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Poésie classique
baboo : Comme une fleur cueillie
 Publié le 13/10/07  -  9 commentaires  -  1090 caractères  -  208 lectures    Autres textes du même auteur

Parce qu'il n'y a rien de pire dans la vie que la mort d'un enfant...


Comme une fleur cueillie



Douce petite fleur, elle s'ouvrait à peine ;
Quatre fois seulement, elle vit le printemps ;
Sa vie était encor innocente et sereine,
Mais son ciel menacé par des vents si brûlants.

Ses parents, les amis se réjouissaient d'elle,
Jamais plus bel éclat n'avait empli leurs yeux ;
Ils ne connaissaient pas de musique plus belle
Que le bruit de ses pas ou son rire joyeux.

Mon Dieu, vous le saviez et vous l'avez reprise !
Comme elle a dû lutter pour contrer la douleur,
Comme un frêle bourgeon qu'un vent d'orage brise.
Et vous avez cueilli cette petite fleur !

Notre cœur vous maudit, pleure mais doit se taire :
On prétend que là-haut, elle vivra bien mieux ;
Loin des maux, des soucis, des chagrins de la terre,
On nous dit qu'elle va renaître dans les cieux.

Il est dur d'accepter mais nous devons vous dire :
Consolez-nous, mon Dieu, offrez nous votre amour !
Dites-nous que les biens que votre main retire
S'ils nous étaient prêtés, ils reviendront un jour.


 
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   Bidis   
13/10/2007
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Alerte ! Ce ne sont pas des sonnets.
Et les couleurs sont restées dans le clavier...
A part ça, rien à dire. C'est un superbe poème, bien entendu.
Et j'espère que mes commentaires ne choquent pas la grande sensibilité de ce poète.

   bernalot   
14/10/2007
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
D'accord avec Bidis, mais c'est magnifique de sensibilité retenue.
C'est un beau cri d'amour.

   Anonyme   
14/10/2007
Encore une fois il faut évacuer l'impression et le fond et la forme.
Je ne trouve pas la transcendance, ni la musique des mots qui me plairait, mais cela n'enlève rien de la sensibilité qu'exacerbe de ce joli poème...

   baboo   
14/10/2007
Merci pour vos commentares.
Bidis, je dois avouer que je ne voulais pas que ce poème participe au concours. Une mauvaise maipulaton de ma part, je m'en excuse.
Si les administrateurs de ce forum pouvaient ôter mon poême de ce concours, ce serait bien.

   clementine   
16/10/2007
Déchirant et magnifique.
Cela a évoqué dans ma mémoire la musique d'une poésie de Victor Hugo .

   Anonyme   
17/10/2007
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est bien dit. Avec élégance et légèreté. Oui peut-être..du Hugo ou un autre qui..ne me touchent pas. C'est peut-être ce ton général du détachement qui obère mes vibrations..

   Anonyme   
26/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C’est sûr que le sujet est délicat. Aller embrasser le front d’un enfant bleu et froid dans un cercueil de moins d’un mètre est une expérience que l’on ne souhaite à personne. Vécu personnellement.
Si les deux premiers quatrains remplissent le constat, les deux derniers semblent ouvrir une ligne directe avec le ciel dans une complainte où se mêlent la colère et le respect, l’affliction la prière et, sur la fin, (noyée par le chagrin ?) une demande de justice qui semble empruntée à la loi du Talion.
Mais la peine est bien là.
Un hiatus Dieu/offrez vers 18

   Arcanod   
24/7/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Un poème bien écrit et agréable à lire, mais très convenu sur le fond ; surtout à partir du troisième quatrain où il est question de Dieu et de croyances en une vie meilleure. C'est pour le moins banal et le recours à l'irrationnel est toujours un brin agaçant.

Sur la forme, deux passages me font tiquer :

• Les vers deux et trois du troisième quatrain : tous deux commencent par « comme », mais ce mot est d'abord un adverbe d'intensité, puis un comparatif. Le changement de sens est très perturbant. A priori, une solution simple serait d'écrire : « Elle a dû tant lutter (...) ».

• Le second pronom « ils » du dernier vers : on sent bien qu'il est rajouté uniquement pour atteindre les douze syllabes. Ce pronom est très disgracieux, s'il ne constitue pas une faute de syntaxe. (Je ne comprends pas non plus le sens de la phrase.)

J'ai aussi quelques doutes sur le quatrième vers du premier quatrain. L'ellipse m'apparaît fort suspecte, en raison du « encor » ou du changement de sujet. Si l'on remplace « son ciel » (qui n'a guère de sens) par « déjà », les choses rentrent dans l'ordre. Par ailleurs, le simple point final me semble insuffisant pour rendre compte du « si » exclamatif. Pour ma part, j'enlèverais cet adverbe ainsi que le substantif « vents ». Pour ce dernier, le même son séparé par seulement deux syllabes devient répétitif, et l'on retrouve le même mot sept vers plus loin.

Le premier vers du deuxième quatrain me semble assez maladroit, pour ce qui est de la formulation (« Ses parents, les amis ») mais aussi du sens : que les parents n'aient jamais connu « plus bel éclat », d'accord ; pour les amis, c'est déjà moins évident !

Une dernière remarque : printemps / brûlants constitue, me semble-t-il, une rime incorrecte pour de la poésie classique. Il faut dans ce cas de figure la même consonne d'appui. Trait d'union manquant à signaler au vers 18 ; mot « fleur » présent deux fois qui affaiblit le troisième quatrain.

Voilà quels étaient les points que je souhaitais aborder. J'espère que vous me pardonnerez le ton très direct. C'est un beau texte, et le travail derrière est indéniable. Je ne manquerai pas de lire vos autres publications !

   Anonyme   
17/2/2016
C'est un texte que j'ai lu avec une grande attention, les deux premières strophes m'ont beaucoup touchée, pour ce qui suit, c'est une douleur exprimée, qui ne saurait être mienne, mais chacun vit un tel chagrin et essaye de s'en consoler, à sa manière et je la respecte.

Il me paraît impensable pour moi d'apporter une appréciation à ce genre d'écrit, je pense que la disparition d'un être cher, ne peut pas souffrir, une quelconque notation, la douleur ne s'évalue pas, à mon sens.


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