Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Arielle : Un doigt d'éternité
 Publié le 17/06/14  -  26 commentaires  -  284 caractères  -  515 lectures    Autres textes du même auteur

Petit bonheur du bout des doigts…


Un doigt d'éternité



Le baiser de la lampe
tient la nuit entrouverte

La musique
son gant d'haleines cristallines
délace le corset
du temps qui s'alanguit
s'offrant
telle une fille
fugace et clandestine
un doigt d'éternité
sous la trouble opaline


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lulu   
1/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime beaucoup l'image de "la nuit entrouverte" par "Le baiser de la lampe... Cela ouvre formidablement bien ce poème au "gant d'haleines cristallines"...

Le poème est bien court, j'en redemande encore !
D'autres poèmes, ou un poème plus long...

   Anonyme   
2/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très beaux deux premiers vers : on ne se décide pas à dormir, on pense, on souffre, la nuit est là, la lueur de la lampe "tient la nuit entrouverte". C'est beau.

La musique se répand comme une haleine. Elle est cristalline comme toutes les musiques et permet d'ouvrir le corset du temps à celui ou celle qui s'alanguit.
C'est beau.

Une fille fugace et clandestine, tout le privilège des plaisirs dérobés est là pour des souvenirs de déshérence personnelle impérissables, "un doigt d'éternité" ...

Mais qu'il faut bien laisser dans une certaine opaque clarté...

Ce texte me parle.

   Myndie   
5/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte magnifique ! Tout ce que j'aime.
Pour être sobre, ce poème n'en est pas moins d'une remarquable puissance évocatrice. Ou, comment, avec un minimum de mots, produire des images délicates mais prégnantes, et des vers qui, par un bel agencement des sonorités , portent en eux une réelle musicalité.
Vous avez cette capacité, ce talent à écrire des images et non des mots. Vous êtes un peintre de l'impalpable...
Que dire de plus ? Tout ce que je pourrais écrire ne pourra être que laudatif alors, je me tais et je relis:-D. Et je vous remercie

   Anonyme   
7/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup d'élégance dans ce texte aux images justes et fortement suggestive. Un poème qui se glisse dans la nuit sur la pointe des pieds et remplit sont contrat pourtant ambitieux : un coup d’œil furtif sur l'éternité.

   Anonyme   
8/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Je trouve votre petit poème sublime, la façon dont vous personnifiez la musique est très bien trouvé, c'est vraiment d'une grande originalité. Je suis dans l'ambiance, j'imagine que c'est une musique douce et sensuelle comme le jazz ou la soul.
Le titre déjà j'adore. Il est vrai qu'après ma lecture au lieu d'être frustrée j'ai l'impression d'être toujours dans l'ambiance.
Il est vrai qu'un poème court se doit être percutant dès la 1ère ligne et de bout en bout et c'est le cas ici, une réussite.
Vraiment bravo.

   Anonyme   
17/6/2014
Bonjour Arielle

Ce petit bijou de cristal et d'opaline frappe l'esprit par l'inventivité de ses images et la pertinence de ses sonorités.
Selon mon goût, c'est dans le soin apporté à celles-ci que se reconnait la Poésie.

Les deux premiers vers sont mes préférés. Ils forment un micro-poème à eux tout seuls.

J'aime aussi cette opposition entre « le temps qui s'alanguit » et « fugace et clandestine ». Opposition qui n'est qu'apparente et me semble définir au mieux le présent... et l'éternité.

Merci Arielle et bravo

   Pimpette   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est très bon comme toujours!

Un peu précieux pour moi qui suis un peu gros machin dans mes goûts, mais je vois, et c'est tant mieux que les autres commentateurs ne partagent pas cette objection

Je TB quand même! :-)))

   Anonyme   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle
Des images superbes composent ces vers courts qui laissent notre imagination aller bon train.
" La musique... délace le corset du temps.. "
" une fille fugace et clandestine " quelle élégance !

   leni   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle
Les deux premiers vers me font penser au propos que m'a tenu un Grand de la chanson française "une belle phrase me suffit pour passer une belle journée" Merci Arielle pour ce 17 du 6 Ce texte a la douceur
d'un vin muscat et la force d'un rhum agricole Il est d'une élégante beauté Fugace et clandestine! Merci à toi!
Salut cordial
Leni

   troupi   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Arielle.

Je suis épaté de voir que tu parviens avec moins qu'un haïku à nous raconter une histoire.
"Le baiser de la lampe
tient la nuit entrouverte" Ça suffit à amorcer tout un imaginaire et la suite de mots subtilement choisis nous évoque une sensualité torride habilement masquée par les mots : lampe,musique,temps,éternité, qui ne sont pas le sujet du poème.

C'est du grand art, vraiment !

   Anonyme   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément
Baiser, entrouverte, doigt, haleine, corset que l'on délace, alanguit, fille s'offrant, trouble ! En lisant, je me suis surpris à... je voudrais saluer ici le travail de l'équipe de modération qui permet à ce site de garder sa dignité. Merci, Arielle, de m'avoir donné cette belle... qu'il me soit permis de renouveler mes remerciements et toute mon admiration aux modérateurs :)

Si j'avais le talent d'Arielle, j'aurais pu décrire ici toute mon émotion, sans prendre tant de précaution. Je commence à comprendre l'utilité de la poésie. J'apprends.

   Anonyme   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une belle sensualité que vous offrez au lecteur. Un certain érotisme ; entre musique, haleines et corset. Agréable poésie d'un rythme déconstruit ; fugace et clandestin. Encouragements.

PH. V. SHELTON — MIKHAÏLOV

   Anonyme   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle,

C’est vraiment le petit doigt que vous nous offrez.
Mais bon, vous en dites suffisamment. J’ai lu l’histoire d’un couple d’inconnus qui danse un slow sous une lumière tamisée. Le temps vient de perdre son corset sur la piste, et la fille devrait suivre l’exemple dans pas longtemps. Tout ça est d’une sensualité virevoltante.

Ludi
danseur de hard rock

   newman   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour,
ce doigt d'éternité est un doigt d'élégance.

on se laisse bercer par la musique et la douceur de votre poésie.
merci

   Anonyme   
17/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bien joli poème où les sonorités douces et feutrées sous-tendent une atmosphère paisible et troublante initiée par la métaphore joliment féminine. Gant, corset, jeune fille créent une impression d'élégance surannée des plus charmantes par son érotisme discret sous un éclairage tamisé.
Juste un reproche : un goût de trop peu.

   Anonyme   
18/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Les deux premiers vers sont superbes, la suite est à l'avenant.
Je me suis juste demandée comment lire et comprendre ce passage :
"La musique
son gant d'haleines cristallines"
Le "son" se rapporte-t-il à la nuit ? ou à la musique ?

La lueur de cette "lampe" évoquée en début et en fin du poème laisse le champ libre entre les deux pour l'imagination guidée par les belles images que l'auteur nous offre.

Bravo et merci !

   margueritec   
18/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'apprécie ce poème très court et très efficace à la sensualité subtile et prégnante.

   pieralun   
18/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Des vers de plus en plus épurés chez Arielle.
Comme une peinture dont on ne conserverait que les traits essentiels, le rendu est charmant, poétique en diable avec ses images et ses comparaisons.
Il nait un danger lorsque l'on tend vers une telle écriture, il ne faut pas manquer de matière! Exercice réussi Arielle, sur le fil du rasoir...

   placebo   
18/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Pour être fugace et alangui…:)
Préférence aux deux vers du début. Mais, comme dit Pieralun, gare à ne pas trop épurer pour qu'il en reste à la fin quand même ^^

Plus sensuel que je ne le pensais en première lecture. On a la vue, l'ouie, le toucher, l'odorat… manque juste le goût d'en montrer un peu plus ?

Bonne continuation,
placebo

   Pouet   
20/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Très joli. Simple et efficace. De plus Opaline m'a rappelé le nom que j'avais donné à une petite fille d'un de mes pouèmes. Mais bon j'aurais aimé sans ça aussi... Bravo.

   Condremon   
22/6/2014
Oui bien sûr des allusions coquines
Mais en même temps je lis là une très sérieuse et très belle invitation au plaisir de la musique (vous jouez peut-être bien du piano)

   Anonyme   
27/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Court, doux, touchant et attirant.
Le texte n'est pas compliqué et laisse à chacun le choix de son interprétation.

   Anonyme   
28/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Dès la première strophe, nous sommes placés dans un cadre propice au plaisir sexuel : "la lampe tient la nuit entrouverte".

Dans le calme de la nuit, la musique (habituellement représentée avec l'intervention du sens de l'ouïe) pourrait tenir ici le rôle de compagne du poète. La forte présence du sens du toucher intervenant avec "le baiser", l'humidité de l'"haleine", le "doigt" ou encore "le corset" qui sert le corps, démontrerait leur proximité.

Le temps est alors en suspend : il "s'alanguit", il va même jusqu'à s'arrêter pour que le poète puisse entrevoir "un doigt d'éternité". L'auteur profite ainsi d'une communion parfaite avec l'ambiance musicale, hors du temps, qui le comble de bonheur.

Le poème représenterait alors un "accouplement" au sens figuré, entre le poète et la musique qui l'enivre.
Etes-vous en accord avec cette interprétation du poème ?

   Francis   
28/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Petite musique de nuit, sensuelle, évocatrice dont chaque note est un mot posé délicatement sur la portée.

   Arielle   
1/7/2014

   esperluette   
1/7/2014
Un instant suspendu....une lumière tamisée...une musique langoureuse...un court moment...d'éternité.

Un texte envoûtant.


Oniris Copyright © 2007-2023