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Poésie libre
belaid63 : Sentier
 Publié le 31/10/19  -  9 commentaires  -  721 caractères  -  171 lectures    Autres textes du même auteur

Un esprit torturé en quête de repos.


Sentier



Je connais un sentier quelquefois lumineux
Je l’emprunte souvent et souvent m’y perds
J’y laisse toujours un petit peu de moi
Mais de moi il ne reste pas grand-chose
Il est jonché de feuilles mortes,
De pierres et de bribes de mots
Des mots comme s’il en pleuvait
Des mots pour tout dire
Des mots pour ne rien dire
Des souvenirs pour construire un château
Un songe incongru
Une espèce de chimère
Et les pierres amoncellement
L’équilibre est rompu
Je trébuche
Sur ma route qui déraille
Mon rêve dévoyé
Le soleil s’assombrit
Je ne vois plus rien
Un cri
Qui déchire la nuit
Je reviens
Je cours
Je cours


 
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   natile   
15/10/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Du début jusqu'à chimère on suit le sentier et celui qui se questionne et s'y perd mais après on chute sur "les pierres amoncellement". Quelle étrange construction? Je n'en trouve pas le sens. A partir de là, le déséquilibre se crée et le reste du texte s'en ressent. Les mots se succèdent avec une certaine platitude.

   Provencao   
31/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Mon rêve dévoyé
Le soleil s’assombrit
Je ne vois plus rien
Un cri
Qui déchire la nuit
Je reviens
Je cours
Je cours"

J'ai beaucoup aimé l'idée de ce rêve qui s'abandonne à un provisoire chaotique faisant de cet écrit un problème et une interrogation traçant un sentier quasiment magique.

" Des mots comme s’il en pleuvait
Des mots pour tout dire
Des mots pour ne rien dire"
J'ai beaucoup aimé ces vers qui ne possèdent en aucune façon la vérité, y compris sur soi...

Ce cri qui déchire la nuit est un délicieux vers qui nous plonge dans cette interrogation qui rebondit sans cesse..et qui nous invite à nous frayer un sentier en quête de repos.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Corto   
18/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une introspection répétitive qui ose se dévoiler.
Le thème est fort, et l'on plonge dans les pensées et sentiments du personnage.

La crudité du ressenti n'est pas cachée "de moi il ne reste pas grand-chose".
Sans coquetterie ni bravade pour montrer le réel: "jonché de feuilles mortes, De pierres et de bribes de mots Des mots comme s’il en pleuvait"; puis plus loin: "L’équilibre est rompu
Je trébuche
sur ma route qui déraille".

Le final "Je reviens Je cours Je cours" montre que ni repos ni apaisement ne sont au bout de ce sentier.

On ressent ici de l'angoisse, de l'agitation intime, et les formulations sont bien choisies.

Bravo.

   Gouelan   
18/10/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

L'idée du sentier pour évoquer le chemin de la vie est parlante, peut-être un peu trop commune.
L'ensemble me plaît mais il me manque la touche d'originalité. Une impression de déjà lu, de passe partout.
Je pense qu'en précisant chaque pensée par des mots plus précis et en s'arrêtant sur chaque image, sans en faire une liste un peu vide, cela pourrait être plus intéressant.

J'ai aimé la fin, malgré qu'elle se précipite un peu trop à mon goût.

Au plaisir de vous relire.

   Robot   
31/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le choix du libre convient bien à ce poème auquel l'écriture donne un rythme agréable à la diction.
Etant amateur des poèmes que l'on peut dire je ressens bien, en le déclamant, les impressions que le narrateur exprime, et qui parfois surprennent en suscitant des images non attendue comme "Des souvenirs pour construire un château"

Sur la construction, je verrais bien les vers de fin séparés du corps du texte pour indiquer un moment de pause et même d'hésitation aprés "qui déchire la nuit."

"…
Un cri
Qui déchire la nuit

Je reviens

Je cours
Je cours"

   Vincente   
31/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Commençons par la forme, ce serait le moins important, mais ici son apport au propos est très à propos.

Le titre, simple direct, mais plein des sinuosités que l'on peut imaginer s'agissant d'un "sentier". Il semble y avoir beaucoup de "choses" sur lesquels on va devoir marcher sur ce chemin.
L'exergue, d'ailleurs aurait pu être encore plus sobre pour annoncer l'état "d'esprit" du narrateur. On constate à la lecture qu'il fait redondance "préliminaire", c'est contre-productif.
Les vers longs du début disent le regard long, un regard lointain qui tente le recul, qui tente de faire émerger "quelques luminosités". Ils vont s'étriquer au fur et à mesure de l'évocation, jusqu'à la taille minimum, celle que ne laissera plus passer que le filet de douleur amère du constat, "Je cours". Entre ces deux extrémités, "Une espèce de chimère" voit progresser l'exténuation qui désabuse jusqu'au spasme " Un cri / Qui déchire la nuit".

Le lecteur, attrapé par ces mots qui cherchent une respiration apaisée, ne peut pas ne pas être touché, car très vite, l'empathie s'impose, dès "J’y laisse toujours un petit peu de moi / Mais de moi il ne reste pas grand-chose". C'est à la fois joliment dit, et bien attristant. Tout le poème avoue une richesse émotionnelle, une écriture sans effet de manche, une justesse de ton. Nous ne pouvons malgré tout qu'écouter et entendre et espérer avec le narrateur un avenir plus reposant. Mais si notre frustration de lecteur impuissant demeurera, souhaitons sans réserve à l'auteur une course plus sereine.

   papipoete   
31/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour belai63
j'aime bien ce sentier... on a tous un sentier qui nous rappelle, une joie, une peine ( cela dépend du jeu des alternances ) Même si celui-ci est loin de notre coeur, on y retourne par la pensée ; on peut aussi, physiquement mener nos pas sur ses traces, mais souvent il a disparu comme nos chimères, sous la ronce ou la lame d'un buldozer !
NB coïncidence d'écriture, mais le héros marche sur la sente, trébuche sur une pierre, rêvant comme dans la lune, de bâtir un château... mais le randonneur retourne sur son chemin, non point ramasser ses pierres mais constater que son rêve est brisé.

   Anonyme   
31/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle métaphore que ce " Sentier " qui symbolise le parcours existentiel du narrateur.
L'atmosphère est sombre ; cette "quête " est bien traduite par des images justes.

" J’y laisse toujours un petit peu de moi "
" Il est jonché de feuilles mortes "
" Je trébuche
Sur ma route qui déraille ".

J'ai bien apprécié cette lecture.

   Lebarde   
31/10/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le chemin de la vie sur lequel on laisse ( ou perd ) un peu de soi, que l'on parcourt d'abord doucement puis de plus en plus rapidement au fur et à mesure que le temps passe:
"Le soleil s'assombrit
je ne vois plus rien
un cri
qui déchire la nuit
je reviens
je cours
le cours"

C'est du moins ce que j'ai perçu peut-être à tord ?

J'ai lu sans grand enthousiasme parfois un peu gêné par la discontinuité du propos, les répétitions et le manque de fluidité générée par la métrique et l'absence de ponctuation.

J'apprécie en conséquence, désolé.

Lebarde


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