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Poésie néo-classique
Arthaume : Je vais bien
 Publié le 10/11/18  -  12 commentaires  -  823 caractères  -  184 lectures    Autres textes du même auteur

Poème inspiré de cette phrase : "Je vis ivre sans jamais vivre" que j'ai criée avec un copain après une soirée hivernale un peu trop arrosée. (Petite anecdote même si tout le monde s'en fout j'ai "écrit", dans ma tête, les vers de ce poème juste après avoir lancé cette phrase.)


Je vais bien



J’ai froid, ô Soirs, poisons infernaux, rabougris,
J’ai parfois le cœur plein de givre
Quand s’écrase la pluie battante du ciel gris,
Sur ma pauvre âme qui s’enivre.

Les jours d’été n’ont plus la saveur de la fête,
Mais ça va, ça va je vais bien.
Les nuits d’hiver ont pris le bonheur dans ma tête,
Mais ça va, ça va je n’ai rien.

Les sanglots de l’automne errent dans la tempête
Et admire, admire oh combien
Les amours du printemps fuient comme une comète,
Et suivent le soleil ancien.

Quand tout est noir, le ciel, la ville, les esprits,
Mon cœur attend que le délivre
La chaleur d’un rayon que le grand froid a pris.
Je vis ivre sans jamais vivre.

Mais ça va, ça va je vais bien,
Mais ça va, ça va je n’ai rien.


 
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   BlaseSaintLuc   
21/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'aime beaucoup , c'est chantant .

"J’ai froid, ô Soirs, poisons infernaux, rabougris,
J’ai parfois le cœur plein de givre
Quand s’écrase la pluie battante du ciel gris,
Sur ma pauvre âme qui s’enivre."

le début est puissant.

"Les jours d’été n’ont plus la saveur de la fête,
Mais ça va, ça va je vais bien.
Les nuits d’hiver ont pris le bonheur dans ma tête,
Mais ça va, ça va je n’ai rien."

et la répétition qui traverse le poème
lui donne un rythme .

   lucilius   
22/10/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Pour répondre d'abord à l'incipit légèrement corrosif, oui je m'en fous complètement de la petite anecdote. Je comprends donc que ce texte a été écrit en état d'ivresse si j'interprète bien le message de l'auteur qui le poétise de curieuse manière : "Quand s'écrase la pluie battante du ciel gris sur ma pauvre âme qui s'enivre". Et bien, ça se voit et la quatrième strophe s'en imbibe généreusement :
"Quand tout est noir, le ciel, la ville, les esprits,
Mon cœur attend que le délivre
La chaleur d'un rayon que le grand froid a pris.
Je vis ivre sans jamais vivre".
Je n'arrive vraiment pas à partager l'ivresse de cette écriture.

   Anonyme   
22/10/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Comme quoi on raconte bien n'importe quoi quand on boit...

pour moi, ce texte devrait être entièrement revu:

- "Quand s’écrase la pluie battante du ciel gris,
Sur ma pauvre âme qui s’enivre." c'est lourd comme ce que les romantiques ont fait de plus lourd...

- "Mon cœur attend que le délivre
La chaleur d’un rayon que le grand froid a pris." déjà vu et revu.

- "Je vis ivre sans jamais vivre." non l'ivresse est un rat...lire Bukowski, regarder "Un singe en hiver" permet de le comprendre.

   Queribus   
23/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Le fonds n'est pas très gai mais s'insère, d'après ce que j'ai compris, dans un contexte très particulier et, en fin de compte, beaucoup de gens pourraient se reconnaitre dedans.

Vous maitrisez parfaitement les règles de la poésie néo-classique; à mon avis, vous ne devez pas en être à votre coup d'essai; votre écrit ressemble même, à un texte de chanson sur lequel une musique pourrait fort bien trouver sa place. L'alternance d'alexandrins et d’octosyllabes est du meilleur effet; le texte est court, donc pas lassant.

En conclusion, j'ai passé d'agréables instants à vous lire.

   Castelmore   
26/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Une des saveurs de ce texte est donnée par l'alternance sans faute des octos et des alexandrins, eux mêmes embrassés par les deux refrains alternés puis associés
Mais ça va, ça va je vais bien,
Mais ça va, ça va je n’ai rien.

A noter aussi le travail sur les rimes identiques des premier et dernier, puis deuxième et troisième quatrains,
qui renforce l'effet mélodieux très réussi.

Sa faiblesse se situe dans les mots et les images un peu falots, voire usés qui peuvent très certainement être retravaillés ; et l'auteur a prouvé que sa plume n'est pas feignante !

Avec un sourire

Castelmore en EL

   papipoete   
10/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour Arthaume
" j'ai froid, alors je donne à boire à ma panse, ça lui fait sûrement du bien je pense ! "
" les sanglots longs de l'automne ... "
NB j'ai du mal à entrer dans cette histoire, écrite dans un état " second ", l'amie picole empêche je ne le sais que trop bien, de mettre un mot devant ou après l'autre, et même en langage des sourds, on n'y comprend rien !
Votre texte est trop bien écrit, pour sortir de la bouche d'un " assoiffé ", et vos alexandrins et octosyllabes amies, ne me diront pas le contraire !
" mais ça va, ça va, vous allez bien ! "

   Anonyme   
10/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Pour ma part, je pense que l'exergue aurait pu être évité, ce qui m'aurait permis de ressentir ce texte d'une façon toute autre.
Je veux dire, comme l'expression d'un mal être permanent du narrateur et non des élucubrations, engendrées par un esprit imbibé d'alcool, qui le rendent moins crédible.

C'est dommage, car il y a de bonnes choses, selon moi.

   Stephane   
10/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Arthaume,

J'espère que vous réussirez à écrire aussi bien sans boire, à moins que ça ne soit déjà le cas... Quoi qu'il en soit, je reste pantois devant quelqu'un capable d'écrire aussi bien en état d'ivresse, sachant que le poème a été écrit en catégorie néo-classique, avec toutes les contraintes techniques que cela inclut.

Je trouve donc le poème bien construit, et j'ai bien aimé suivre le rythme des vers alternativement en alexandrins et en octosyllabes.

Cordialement,

Stéphane

   Provencao   
11/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
"Quand tout est noir, le ciel, la ville, les esprits,
Mon cœur attend que le délivre
La chaleur d’un rayon que le grand froid a pris.
Je vis ivre sans jamais vivre."

Votre poésie me pose question ...cette question se pose de savoir s’il est possible – et, si oui, comment il est possible – de dénouer de déblayer du « propos» conscient de soi cette part de vous-même, constituante de votre être qu’est le fait pour vous de vous sentir vivant , en cette part inflexible, subreptice de laquelle dépend," la force de l’ivresse"...

Excusez-moi, je n'ai pas accroché à votre écrit.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
11/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Quelques beaux élans, comme ceux de l'ivresse passagère qu'un entêtement à boire rendent un peu lourds en fin de verre, pardon, de vers.

   Oslow   
16/11/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai hélas pas apprécié votre poème. Les écueils en sont : une lourdeur maladive, une thématique qui ne me parle pas, un pathos excessif caché sous les "moi-je".
C'est dommage car le texte est sincère et je pense qu'il a été un bon exercice pour vous.
Il pourrait fournir matière à un nouveau travail vers un romantisme moderne, plus épuré peut-être... Que diriez-vous de bousculer le classicisme des images pour faire ressentir l'alcool ? D'appuyer les changements de rythmes pour tituber un peu ?
Le prochain sera bon !

   Corto   
18/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
"Je vis ivre sans jamais vivre". Là est le problème. Vous auriez pu développer cette soif d'ivresse, les échos qu'elle fait naître en vous, les envies comme les regrets, exploser les poncifs, car vraiment: "Mais ça va, ça va je vais bien", Cyrano aurait dit "C'est un peu court jeune homme".
Un bon point de départ donc mais qui pourrait être retravaillé, plus sur le fond que sur la forme d'ailleurs.
Bonne continuation.


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