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Poésie libre
belaid63 : À tâtons
 Publié le 09/04/10  -  17 commentaires  -  946 caractères  -  236 lectures    Autres textes du même auteur

Amour aveugle.


À tâtons



J’ai décrit à mon ami le vent mes regrets ;
Il a soufflé, dans ton oreille, mes certitudes
Puis caressé d’une brise tes blanches pupilles.

Ma musique se fait silence
Dans le vacarme alentour.
Je m’abreuve de ta voix cadeau
Et tes mains bafouillent
Sur mon visage,
que tu visites à tâtons.

Tes doigts sur mon corps
Arpègent nos espérances,
Pour que s’enlacent,
À l’infini,
Tango-tempo,
Nos souvenirs.

Seul,
Je ressens
Ton désarroi,
Ta solitude,
Je trébuche.

Mais,
Il m’arrive,
Dans mes délires,
De sentir sur moi ton regard.
Je m’accroche à tes mains
Et glisse vers tes abîmes.

Tu me vois,
Tu me découvres,
On ne se cherche plus.

Mon ivresse est alors poème ;
Ses vers pourpres font danser
Des grappes douces-amères
Sur la piste de ma passion.


 
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   kamel   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Un fond qui détermine une fois encore ce tâtonnement d'un amour aveugle,décrit avec justesse la fluidité des mots en relation avec le thème.

L'image reflète un état de fait constaté de cette passion à travers un profond sentiment d'amour ou le rôle de chacun est mis en jeu.

Le "je" définit le "tu" avec autant d'adresses pour faire émerger le lien qui les unit en encadrant un amour spécifique dans cette mise en forme.

Bonne continuation

   LeopoldPartisan   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
pas mal mais celà tatonne encore trop pour me contenter.

Le sujet est intéressant, mais un peu pollué par des banalités et des mots manquants sérieusement d'originalité. Je sens que derrière tout cela il y a un réel potentiel qui ne demande qu'à s'exprimer et s'extérioriser mais cela demanderait peut être encore plus de maturation.

un exemple parmi d'autres
Mais,
Il m’arrive,
Dans mes délires,
De sentir sur moi ton regard.
Je m’accroche à tes mains
Et glisse vers tes abimes.

DELIRES ET ABIMES sont tellement bateau.

Ma musique se fait silence
Dans le vacarme alentour.
Je m’abreuve de ta voix cadeau
Et tes mains bafouillent,
Sur mon visage,
que tu visite à tâtons.

Là je trouvais cela vraiment bien mais c'est vraiment à mon sens bien sûr, compléètement gaché par le mot "cadeau" qui n'est vraiment pas du meilleur effet.

continue tu tiens quelque chose.

   Garance   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un rythme perceptible qui ne s'essouffle pas.
Une danse où l'on ne sait lequel des deux est non-voyant. Il y a comme une confusion bien transcrite.
" Tes doigts sur mon corps / Arpègent nos espérances / Pour que s'enlacent, / A l'infini, / Tango-tempo, / Nos souvenirs."

   ristretto   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
je n'ai pas été à proprement parlé "emballée" par cette déclaration d'amour.
"Arpègent nos espérances," joli


"Sur la piste de ma passion." (piste sans doute en référence au tango précédent) mais à mon avis : il manque de la passion dans ces vers

   Anonyme   
12/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La ponctuation à mon sens n'est pas très bien exploitée, le premier vers en est (toujours à mon avis), un bon exemple.

Sinon c'est joli sans plus pour ma part.
J'ai eu du mal à percevoir l'originalité du poème.
Il n'y a pas/ou peu de répétitions et cela est un bon point (pour moi).

Voilà, ni conquis, ni rebuté.

Bonne continuation.

   Anonyme   
29/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est amusant comme une forme de culpabilité transpire de ces vers, c'est presque trop touchant...
Je comprends le thème correctement si je dis que la demoiselle ne voit pas?

Bon... alors, je trouve tout ceci très doux, très sensuel dans le sens où c'est tourné vers les sens et que j'aime bien ça.
Après, je trouve que !a manque un peu de recherche parfois quant à l'originalité des images.

Mais c'est joli et poignant...

Alors je me retrouve dans une impasse...

Le titre est un peu trop facile, met vite sur la piste et je sais pas... tâtonnement me parlerait plus...

Idem pour le résumé qui est un peu trop terre à terre à mon gout.

Le thème me plait. Tant dans la généralité de l'amour aveugle ou qui ne voit pas, que dans la particularité portée à la cécité.

Les vers libres sont fluides, le rythme et la musicalité me semblent agréables et maitrisés.

je regrette la qualification du vent en ami. Est-ce absolument nécessaire?
"Il a soufflé, dans ton oreille, mes certitudes"=> j'aurais mis à ton oreille

"Ma musique se fait silence
Dans le vacarme alentour."
=> un peu cliché mais joli malgré tout.

"Et tes mains bafouillent,
Sur mon visage,
que tu visite à tâtons."
=> j'adore ce passage que je trouve particulièrement doux et visuel.

Et puis jusqu'au bout le reste me plait.
La fin est particulièrement belle.
Alors même si tout ceci manque un peu d'originalité, je suis convaincue par la douceur et la beauté des images que le poème a éveillé en moi.

Merci et au plaisir de te relire.

   bulle   
29/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je-Tu-Il... Un entrelacement de pronoms pour des sensations bien perçues.

Les mots "titubent" parfois, un peu en timidité, tels que je les entends..

De jolies formules-images :
"Et tes mains bafouillent,
Sur mon visage,
que tu visite à tâtons."

Après plusieurs lectures, l'impression d'un "chuchotement" ne disparaît pas, comme si l'aveu peinait à voir le jour..

J'ai bien aimé l'ensemble.

Petit bémol sur le premier vers, il me manque une virgule entre "vent" et "mes regrets".

   Anonyme   
9/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Moi ce que j'aime ici, c'est le décalage entre ce qui est dit et comment c'est dit. Belaid exprime une passion mais il la murmure à peine, on dirait une voix qui s'éraille, un souffle chaud mais léger. J'aime les mots qui osent timidement, disent l'ivresse et parlent de la piste de la passion, mais cette piste on a dû mal à l'imaginer parce que les mots qui veulent dire la passion disent un regard tendre, à mon sens. Et c'est toute la réussite du poème, qu'il entraîne son auteur là où il ne se doutait pas d'aller. Une plume presque effrayée, je trouve ça terriblement touchant.

   Reggio   
9/4/2010
J'ai apprécié. Pas été heurté par le texte, mais ne sachant si c'est par ce que les poèmes traitant d'amour en général et dotés d'une "happy end" ne m'excitent pas tant que ça, ou si c'est ce poème qui ne me touche pas des masses, je ne vais pas m'étendre.

Juste au niveau de la forme, les rapides retours à la ligne évoquent pour moi souvent une suffocation ou un halètement. Cela sert parfois très bien les poèmes, mais parfois, en trop grande quantité, ça les alourdit.


Seul,
Je ressens
Ton désarroi,
Ta solitude,
Je trébuche.

=>Là, le fond rejoint la forme, j'approuve.


Mais,
Il m’arrive,
Dans mes délires,
De sentir sur moi ton regard.
Je m’accroche à tes mains
Et glisse vers tes abîmes.

=>Ici, malgré une impression de "remontée", je trouve que l'impression d'espérance est faussée (ou alors je me goure dans mon interprétation) par une difficulté de respiration.
J'aurai écrit:

Mais il m’arrive
Dans mes délires
De sentir sur moi ton regard.
Je m’accroche à tes mains et glisse vers tes abîmes.


Enfin bon, ça reste de l'appréciation; je propose, tu disposes.


Au plaisir.

   marogne   
9/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
A la deuxième lecture, j'ai peut être compris le thème (sans doute aidé par estelle je dois avouer), et mon ressenti a complètement changé. Mais c'est triste ce poème.

Triste mais beau.

   Anonyme   
10/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai "visité à tâtons" ce poème plein d'émotions et de "grappes douces-amères".

   Anonyme   
10/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime ce poème par tous les non dits qu'il évoque, par sa douceur, et aussi une sorte de retrait pudique, comme si l'ami Belaid n'avait pas voulu trop se livrer, ou pas osé.
Mais justement la pudeur est une belle chose je trouve surtout quand elle est bien écrite.

J'aime cette sorte de pyramide inversée, de sablier dans la mise en page et je ne trouve pas grand chose à redire.

Peut être ce vers: "Dans mes délires,
De sentir sur moi ton regard.
Je m’accroche à tes mains
Et glisse vers tes abîmes."

que je trouve un peu trop facile, mais franchement c'est pas grave du tout.

Te voilà enfin publié ami, et sur un très très beau texte! Félicitations!

   Anonyme   
10/4/2010
Bonjour
Essayez de faire l'impasse sur le premier tercet.
Commencez directement la lecture par
"Ma musique se fait silence..."
Vous verrez, le poème y gagne en ferveur, en intensité.

   Anonyme   
12/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
"Ses vers pourpres font danser
Des grappes douces-amères "
Ceux-ci est une approche intéressante de l'auteur. La connotation sentimentale me rebute d'après les vers redondants propres à ce style.

   irisdenuit   
12/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Belaid,

Une peu mitigée.... même après quelques lectures très plaisantes malgré tout.

Le commentaire d'Estelle m'éclaire.... c'est une jeune fille aveugle ou un amour qui en est à ses balbutiements (pas sûre).

C'est doux et appelle l'imagination des sens ; toucher les yeux fermés, j'aime ! Quoi qu'il en soit, ton poème m'attendrit.

Ma musique se fait silence
Dans le vacarme alentour.
Je m’abreuve de ta voix cadeau
Et tes mains bafouillent
Sur mon visage,
que tu visites à tâtons


Amicalement, Iris

   Damy   
13/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
D'abord le sentiment d'une très grande sensualité (comme celle d'un tango) et d'un amour vertigineux où l'on se perd ("je trébuche", "glisse vers tes abîmes").

L'impression d'une suffocation par les vers qui rétrécissent jusqu'aux minimalistes:
"Seul,
Je ressens
Ton désarroi,
Ta solitude,
Je trébuche."
Et la respiration qui reprend doucement, timidement, pour emplir d'un air pur les poumons avec la sublime ultime strophe:
"Mon ivresse est alors poème ;
Ses vers pourpres font danser
Des grappes douces-amères
Sur la piste de ma passion."
L'apprivoisement de la passion par la "poétisation" (c'est pas joli de ma part...) des émotions dans une danse plus douce de grappes pourpres.

De la fusion-fission aveugle à l'union clairvoyante...

Et puis il y a l'interprétation qu'en fait Estelle2L...qui est moins anonyme.

   Flupke   
18/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un joli poème qui m'a interpellé.
J'apprécie bien la pudeur qui s'en dégage (pas d'apitoiement).

Ce qui m'a parlé en particulier:

Je m’abreuve de ta voix cadeau

Arpègent nos espérances,

Mais,
Il m’arrive,
Dans mes délires,
De sentir sur moi ton regard.

Pas très convaincu du mot "piste" à la fin. Un autre vocable serait-il plus fort, plus poétique ?

Le tout est très clair, très abordable, l'impression que je ressens après la lecture est forte.

Bravo.


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