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Poésie libre
Arielle : Chanson de novembre
 Publié le 26/11/16  -  20 commentaires  -  571 caractères  -  346 lectures    Autres textes du même auteur


Chanson de novembre



Novembre danse dans ses gris mouillés bitume
et dans ses ors rouillés posthumes
danse encore

Novembre brûle
bûchers épars de mains froissées
qu'en fumées bleues
les vents égarent

Novembre tire sur ses manches
tord ses poignets
noueux et nus

Novembre écoute
– gelée blanche –
le pas de décembre qui sonne
sous le ciel clair piqué de riz
d'une nuit givrée qui chantonne :

– L'hiver me suit !

Cette voix cruelle et menue
comme un coin dans mes os résonne.


 
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   Proseuse   
11/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà un Novembre bel et bien dit et qui fait grelotter d' avance décembre et claquer nos dents de froid !
J' ai bien aimé l' image de Novembre qui tire sur ses manches et tord ses poignets noueux et nus !
un poème bien agréable à lire ... du fond de sa couette !
Merci pour le partage

   fugace   
14/11/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Cette chanson de novembre revêt pour moi un symbolisme fort de l'âge qui avance inexorablement et nous pousse vers l'hiver de la vie:"Cette voix cruelle et menue comme un coin en mes os résonne.
C'est magnifique de simplicité, d'images fortes.
J'admire sincèrement le dépouillement de cette poésie qui va crescendo.
Du grand art, sans franfreluches

   Mona79   
14/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
A vrai dire, plus je lis ce poème et plus il me ravit. Cette économie de mots qui ne délayent pas, mais savent représenter de fortes images, expriment l'émotion liée à cet automne qui décline : et dans mes os cette voix cruelle résonne aussi. Merci.

   Brume   
15/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Novembre ici est un beau personnage.
Une poésie impressionniste dont j'ai aimé la richesse des images.
Des images dont je n'ai eu aucune difficulté à entrer, à visualiser.

A la 3ème strophe, pour la fluidité, je pense que vous devriez inverser ces vers:

"tord ses poignets
noueux et nus"

par:

"tord ses poignets
nus et noueux"

J'ai un peu de mal avec le choix des images sur ce passage:

"sous le ciel clair piqué de riz
d'une nuit givrée qui chantonne"

s'il fait nuit, le ciel, même étoilé, ne peut pas être clair. Je pense que vous devriez supprimer l'adjectif "clair", et puis "piqué de riz" exprime déjà la brillance du ciel.

Malheureusement le dernier vers m'a sortie du pays des rêves avec cette apparition du pronom possessif "mes", alors que j'étais dans la contemplation de Novembre que vous avez personnifié.

Agréable lecture tout de même.

   leni   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour Arielle
ici je retrouve d 'emblée l'écriture que j'ai découverte dans ton blog
ces images sont personnelles et je les reconnais vite
je cite

Novembre brûle
bûchers épars de mains froissées
qu'en fumées bleues
les vents égarent

SUPERBE CISELE

sous le ciel clair piqué de riz quelle trouvaille
d'une nuit givrée qui chantonne :

excellent moment je me suis régalé c4est trop court

Merci Amitiés LENI

   MissNeko   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De belles images pour décrire ce mois de novembre.
Les vers sont doux et glissent à la lecture. On s'imagine des scènes de nos campagnes vides et froides
Un agréable moment de lecture

   Anonyme   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De belles images expressives pour montrer cet automne qui va laisser place à l'hiver
" Novembre brûle
bûchers épars de mains froissées
qu'en fumées bleues
les vents égarent " j'aime ce passage.

" comme un coin dans mes os résonne "
Je ne suis pas parvenu à bien saisir le sens de ce vers.
Le coin qui résonne fait penser au fait de fendre des bûches.
Des douleurs avec le froid qui s'installe ? (sourire)

   Robot   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte libre comme je les aime, avec de belles métaphores recherchées et des images qui demeurent compréhensibles.
Novembre écoute
– gelée blanche –
le pas de décembre qui sonne
sous le ciel clair piqué de riz
d'une nuit givrée qui chantonne :

J'aime beaucoup ce passage qui conduit à l'hiver. Il est vraiment agréable à dire.

   TheDreamer   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beaucoup de poètes se sont emparés du thème des saisons. En faire la liste serait fastidieux et long. Me reviennent en mémoire quelques auteurs connus : Guillaume Apollinaire, Émile Verhaeren, Charles Cros entre autres ou moins connus : Auguste Lacaussade, Amélie Gex...

Une chose me gêne dans le 1er vers : ce mot "bitume" déposé à la fin après "ses gris mouillés". Comme le texte est quasi sans ponctuation, sa présence m'a je dois le dire quelque peu décontenancé.

Le poème est traversé ça et là de belles images :

"Novembre danse dans ses gris mouillés..."
"et dans ses ors rouillés"
"bûchers épars de mains froissées"
"Novembre... tord ses poignets noueux et nus"
"Novembre... écoute le pas de décembre qui sonne".

   plumette   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle,

après octobre ( de Morgan) voici Novembre décrit de bien jolie façon.
Novembre danse, brûle, tire sur ses manches, écoute.

Dans la 4 ème strophe j'ai été freinée par la gelée blanche entre ses 2 tirets. Avec écoute, vous sollicitez l'ouïe et puis avec la gelée blanche, on rebascule sur la vue.Avec la nuit givrée, on n'a pas besoin de cette gelée blanche me semble-t-il.

j'ai aimé

Novembre danse dans ses gris mouillés bitume
et dans ses ors rouillés posthumes
danse encore

Novembre écoute
– gelée blanche –
le pas de décembre qui sonne
sous le ciel clair piqué de riz
d'une nuit givrée qui chantonne :

– L'hiver me suit ! sauf gelée blanche!! vous l'avez compris!

Plumette

   Anonyme   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je trouve ce poème musical, avec un bon sens du rythme et des images évocatrices (les poignets noueux et nus de novembre me plaisent vraiment, j'imagine des ceps tordus de vigne). Une mention pour le raccourci efficace :
une nuit givrée qui chantonne :

– L'hiver me suit !

L'élégance est la marque de fabrique de tes vers. J'ai cependant un bémol sur (cela ne t'étonnera pas) la cadence trop sage à mon avis des deux derniers vers qui, je trouve, manque de grinçant. Là, j'aurais bien vu de l'impair, ou un panaché pair-impair... Mais c'est moi, hein.

   hersen   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Quand novembre tord ses poignets noueux et nus, alors c'est comme une douleur dans les os; comme le coin enfoncé dans la bûche pour la fendre.

j'aime le gris bitume, presque bleu à force d'être si foncé.

Et la nuit givrée, si claire, qui chantonne;

j'ai beaucoup aimé ce novembre annonciateur de l'hiver redouté;

De très belles images.

Merci de cette lecture.

hersen

   Anonyme   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonsoir Arielle,

Je ne suis pas arrivé à me plonger dans cet automne que je déteste à cause du froid et de la grisaille et... Bref, je ne comprends pas certaines images, comme par exemple "bûchers épars de mains froissées... qu'en fumées bleues..." qui pour moi ne correspondent pas à l'hiver. Je n'ai donc pas vraiment accroché avec le ton et les sonorités, et je le regrette car je sens que le poème a été bien travaillé. Le ressenti est toujours subjectif...

Bien à vous,

Wall-E

   Cristale   
26/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Arielle, que tout ceci plaît à mes yeux, plaît à mon coeur de fille née en novembre.
La délicatesse de vos vers, de vos mots, m'ont tant charmée que j'ai eu l'impression de voler au-dessus de la planète au rythme de votre chanson d'automne.

Les deuxième et troisième strophes sont un régal d'images sensuelles dans le sens le plus noble du terme.

Un raffinement dans l'écriture que je vous envierais presque...si j’écrivais en vers libres.
Apprenez-moi.

   Anonyme   
27/11/2016
Un mois à bannir, une saison mal aimée
et des chants d'automne comme des plaintes...
J'ai un peu de mal à accrocher, pas à cause du ton, ni des choix poétiques. Peut-être est-ce cet écho poétique qui ne se traduit pas en moi et j'en suis le premier désolé.
Je ne donne pas d'appréciation pour ne pas déranger.

   HadrienM   
27/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un très séduisant poème.

L'écriture, assurément maîtrisée, est imagée. On imagine une danse macabre et poétique.

C'est le moment de novembre, le moment de l'hiver ; l'intraitable force du langage poétique est en marche.

Une nuit à Ostende, près de Vesper.

Compliments.

Bien à toi,

   Michel64   
28/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Toute l'ambiance de ce mois, entre automne et hiver, est là.
Seul le mot "bitume" me parait trop contemporain pour décrire un phénomène depuis toujours naturel. Mais je ne vais pas chipoter.
J'ai beaucoup aimé.
A bientôt pour décembre ?
Michel

   Anonyme   
2/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bien aimé dans l'ensemble cet évocation de l'automne déjà bien établi par le biais du mois de Novembre.
Une écriture élégante avec de belles associations de mots.
"dans ses gris mouillés bitume"
"bûcher épars de mains froissées"

Ou pas.
"ciel clair piqué de riz"
Ce passage en ce qui me concerne ne fonctionne pas. Ce "riz" est à mon sens hors contexte même si tout est permis en poésie, ici le mot n'est relié à rien dans l'ensemble du poème. Il fait tache.

J'aime la fin du poème avec son faux air de sentir le sapin.

   Pouet   
2/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bsr,

J'ai trouvé l'écriture assez déroutante. Les "gris mouillés bitume", " ors rouillés posthumes" du début donnent bien le ton. J'ai dû lire plusieurs fois le texte pour m'en faire une idée plus précise. Au début il ne m'avait pas parlé plus que ça, puis en y retournant, à chaque fois j'y trouvais un nouveau charme.

Sans parler forcément d’allitérations il me semble que la lettre N, initiale de novembre est fort présente dans le poème.

J'aime beaucoup l'image: "bûchers épars de mains froissées"

Un poème dans l'ensemble qui ne se laisse pas faire, un poème "rebelle".

Je reste sur une jolie impression entre beauté, cruauté et dépouillement.

   Arielle   
3/12/2016


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