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Poésie libre
Bastien : Comme un vide
 Publié le 28/05/20  -  11 commentaires  -  482 caractères  -  211 lectures    Autres textes du même auteur

Tourbillon délétère, rien de plus commun en somme.


Comme un vide



Je suis triste ce soir
La ville a foutu le camp

Il ne reste que moi
Planté dans un champ

Solitaire éventail

Sur mes épaules rosses
Dégouline le temps

UN COUCHER DE SOLEIL
Rose
Puis orange
Du sang

Une ouverture
Un point de fuite
Qu’aspire la brûlure
Comme celle d’une cigarette rouge
Qu’on écrase
Dans le ciel
Un sursaut de fumée
C’est les nuages


 
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   Corto   
4/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien perçu cet éventail dans toute la première partie du poème. Les images sont bien choisies, on peut participer.

Par contre la dernière strophe est moins convaincante, notamment cette "cigarette rouge Qu’on écrase" parait décalée. On peut finir par l'adopter mais sans conviction.

Merci à l'auteur.

   VictorO   
6/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien
La tristesse d'un paysage qui fait écho à la tristesse du narrateur. La solitude aussi. Au point de se comparer à un éventail au milieu d'un champ. J'ai trouvé plus originale la deuxième partie, avec cette association entre l'extrémité incandescente de la cigarette et le ciel, immense au coucher du soleil.

   Luz   
8/5/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un épouvantail qui observe la ville confinée... En fait j'ai cru lire épouvantail à la place d'éventail. Bizarre un éventail au-milieu des champs.
Il y a de très beaux passages :
"Sur mes épaules rosses
Dégouline le temps", ainsi que la dernière strophe.
Merci.

Luz

   Pouet   
28/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bjr,

un sympthique petit poème ma foi, assez agréable à lire avec de jolies images par endroit.

Deux détails toutefois:

- pourquoi "un coucher de soleil" en majuscule

- et pourquoi pas "ce sont les nuages" pour le dernier vers

C'est vrai ça, pourquoi? ;)

Au plaisir

Edit: moi aussi j'ai lu épouvantail... Ah le subliminal 😁

   papipoete   
28/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Bastien
riche idée que de songer : t'as vu l'épouvantail là-bas ? il doit en voir de toutes les couleurs ?
effectivement, son maître dut le créer en ville, et le voici au milieu d'un champ, et hormis soleil et pluie, les visites sont rares... personne ne l'approche puisqu'il épouvante !
NB l'auteur donne la parole à ce fantôme, qui trouve le temps long, et regarde fuir la course du soleil jusqu'à la nuit, où ses haillons ce personnage ne s'endort pas.
Je lis " éventail ", mais suis persuadé qu'il s'agit de " épouvantail ? "

   Ascar   
28/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
je n'ai pas bien compris "l'éventail" à moins que ce ne soit un arbre dont le port lui ressemble ?
Même remarque pour "rosses" posé en adjectif d'épaules. Je n'y ai pas trouvé de sens.

L'ensemble reste coloré par de belles images et de toutes aussi belles sonorités.

C'est léger et frais

   Anonyme   
28/5/2020
Je crains fort après lectures des commentaires précédents de ne pas être plus malin que les autres : moi aussi j'ai lu épouvantail !
D'ailleurs ce ne serait pas illogique au regard de ce qui précède et qui suit.
J'ai beaucoup aimé la brûlure de cigarette écrasée dans le ciel rouge, c'est bien vu surtout avec les nuages et leur sursaut de fumée.

J'aime bien l'ensemble mais je suis impatient de savoir ce que sont des épaules "rosses"

Merci beaucoup

   Myo   
28/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Est-ce cela la magie de cet écrit ... nous faire lire des mots qui ne sont pas ?

Je suis aussi tombée dans le panneau de l’épouvantail...
Je suis sans doute trop terre à terre mais ce poème m'aurait plu d'avantage avec cette logique ... je ne vois pas non plus ce que vient faire cet éventail.

Mais j'aime ce temps qui dégouline, et ce sursaut de fumée..
De belles images.

   Anonyme   
29/5/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Bastien,

Si je n'ai pas trop aimé le tire, avec ce "comme" pas très élégant, j'ai beaucoup apprécié l'exergue qui ramène à plus de modestie, je dirai. Si le mot délétère est assez convenu rn poésie, la suite de votre phrase rachète tout à fait ce petit défaut.

Le poème présenté en libre en donne à voir toutes les caractéristiques, bravo ! Des vers d'inégales longueur, les paragraphes de même et le vers en majuscule ajoute à la bonne impression.

J'ai beaucoup apprécié ce texte. Délicatement rédigé, très bien imagé. De plus l'image alterne avec une donnée brute.
Les deux premiers vers annoncent un fait (presque, comment la ville peut-elle foutre le camp ?) Les deux suivants déséquilibre le "bon sens", le pragmatisme, devient un peu surréaliste.
Je m'attendais à lire "solitaire épouvantail", l'auteur m'offre un éventail, bravo !
En fait tout le poème est vraiment un plaisir de lecture, à la fois simple sans l'expression mais original dans l'ensemble. Performance !

Merci du partage,
Éclaircie

   hersen   
29/5/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je veux croire qu'éventail est bien le mot choisi par l'auteur.
Ce qui serait habile, car il appelle forcément le mot épouvantail, dans ce contexte, et pourtant, rien pour faire peur, pour épouvanter. Tout est léger dans la solitude de ce champ, le coucher de soleil prend toute sa place, je ressens juste un souffle d'air tiède.
Mais quand même, c'est dur d'être seul dans un champ, il y a bien la brûlure de ce temps qui passe sans personne.
Alors, éventail ou épouvantail ?

   Donaldo75   
30/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Salut Bastien,

J'aime bien ce poème. Sa tonalité de départ avec les quatre premiers vers le rend humain; ensuite, vient le kaléidoscope d'images dont je ne suis d'ordinaire pas fan mais qui passe bien dans l'ensemble. La dernière strophe permet de recouvrir ses neurones, même si je trouve que le poème a perdu de sa force en chemin.

Merci pour le partage.


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