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Poésie néo-classique
Annick : La passion est un lierre... [Sélection GL]
 Publié le 06/09/19  -  21 commentaires  -  1743 caractères  -  298 lectures    Autres textes du même auteur

« À la passion, il n'y a de remède que la passion. » George Sand.


La passion est un lierre... [Sélection GL]



Es-tu la dune blonde aux courbes sans pareilles,
Ou la forêt ombreuse abondant de merveilles
Sous sa robe d'agate embaumée de safran ?

Tu danses sous la lune, enveloppée de brume,
Pieds nus, cheveux flottants ; un blanc rayon allume
Des étincelles d'or sur les ailes du vent...

Souvent tu me séduis et me fais mille grâces,
Quelquefois tu me fuis et je tombe en disgrâce.
Tu joues avec mon cœur comme on aime en riant.

Tes douceurs, mes baisers, se mouillent de mes larmes,
Une tendre ferveur m'étreint et me désarme
Tel un fleuve déborde et coule doucement.

Ton céleste sourire et ton regard lunaire
Sont de charmants appas que le soleil éclaire.
Ô ma blonde Circé ! Ton poison se répand !

Qu'il est long le chemin qui me mène à ta couche
Tapissée du velours de ta peau, de ta bouche !
Je suis un doux rimeur et marche en soupirant.

Cent fois je veux trancher ce lien qui me dévore,
Déchirer à jamais le portrait que j'adore.
Comment me délivrer de cet affreux tourment ?

Si je ne puis guérir de ce mal, cette ivresse,
Si je ne sais mourir de chagrin, de tristesse,
Passerai-je mes jours à souffrir en pleurant ?

Je rime ma douleur en fébriles poèmes
Et cherche sous ma plume un langage suprême
Afin de soulager mon cœur en écrivant.

Las ! Je ne peux trouver ni répit ni remède.
Je rêve d'un tombeau telle une couche tiède
Où nous reposerons jusqu'à la fin des temps...

La passion est un lierre à l'envoûtant feuillage,
Il chemine en secret le long des grands herbages
Pour enlacer les fleurs tout en les étouffant.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lebarde   
8/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voilà un charmant poème d'amour d'autant plus passionné et sensuel que le poison de Circé s'emmêle dont l'amoureux envoûté et transi risque de finir dans une dernière métaphore.
C'est beau, c'est délicat, c'est gentiment poétique, c'est plaisant à lire et à relire. C'est euphorisant
On est en contemporain, dommage pourtant de trouver quelques "défauts" dans la versification ( vers de 11 syllabes, rimes dont certaines auraient pu facilement être améliorées : grâces/disgrâce,
poèmes/suprême, remède/tiède, feuillage/hergages ...)

Tout cela reste toléré dans le catégorie, alors je prends tout sans état d'âme avec un enthousiasme justifié.

En EL

Lebarde

   natile   
11/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
D'un bout à l'autre on poursuit ce chemin de la passion qui amplifie tout ce q'elle touche mais aussi enchaine à l'autre de manière cruelle. Les images sont belles et puissantes mais également pleines d'une fragilité des lendemains incertains. Très belle poésie .

   cherbiacuespe   
13/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Poésie superbement écrite. Les tournures sont pesées, cousues du fil léger de la délicatesse. Les images sont simples et pourtant elles vous emportent comme sur une brise de douceur. Même ce fond d'amertume, de regrets doux amer est décrit avec sensibilité. Les rimes coulent, bercent l'imaginaire... Un équilibre parfaitement trouvé entre amour et regrets.

C'est diaboliquement agréable.

   poldutor   
14/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Très belle poésie faite des lamentions d'un amoureux malaimé, d'un amoureux qui est le jouet d'une coquette :

"Souvent tu me séduis et me fais mille grâces,
Quelquefois tu me fuis et je tombe en disgrâce."

Seul et délaissé il voudrait couper "ce lien qui (le) dévore", mais sa passion reprend le dessus ; on ne se sépare pas facilement de l'être adoré.
Sa prière sera-t-elle entendue ?
Magnifique dernière strophe :

"La passion est un lierre à l'envoûtant feuillage,
Il chemine en secret le long des grands herbages
Pour enlacer les fleurs tout en les étouffant."

Beau thème, bien exposé.
Merci pour ce moment d'humanité.

poldutor en E.L

   Anonyme   
15/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

L'exergue nous plonge dans le XIX siècle, le romantisme, le texte confirme cette appartenance, amour, nature et l'expression du "Moi".

L’écriture est soignée, maîtrisée, le vocabulaire agréable à lire, la présence de la même rime au troisième vers de chaque paragraphe, rime phonétique et suffisante, sans être riche, respectée, de même pour celles des premiers vers de chaque paragraphes, qui ne reviennent jamais deux fois, c'est appréciable.

Cependant et c'est très personnel, ce poème est conforme à un genre, sans innovation ou prise de risques et n'emporte pas, ainsi, mon enthousiasme.

Merci du partage,
Éclaircie

   Corto   
16/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Le titre et l'exergue sont bien en harmonie avec ce poème sur la passion.
Malheureusement la forme un peu maniérée, les formules hors du temps donnent au texte un aspect plutôt suranné.

Exception cependant pour la dernière strophe qui appelle de belles images, et on aime cette vision de la "passion" qui sait comme le lierre forcer son chemin et vaincre les obstacles pour toujours croître. Dommage évidemment qu'il étouffe les fleurs...

   Gabrielle   
16/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème au charme envoûtant qui décrit la passion avec merveille.

Le lecteur se laisse transporter par le texte et la passion devient vivante au fil de la lecture.

Un très bel exercice qui est une invitation au ressenti du poète.

Au plaisir de vous lire.

   Robot   
6/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une poésie en tercets bien composés. Le report des rimes en "an" au dernier vers de chaque tercet donne le rythme.
Chaque strophe exprime ou complète un sentiment avec beaucoup de poésie. Entre bonheur et regret ou doute.

Un vrai plaisir de lecture.

Et mettre en exergue George Sand au préambule d'un texte sur la passion est judicieux quand on sait ce qu'elle a partagé avec Musset l'illuminé ou Litz le passionné, à la fois dans la félicité et l'amertume.

   papipoete   
6/9/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour Annick
Voici ce que j'imagine ; le héros aime une autre que celle à qui un serment le lie, et chaque jour qui passe devient de plus en plus tourment ! Seule la mort pourrait les réunir pour toujours...
NB je suis peut-être à mille lieues de l'idée de l'auteure, mais selon mon interprétation ce scénario me va !
Je note que l'auteure est érudite, évoquant des personnages de mythologie, et rêvant de rejoindre l'amour impossible au tombeau, comme Roméo...mais ce " savoir " m'apparait compréhensible, malgré la belle tournure des phrases ( je vous lis sans peine )
Chaque tercet recèle une pépite en lettres étincelantes ( le 3e vers par exemple ) le 17e vers si délicat, et l'avant dernier tercet ( j'aurais par contre écrit " repose/rions " )
Un langage à la fois délicieusement suranné et en même temps si intemporel.
" la passion est un lierre... " quel exemple spectaculaire pour dire la force de l'ancrage !
même si ces alexandrins ne sont gère éloignés de la forme classique, le néo leur va bien !

   Davide   
6/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Annick,

La dualité de la passion trouve une belle expression dans ce poème, et ce, dès les premiers vers : "Es-tu la dune blonde (...) ou la forêt ombreuse ?"

Ces deux vers en proposent une belle illustration :
"Cent fois je veux trancher ce lien qui me dévore,
Déchirer à jamais le portrait que j'adore."
...de même que les oppositions dans le vocabulaire choisi : "brume"/"allume", "grâces"/"disgrâce", "douceur"/"larmes", "regard lunaire"/"soleil éclaire" etc.
La mort comme seule délivrance : "Je rêve d'un tombeau telle une couche tiède".

Si j'ai beaucoup aimé la forme en tercets, le schéma rimique et la musicalité des vers, ce poème apparaît comme trop consensuel à mon goût, sans surprise, sur un thème déjà usé jusqu'à la corde.
Je note, par ailleurs, un certain nombre de répétitions, pas bien graves, mais qui auraient pu être évitées : "cœur", "douceurs"/"doux", "lune"/"lunaire", "couche".

De plus, la métaphore du lierre, pourtant bien trouvée, ne sert que de prétexte à l'écriture de ce poème ; elle apparaît dans la dernière strophe comme une morale inutile, une métaphore supplémentaire, une image de trop dans un poème déjà "chargé" en images.

Malgré tout, j'ai bien aimé cette élégie qu'émaillent de très beaux vers.

Merci du partage,

Davide

   senglar   
6/9/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Annick,


L'incipit est très bien choisi qui illustre parfaitement le poème à l'unisson des vers finaux :
"Je rêve d'un tombeau telle une couche tiède
Où nous reposerons jusqu'à la fin des temps..."
et tout le dernier tercet (que je ne puis m'empêcher de recopier) :
"La passion est un lierre à l'envoûtant feuillage,
Il chemine en secret le long des grands herbages
Pour enlacer les fleurs tout en les étouffant."

L'amour-passion est une prison qui fait le bonheur absolu, ineffable, en même temps que le malheur tout aussi incontournable de celui/celle qui aime, asservi/e. Il est douceur et douleur à la fois, irraisonnable, non négociable, non marchandable, ne connaît pas la nuance. D'ailleurs Circé n'y préside-t-elle pas ici. Il fait tout le bonheur et tout le malheur de qui aime. "circé" ne se traduit-il pas par "oiseau de proie"...

Puisque l'on n'en peut guérir (il y a aussi l'idée de philtre, de poison) il faut s'y donner/adonner tout entier et s'y brûler sans regret tel le sphinx triangulant à la chandelle. Le triangle équilatéral n'est-il pas le triangle parfait...

Ainsi ce poème, d'une tenue irréprochable, m'a fasciné, sucré salé, doux amer, sensible et cruel à la fois ; après l'avoir lu on sait ce que mourir d'amour veut dire, terrible et merveilleux.


Bon... Suis plutôt pour l'amour à la papa moi hein :)))
Maiiis pour les autres...
Lol
Et puis il faut bien de la matière pour Homère, Shakespeare, Racine et Molière.


Senglar

   Anonyme   
6/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir,

C'est une belle poésie que vous avez écrite avec élégance et douceur.
Des vers magnifiques qui me transportent vers des rêves imaginaires.
Comment cette belle capricieuse pourrait-elle ne pas succomber avec une telle déclaration romantique à souhait?

Allez ne perdons pas espoir et rêvons un peu....

   Cristale   
6/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
De l'écriture d'Annick j'aime la douceur, les images pastelles,
le berceau des vers au rythme mélodieux.

Et ce lierre safran dans le vent riant doucement ...qui s'enroule en rimes autour des distiques passionnés rend au poème l'écho de son titre.

Ah la passion ! Sentiment inhérent à l'espèce humaine, si douloureux et délicieux à la fois...


Merci Annick pour cet agréable moment de lecture.

Cristale

   Vincente   
7/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
L'écriture nous enlace dans une rondeur amoureuse, il y a un effet hypnotique dans le dévers passionné de ce poème.
Est-ce dû à la forme, ces tercets chantants dans un rythme régulier (presque lancinants) ? Sûrement un peu. Je crois pourtant que la continuité narrative est principalement responsable de ce phénomène qui nous enveloppe tel le lierre dans ses enchaînements ; c'est très réussi.

J'ai commencé par me sentir bien dans la douceur des deux premières strophes, comment aurait-il pu en être autrement puisqu'advient cette perle : "…un rayon blanc allume / Des étincelles d'or sur les ailes du vent…".
La suite nous révèle bien vite que la félicité sera teintée de difficultés et désagréments. Je n'en ai pas été chagrin car le propos y a pris du corps. J'ai bien aimé d'ailleurs le ton qui a perdu de son lyrisme pour se permettre des images un brin ironiques ; mes deux préférées dans ce registre :"Tu joues avec mon cœur comme on aime en riant" et "Ton céleste sourire et ton regard lunaire".

Ensuite, l'ambivalent et passionnant attachement avoue tous ses pendants, c'est très efficacement et joliment dit. La poétesse ne serait-elle pas un peu (beaucoup ?) de cette fibre… amoureuse dont elle saisit et maintient avec un geste délié les circonvolutions ? La passion a su s'écrire, j'y ai vu un regard "fleuri" mais n'en ai pas été étouffé et pourtant je l'ai cru, persuadé que c'était pour mon bien !

   jfmoods   
7/9/2019
Ce poème, composé de 11 tercets à rimes suivies et embrassées, pauvres, suffisantes et riches, est porté par une tonalité élégiaque ("je tombe en disgrâce", "Tu joues avec mon cœur", "se mouillent de mes larmes", "marche en soupirant", "ce lien qui me dévore", "Déchirer [...] le portrait que j'adore", "me délivrer de cet affreux tourment", "je ne puis guérir de ce mal", "mourir de chagrin, de tristesse", "souffrir en pleurant", "ma douleur", "soulager mon cœur", "Las ! Je ne peux trouver ni répit ni remède"). L'alexandrin de rigueur déborde par deux fois sur le 13 syllabes (vers 19 et 31).

La rime assonantique qui clôt chaque strophe (an) fait retentir l'écho d'une douleur : un homme qui est aussi un poète ("un doux rimeur", "fébriles poèmes", "sous ma plume un langage suprême", "en écrivant") tente vainement d'échapper au piège du fantasme amoureux (vision éthérée de l'Aimée : "enveloppée de brume", "cheveux flottants", "Ton céleste sourire et ton regard lunaire", exclamative : "Qu'il est long le chemin qui me mène à ta couche / Tapissée du velours de ta peau, de ta bouche !"), à la toile tissée par une diabolique enchanteresse (perception contrastée : "dune blonde" / "forêt ombreuse", images sensuelles : "courbes sans pareilles", "abondant de merveilles / Sous sa robe d'agate embaumée de safran", jeu antithétique à l'hémistiche des vers 7/8 : "tu me séduis" / "tu me fuis", hyperbole : "me fais mille grâces", antonomase : "Ô ma blonde Circé ! Ton poison se répand !").

Seule la mort, en abolissant d'un coup la distance à l'Autre ("Je rêve d'un tombeau telle une couche tiède / Où nous reposerons jusqu'à la fin des temps..."), pourrait mettre fin à cette accablante, à cette incessante torture des sens ("La passion est un lierre à l'envoûtant feuillage, / Il chemine en secret le long des grands herbages / Pour enlacer les fleurs tout en les étouffant").

Merci pour ce partage !

   Anje   
8/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout un tas de mots m'attache à ce poème, autant de vers m'imposent des images. Et je reste muet, ligoté à ces rimes ensorcelantes. La feuille du lierre est d'un beau vert brillant mais j'ai dû trancher son serpentin sur quelques troncs. Non sans repenser à ma lecture qui s'était tranportée jusque dans ma forêt. Au printemps, elle sera brune et sèche mais je n'aurai pas oublié que la passion est un lierre qui enlace les fleurs tout en les étouffant.
Merci de ce joli partage.

   Donaldo75   
8/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Annick,

J'ai bien aimé ce poème que je trouve composé à l'ancienne, ce qui va bien avec le thème et même l'exergue. En tant que lecteur de poésie, j'aime autant le libre que les formes plus classiques mais je commente moins souvent ces dernières ici, parce que certains ayatollahs du cru m'en ont un peu dégoûté par leurs propos psychorigides, leur manque d'ouverture j'en passe et des plus ringardes.

Ceci étant dit, ton poème est enlevé, me donne envie de le commenter car il est réellement inspiré, ne ressemble pas à beaucoup de textes figés et désincarnés que j'ai pu lire par ailleurs. La passion est un lierre, certainement maintenant que j'en ai lu ton interprétation poétique.

Bravo !

Donaldo

   STEPHANIE90   
9/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Annick,

bravo pour ce joli poème sur le thème de la passion. J'ai aimé le lire, il a tout du style classique même si c'est un néo.
Un plus pour ce tercet :
"Tu danses sous la lune, enveloppée de brume,
Pieds nus, cheveux flottants ; un blanc rayon allume
Des étincelles d'or sur les ailes du vent..."
Les vers singulier-pluriel se suivant et la métrique irrégulière (parfois 13 pieds) empêche la catégorie classique, mais est-ce si important ?
L'important c'est le lierre...
Il faut se méfier du joli lierre à la robe brillante mais à la fibre rustaude. Et coule le poison au cœur de sa délicate fleur.

Merci pour cette jolie lecture...
Stéphanie qui a beaucoup aimé vous lire.

   emilia   
9/9/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
George Sand ne pouvait être qu’une amante passionnée en portant le doux prénom d’Amantine… telle l’enchanteresse Circé, ensorceleuse usant de sortilèges… et comment ne pas aimer passionnément ce vers : « un blanc rayon allume/ Des étincelles d’or sur les ailes du vent… », ainsi que le rythme classique et le lyrisme de ces tercets romantiques où l’on « aime en riant » et que « doucement/ se répand/ en soupirant/ cet affreux tourment/ qui fait souffrir en pleurant et que la plume soulage « en écrivant »… ; un ancrage charmant pour un poème bien séduisant, même si cette passion envoûtante peut s’avérer dévorante et étouffante à la façon dont le lierre, symbole d’immortalité, « enlace les fleurs »…

   Annick   
10/9/2019

   MonsieurNon   
13/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup apprécié l'ensemble du poème mais j'ai été particulièrement frappé par les deux derniers tercets.
Je trouve l'image finale du lierre du lierre qui se hisse sur les plantes tout en les étouffant très juste et très belle, elle conclut le poème à la perfection.
Mais selon moi la meilleure trouvaille est " Je rêve d'un tombeau telle une couche tiède". D'une part la couche renvoie à celle évoquée plus haut, qui semble rester interdite au narrateur, mais surtout l'adjectif "tiède" tranche magnifiquement avec la froideur communément associée à la mort et souligne avec pertinence la volonté d'être enfin libéré de ce tourment. Définitivement, j'aime beaucoup.


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