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Poésie néo-classique
Ariane : Le passage
 Publié le 31/10/07  -  3 commentaires  -  1082 caractères  -  40 lectures    Autres textes du même auteur

Ecrit en 1998. Un palier parmi tant d'autres dans l'édifice de soi.


Le passage



À ces douleurs de l'âme
Qui poursuivent dans les rêves
Comme un possible drame
L’impossible trêve,

Au tout proche soleil
Qui l'œil irradie
D'éclatantes merveilles
Partant en bout de nuit,

À cette île de mystères
Et de côtes sauvages
Qui aux vents et aux terres
Dévoilent ses rivages,

J'ai dit des mots si forts
Et si doublés de sens
Que même après leur mort
Il me semble qu'ils dansent.

Mais je ne crains Dieu
Ni Homme, ni jugement
Qui pourraient de leur mieux
Briser mon élan.

Dans les divins brouillards
J'ai saisi l'insondable
Confondant le hasard
Et l'envie redoutable.

J'ai mis ma tête
À l'écart de mes mains
Ma vue s'est faite
Aux trésors que je peins.

Je n'ai plus ni âme
Ni pleurs, ni peine
Qui crucifiaient la femme
Allongée dans mes veines.

Les nuits sont lumineuses
De lunes éclatantes.
Là, me voici songeuse
En même temps qu'haletante.


 
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   Anonyme   
2/11/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Joliment fait. Mais le titre Passage pourquoi ?

j'en extraie volontiers celui-la de passage ==>

Dans les divins brouillards
J'ai saisi l'insondable
Confondant le hasard
Et l'envie redoutable.

   Anonyme   
3/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Sensible et pleine de mystère

Les mots, simplement résonnent, tels des échos perpétuels, longtemps entendus mais toujours forts

Merci pour ce moment de poésie

   Anonyme   
25/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Le petit défaut de ce texte un peu trop de "Qui (5)", rien de bien méchant, seulement la lecture, a un aspect moins fluide.

Un texte qui se laisse lire, sans pour autant me donner de l'émotion, je ne suis pas arrivé à m'attacher aux mots du texte, même si de belles choses sont dites.

Je retiendrai de cet écrit, qui dit sans dire, cette strophe, parce qu'elle est marquante par son phrasé et surtout m'interpelle "Qui crucifiaient la femme" :

" Je n'ai plus ni âme
Ni pleurs, ni peine
Qui crucifiaient la femme
Allongée dans mes veines. "


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