAC, TAC, tac....

10 heures 35
Déjà se forment des vaguelettes ; l’univers se tachette de couleurs. Vite épuiser le blanc.
Ici, on parcourt les corridors monotones sans rien cogner ; tout est bien en place et bien visible. Mais avançons-nous réellement ou n'est-ce qu'une illusion ? À ce sujet on s'interroge jusqu'au jour où tactac, TACTAC, TAACTAAC, un autre vient à notre rencontre ou nous rattrape, cela nous certifie que nous marchions réellement, ou que l'autre marchait, ou que nous marchions tous les deux. Ensuite le « tac » reste double à jamais. Pour briser le silence on peut désormais crier à l'autre au lieu de crier dans le vide.

10 heures 50
Décidément l’Univers comme ça, blanc, m’impatiente. Passons tout de suite au multicolore.

Multicolore. Nous sommes des géants. Des oiseaux géants qui volent à travers les corridors du palais blanc. Des oiseaux muets, même le battement de nos ailes ne fait aucun bruit ; face au silence nous sommes désarmés. De gigantesques oiseaux nus pour qui les corridors sont trop étroits.

[Passage autocensuré]
Les oiseaux géants, mon amour sanguinaire, soudain, soudain, sortent du palais. Mais aussitôt sortis, au moment même où ils découvrent l'Univers multicolore, ils rapetissent, perdent ailes et plumes et deviennent hommes. Rien que cela.
Du calme, Beethoven ! Affole-moi gentiment ! Autrement je te mets au rancart comme j’ai fait de Wagner.

Je sais tout du monde, tout ce qu'il y a à en savoir. Je le sais depuis longtemps déjà et pour moi il n'a plus aucun secret ni aucun mystère.
Je connais du monde tous les recoins, cachettes et portes masquées. J'ai mille fois parcouru et le tunnel et le palais et je suis sorti, oiseau parmi les oiseaux dans l’Univers bigarré et j'ai même été ailleurs.
J'ai tout été. Enfant, homme, femme même et vieillard. J'ai été castor, python et sargasse. Oui, sargasse aussi.
Mais tout cela ne m’avance à rien et je n’en retire aucune fierté.

[Passage autocensuré, dans lequel on apprend que le vice est multicolore]


Deuxième jour (suite)

« À ma douceur de vivre pour qu'elle ne m'oublie pas...
Pour qu'elle languisse de moi, qui l'aime,
Un peu...
À samedi. »

Reviens Wagner mon bon ami, nous ferons la fête ensemble. Blanc. Noir. Ce sont les deux tonalités que peut prendre l'Univers pour l'esprit qui le contemple. L'Univers tel qu'il est sans doute, multicolore, ne se donne jamais ainsi à l'esprit. Par contre le corps le connaît mieux.
Qu'importe. À la fête ! Je me sens des biceps. Wagner, qui hier seulement m'emplissait de pensées moroses, me paraît tonifiant maintenant. Finalement Wagner n'est rien puisqu'il est comme je suis. Je croyais être comme sa musique.
Même les mers de « Finlandia » ne grondent plus, simplement parce qu'il n'y a plus en moi des mers qui grondent. Mais c'est avec Wagner que je veux aller à la fête.
C'eût été avec toi si tu avais été là…
Mais tu peux l'être ! Viens, entre dans ma tête ! Wagner nous tiendra compagnie.
Ce sera la fête jusqu'à l'aube et au jour suivant et pendant l'infini des temps et même après cela. Nous resterons immobiles Toi et moi, Toimoi, Wagner nous jouera de la cornemuse. Adieu mes muses, ce n'est plus la peine d'écrire, j'ai trouvé.


Deuxième jour (suite 2)

Maintenant c'est par jeu que je continue. En attendant samedi. Et puis non, ce n’est plus la peine, je n'aurai connu que 48 des heures de Cutty Sark, même pas, il est 18 heures 53.


Troisième jour :

Tu me diras : Et qu'as-tu donc trouvé ?
Toi pour commencer, c'est toi que ces pages cherchaient.
Ces lettres que je trace sont les lignes de ton corps ; ces rythmes sont ceux sur lesquels tu te déplaces, ma toute gracieuse ; ces mots, l'engrenage des phrases, sont le sens que tu donnes à ma vie.
Et puis, par extension, en filigrane de toi, le sens du monde m’est apparu dans ses tonalités : noir, blanc, multicolore. C'est venu tout seul, malgré moi, j'ai tout trouvé. Il ne me reste plus rien à chercher. Voilà pourquoi j'ai dû m'arrêter : écrire étant chercher. Je déchiffre à présent, je ne cherche plus, je n'écris plus.

Et pourtant, en raisonnant autrement...
Si trouver n’est pas absolu, s’il ne dépend pas du contenu de ce qui est écrit mais de la fébrilité, du degré de folie, avec lesquels on a cherché (la folie est mon postulat ; figure-toi que je l'avais perdu de vue !) alors chercher prendrait son indépendance d'écrire.
Quoi qu'il en soit j'ai bel et bien trouvé. Avec cette différence que ce ne serait plus par le fait que j'écrivais que cela s'est produit, mais comme si au moment même où j'écrivais, par hasard, par excès de folie, j'avais trouvé.


Troisième jour (suite)

Il est dit que ces 72 heures m'entraîneront dans de drôles de dédales, mais rien n'est dit, c'est nous qui disons.
Les postulats que l'on oublie ne peuvent pas être bons. Toi seule es sans cesse présente à mon esprit et donc ma seule vérité.

Soudain j'ai envie de te trouver par de nouveaux détours.
Soleils. Nous sommes des soleils qui dansent dans l'Univers, toi et moi. Des soleils froids et agiles et tous les bruits qui viennent de partout ou de nulle part, même les cris, ne sont que des murmures, seule ta voix résonne, claire, tu dis : « À ma douceur de vivre ... »
Je pose ma main sur ton épaule et te sacre chevalier. Des jeunes soleils. Les soleils, il est vrai, s'éteignent aussi pour finir et les vieux soleils dansent moins bien que nous. Mais un soleil qui meurt c'est autre chose.

Un jour je mettrais dans une pensée fulgurante pour toi toute l'énergie que je possède et que depuis des siècles j'accumule, à cet effet.
Je le sais, mes accents de manitou ne t'impressionnent guère, et tu voudras savoir ce que j’attends pour cela.
C'est que j'en escompte de tels prodiges, peut-être même l’ouverture d’une voie de passage hors du Tout. Tu imagines ma déconvenue si je l'avais effectivement eue, cette pensée porteuse de toutes mes énergies, et que nous soyons restés là après cela, tous les deux, plantés au sol. Je préfère attendre, mais il se peut que je change d'avis. Je change souvent d'avis.


Troisième jour (suite 2)

Schubert. Une danse allemande. Mon amour riant et nu. Cette danse que tu trouves si gaie et à laquelle je trouve au contraire un léger parfum de malheur.

J'ai trop souvent craint les phrases ronflantes, d'avoir des airs de poète ou de sorcier ; de tomber dans des lieux communs ; de me contredire. Pas de ces brides à Cutty Sark ! Je me contredirai comme il me plaira. D'ailleurs je vais le faire tout de suite. Souviens-toi, je disais « Ensemble, ensemble, de la terre sur de la terre » ; maintenant je dis que nous n'appartenons pas à la terre. Ensemble tout de même, jusqu'au bout, ou au sans bout, là je n'arrive pas à me contredire. Ce qui contredit ce qui précède.

Mais comme poète et poème sont désagréables à prononcer... Cet « è » qui s'allonge ridiculement et nous déforme la bouche.
Pouet pouet ! Elle est finie ma bouteille de Cutty Sark. Il est 19 heures 51.


Quatrième jour

Je m'étais trompé. Je me disais : mardi, jeudi, vendredi, et puis tu es là. Saugrenu ? Mais cela arrive. Les choses les plus saugrenues nous arrivent.
Nous agiterons des draps blancs en signe d'adieu - c'est trop petit les mouchoirs - d'adieu à la terre et nous serons nus. Il y a deux sortes de nudité. Dans l'une on s'arrache les vêtements à pleins bras, on lève la tête et respire mieux. Dans l'autre on a froid, la chair de poule et la respiration mauvaise. L'un se sépare d'une carapace qui l'encombre et l'autre se déculotte. Nous ôterons nos carapaces.

Silence. Éliminons les bruits, paraîtra le silence. C’est qu’au fond, dans le fond des mondes, règne le silence.
Immobilité. Arrêtons le mouvement, le monde se figera. C’est que l'Univers, dans son principe, abstraction faite de tout l'accidentel, est immobile.
Vide. Supprimons toutes choses, surgira le vide. C'est que la base de l'Univers, sa toile de fond, ce sur quoi il repose et nous comme lui, est le vide.
Et je serais bien près de croire qu'après tout il n'y a pas d'Univers. S'il n'y avait toi et qu'à chaque choc contre les parois du tunnel noir je ne sentais contre le mien ton corps frémissant et dans le palais blanc, lorsque oiseaux, nous volons à travers les corridors silencieux, je ne sentais ton corps frémir encore. Alors je sais qu'existe l'Univers mais aussi que tu es sa condition d'existence. De même tu as la possibilité de l'abolir.


Quatrième jour (suite et fin)

Scriabin. Dernières notes.
En vérité, Cutty Sark n’est qu’un petit pont suspendu sur l'abîme de ton absence. J'allais là distraitement, noircissant ces feuillets ; chemin faisant je me suis aperçu qu’il était branlant et pouvait s'effondrer à tout moment. Je dois avoir des talents d’équilibriste pour m’en être tiré sauf.
Nous sommes vendredi, la nuit est déjà grande.
Voici le bout du pont. Je remets les pieds dans ton pays.


 
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   Anonyme   
10/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Tout cela me fait penser au fameux "festin nu" de William Burroughs.
Des impressions qui se superposent. S'agit-il ici d'écriture automatique, ou bien un exercice de cut-up ? Apparemment non.Franchement je ne sais pas trop quoi penser de ton texte qui à mon avis devrait déjà figurer dans l'interface : nouvelles.
Oui c'est une bonne idée mais.... Bah ! Va savoir.

   David   
11/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Aldenor,

Je n'ai pas voulu l'écrire dix fois comme adressé à chacun des doigts qui ont crée le truc, un peu comme c'est fait pour chacun des yeux, dans ce passage-là ?

"comment veux-tu que nos quatre zyeux, mon amour, mon amour, se soient tous trompés ?"

La rencontre à deux d'un "dinosaure", ou plutôt le récit de l'attente et l'espoir de le retrouver à nouveau. Une attente insupportable de trois jours, une éternité, certains diraient un "Gros poil" pour ces "72 heures à Cutty Sark".

Trois jours à vivre en une semaine, sans Lundi ni Mercredi, rien que le décompte sème le trouble, mais ça se tient, enfin, à sa façon. On entend la musique ou plutôt on voit passer les compositeurs comme des compagnons chimèriques, presqu'on verrait descendre le niveau de la bouteille, j'en ai un peu oublié le dessin de l'étiquette. Mais l'ivresse arrive de partout, du dehors et du dedans, peut être plus par là d'ailleurs, dans ce carnet-de-bord-compte-à-rebours, fantasme à apprivoiser [seulement deux passage entre crochet !!!] parce que bon, comme les fourmis de dix huit mètres, les dinosaures "ça n'existe pas, ça n'existe p... "

à moins que

   thea   
2/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
A moins que...
mais si cela existe les dinosaures, justement je les aperçois chaque jour quand le silence se fait trop lourd, cela ne dure pas longtemps, mais je les vois!!

Merci Aldenor, j'ai cru un instant que j'étais avec vous dans ce tunnel...
et ce silence, celui qui vous attend tapi dans l'ombre comme un animal de proie pour vous dévorer..

le vide ...je sais..
Je suis moi m^me une équilibriste je vis sur un fil entre réalité et rêve, j'attends..parfois je crois que je vais tomber et puis...un souffle et tout redevient possible...

j'ai adoré je découvre par hasard une plume, une vraie...
Nouvelle...Conte philosophique peu importe j'ai lu et j'ai vraiment aimé.

Théa

   Bidis   
13/12/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Quelque chose dès le début du texte me fait penser à Rimbaud qui disait voir, très franchement, « des calèches dans les routes du ciel, un salon au fond d’un lac » (et je me souviens que cette confidence du poète avait su me déciller les yeux, un tout petit peu, je commençais à voir des choses bizarres passer dans la Meuse...)
Ici, donc, jusqu’à « ce qu’il y avait à voir », mon impression d'avoir affaire à un poète visionnaire demeure et je me sens littéralement emportée par le texte. Hélas, arrivée au « premier jour », je ressens moins d’étonnement et... moins de plaisir. Même, à partir du « Deuxième jour », je commence à m’ennuyer un peu. Certes, il y a toujours des fulgurances et j’aime beaucoup certains passages mais je trouve que ce serait un très beau poème, un poème exceptionnel même, s’il était élagué.
Par exemple, dans ce passage que je trouve magnifique « Nous sommes des soleils qui dansent dans l'Univers, toi et moi. Des soleils froids et agiles et tous les bruits qui viennent de partout ou de nulle part, même les cris, ne sont que des murmures, seule ta voix résonne, claire, tu dis : « À ma douceur de vivre ... », j’aurais préféré voir le texte se terminer à « seule ta voix résonne ». Et il y a plein de moments comme cela...

   Anonyme   
29/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'attente.
La répétition du temps.
Tourner en rond.
Répéter les mêmes choses, se répéter, se parler, ne pas faire attention à comment on se parle puisqu'on se parle...

Remarque tout à fait subjective, les dinosaures m'ennuient mais bon...

Pour le reste je me suis régalé, je me suis retrouvé. merci.

   Anonyme   
13/12/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Ce texte est d'une longueur qui n'en finit pas.

Je vous ai lu jusqu'au bout, j'avoue avec beaucoup de difficultés, j'ai eu l'impression d'avoir à faire à du rabâchage perpétuel, ce texte est truffé de répétitions, cela devient lassant et noie complètement les quelques petites phrases qui pointent le bout de leur nez.

J'ai trouvé votre écrit, qui pour moi n'a rien de poétique, ennuyeux à lire, vous donnez bien trop de détails insignifiants qui n'apportent rien de concret à votre discours.

Je ne me suis pas senti concerné par ces "72 heures à Cutty Sark", c'est, il me semble une histoire bien trop personnelle,
dans un concept, et en contexte que je n'arrive pas à partager.

Je l'aurais peut-être mieux ressenti, si il m'avait été présenté
sous une forme plus condensée, plus concise.


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