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Poésie libre
belaid63 : Un bout d'amour
 Publié le 03/06/10  -  20 commentaires  -  1069 caractères  -  439 lectures    Autres textes du même auteur

Dépôts au fond du cœur.


Un bout d'amour



J’ai gardé, au fond de mon cœur,
Ce bout d’amour incandescent.
Cette flamme qui ne veut s’éteindre.
Ardente morsure du sentiment.

Mes errances de noctambule,
Dans les couloirs du mouroir.
J’y déambule en somnambule,
Le temps s’écoule à reculons.

Et,

Je jette, au loin, un regard sans tain
Pour chercher, dans ton grenier,
Le poussiéreux album d’images
Où ta jeunesse se déployait,
Provocante, Enchanteresse.

Mes yeux déposent une larme
Sur tes joues, déjà en partance.
Destination nulle part.
Voyage en aller, sans détours.

Inexistence,
Pitance insipide du solitaire.
Monologue, sans paroles,
Torturant le reste d’être humain
Qui gît encore au fond de moi
Depuis que je t’ai laissée là !

Ces mots qui sortent de ma bouche,
Je ne sais si tu les entends ?
Tu restes ma faute de tendresse,
Ma douleur cent fois exhumée,
Présente encore, ô mon absente,
En souvenir…
En souvenir…


 
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   bulle   
10/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Une ambiance lourde de nostalgie et de tristesse, très bien rendue..

La douceur à la gravité mêlée rythme le tout.. et puis des sons qui s'épousent, ou s'épuisent : "Le temps s’écoule à reculons."

Cette "simplicité" candide me touche beaucoup...

Je trouve ce texte très naturel, c'est sans doute pour cela qu'il me parle..

   Lunastrelle   
19/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je le lis, et le relis, et le relis encore... Je ne sais toujours pas quoi dire en vérité... Je suis vraiment prise par l'émotion, ou quelque chose de supérieur... C'est... Pfiouuu, y a pas de mots en vérité...
J'y connais sans doute rien, mais il aurait été bien aussi en néo classique je trouve, de par la musicalité qu'il dégage...
Le titre est vraiment bien choisi à mon sens: il est simple, et il est vraiment l'essence de cet écrit...


Mon passage préféré est celui-là:


"Inexistence,
Pitance insipide du solitaire.
Monologue, sans paroles,
Torturant le reste d’être humain
Qui git encore au fond de moi
Depuis que je t’ai laissé là!"


Je crois que nous sommes allés au bout de l'introspection, autant le lecteur que l'auteur... Et c'est un voyage déroutant, inoubliable...


J'aime moins ceci par contre:


"Le poussiéreux album d’images": niveau formulation et image, c'est moyen à mon sens, par rapport au reste de la strophe...

   jaimme   
21/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'ai aimé deux passages:
"Je jette, au loin, un regard sans tain"
et
"tu restes ma faute de tendresse".
J'ai aimé aussi, un peu moins: "Voyage en aller, sans détours"
C'est très beau. En revanche le reste m'a semblé être du déjà lu, d'un niveau bien moindre que ces deux beaux passages.
Il faut travailler au niveau de ce beau thème choisi, dit avec tendresse, gage de vrais sentiments.
Je pense que l'auteur est capable de très beaux écrits.

   kamel   
5/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Errance à travers cette poésie libre par un bout d'amour traduit avec efficacité. Une terminologie propre à determiner son objectif dans un souvenir lointain de l'absente.Une fois encore de belles images sont porteuses de sens et définissent largement cette vision de l'amour exprimé fortement par des termes sensibles .

Bonne continuation

   Garance   
25/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bout d'amour...mais quand on tire ce bout, il n'en finit pas.
"Le temps s'écoule à reculons"
Un texte plein de pudeur. Un sentiment de culpabilité inévitable, mais l'être aimé ne souhaiterait pas que son enfant cesse de vivre pour materner son parent en souffrance.
Les mots ne sont pas entendus, les personnes pas reconnues...mais la tendresse a son langage, et le coeur ses antennes qu'on ne soupçonne pas.

   brabant   
3/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Belaid63,

Trop plein d'émotion dans ce poème d'où une certaine complaisance dans la morbidité.
N'y pleure-t-on pas un petit peu trop sur soi ? (lol)
L'émotion emporte tout comme une crue et les bris d'amour deviennent des débris charriés dans le désarroi.
"Un bout d'amour", émergeant des "Dépôts", comme ce mot accable !
Vous avez trop pleuré.
Et vous brûlez, et vous pleurez encore.
"Dépôts au fond" "au fond de" "qui gît" "cent fois exhumée" (terre funéraire).

L'incandescence n'est pas flamme. C'est l'incandescence qui mord, pas la flamme.
Vous jouez sur le double sens du mot "flamme" et la "morsure" est celle du "sentiment".

"à reculons" donne un sens à vos "errances" qui n'en sont plus.

"Et," casse la typographie du poème pour mieux basculer dans le passé. Votre présent cyclique ?
Ne tournez-vous pas en rond ? (lol)


J'aime le "regard sans tain", j'aime la jeunesse qui se déploie dans une multitude de photos (et non pas dans une seule), j'aime "Voyage en aller, sans détours."
J'aime enfin: "Tu restes ma faute de tendresse".
De bien belles trouvailles, de bien belles formulations !



Mais voilà que vous pleurez encore:
"En souvenir...
En souvenir..." rythment vos sanglots.

Votre douleur submerge et noie.

Vous n'avez pas pitié du lecteur. Vos épaules s'affaissent mais vous ne lui laissez pas la possibilité de vous offrir la sienne.
D'où un très inconfortable sentiment d'impuissance.

Seul l'être disparu peut quelque chose pour vous, d'ailleurs c'est lui qui, quoi que vous en pensiez, continue de vous faire vivre:
"J'ai gardé, au fond de mon coeur,
Ce bout d'amour incandescent.
Cette flamme qui ne veut pas s'éteindre."

Nous ne pouvons qu'être les spectateurs désolés d'une agonie hoquetante à débord.
Voyeurs malgré nous.
Apitoyés mais voyeurs.
Dommage !

Vous nous mettez dans une position très inconfortable. (lol)


Tout ceci n'enlève bien entendu rien à la qualité de votre style, ni de votre émotion.

   Chiffon   
3/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un très bon poème qui restitue sans détour un sentiment d'attachement inaltérable, une faiblesse qu'on éprouve pour les amours perdus. J'ai vraiment aimé.
La première strophe nous plonge dans le vif du sujet, seul le "qui ne veut" me semble pompeux par rapport au reste. J'aurais préféré un "qui ne veut pas"'.
La deuxième strophe est, selon ma sensibilité, géniale. Les mots en "bule" d'un même champ lexical, l'écoulement à reculons. Bien bien.

J'ai regretté la troisième strophe en première lecture car je l'ai comprise comme établissant un contexte particulier, qui nous oblige à nous désolidariser du narrateur, si on a pas de grenier. Puis la lumière poétique s'est faite et j'ai enfin vu dans ce grenier la mémoire, dans cet album les souvenirs.

Enfin le reste de la poésie m'a semblé parfaitement fluide, doux, m'a rendu mélancolique et a déterminé ma note !

   Anonyme   
3/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut belaid ! Je suis très touché par ce poème car j'ai moi-même suivi ce même parcours et je sais de quoi il est fait. Dans le quatrième quatrain, pourquoi sans détours au lieu de sans retour ?
C'est le seul point que j'aurais pour ma part modifier, le reste résume très bien ce chemin de croix... Merci

   Flupke   
3/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très bien, très émouvant et touchant.

Beaucoup aimé en particulier:

Je jette, au loin, un regard sans tain

Ma douleur cent fois exhumée,
Présente encore, ô mon absente,

Pourquoi la majuscule après la virgule Provocante, Enchanteresse. ?
Cela a-t-il une fonction spéciale ?

Rupture, amour plus retourné ou deuil de l'aimée ?
Une évocation très réussie en tout cas.
Bravo.
Amicalement,

Flupke

   kamel   
4/6/2010
Commentaire modéré

   wancyrs   
4/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai laissé, moi aussi, partir une femme que j'aimais à en mourir. Partir épouser un homme riche, qui je pensais allait faire son bonheur, parce que j'étais pauvre.

Depuis je n'ai retrouvé l'amour, et je suis resté en suspension entre passé, présent et futur. Je pense à elle tout le temps, et je te comprend.

Merci pour ce bout mais long d'amour.

Wan

   Anonyme   
4/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai déjà vu ce texte en EL et il a été retravaillé. Et au final c'est plutôt bien, plus « musical ». Donc merci pour ce « bout d'amour » mais la prochaine fois, ne vous contentez pas de ne en donner rien qu'un bout. On veut TOUT.

   PostBlue   
4/6/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je suis très mitigé. Autant il y a certaines trouvailles qui me plaisent assez (et encore, c'est diffus), autant le reste, le rythme, les lourdeurs des sons répétés gênent la lecture.

"Mes errances de noctambule,
Dans les couloirs du mouroir.
J’y déambule en somnambule,
Le temps s’écoule à reculons."

Par exemple, on distingue des sons qui reviennent, pour moi des sons "durs", qui ne "coulent" pas à l'oreille, qui font mal à la mâchoire. Ce n'est pas joli, ni beau à prononcer, du moins pour moi. J'ai l'impression de voir des mots en vrac pour donner un sens, avec parfois des mots au service de ce seul sens et non pas de la musicalité du poème.

"Mes yeux déposent une larme
Sur tes joues, déjà en partance."

Partance ici, enfin, ça n'est que mon avis.

Pour le fond. Je crois que c'est bien trop personnel pour que je m'exprime là dessus autrement que par : je ne partage pas. Ca n'entrera pas en compte d'une quelconque estimation (n'apportera aucune valeur ajoutée), mais je dois reconnaître une certaine sincérité de l'auteur.

Pour moi, la sauce ne prend pas, et je regrette presque.
Bonne continuation.

   ristretto   
4/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un poème touchant
de notre impuissance malgré tout l'amour que l'on porte

j'ai noté " Je jette, au loin, un regard sans tain "

merci belaid pour cette émotion

   Anonyme   
5/6/2010
Une quête. Un voyage au milieu d'un amour égaré. Voilà ce que c'est de ne pas être ordonné :)

J'aime infiniment la douceur qui se dégage de ton écriture, on dirait des murmures, comme si tu n'osais presque pas écrire ou dire ou avouer. Je trouve ça très touchant.

Il est difficile de fait de s'extirper des rubans pastels de tes phrases pour se consacrer au message. Le voici :

" J’ai gardé, au fond de mon cœur,
Ce bout d’amour incandescent."

"Je jette, au loin, un regard sans tain
Pour chercher, dans ton grenier,
Le poussiéreux album d’images"

"Torturant le reste d’être humain
Qui gît encore au fond de moi
Depuis que je t’ai laissée là !"

Après, on adhère ou pas à ce message qui dit l'amour d'une certaine manière. Je regrette juste un peu cet album poussiéreux parce que la beauté de la jeunesse n'a pas le monopole de l'enchantement d'après moi.

Un ensemble bien joli, je trouve.

   Chene   
6/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Il y a dans ce poème tout la désespérance que l'on peut ressentir à la disparition d'une personne très proche. C'est cette émotion-là que le narrateur, sur le ton de la sincérité, veut partager et c'est bien celle que je ressens à travers les lignes de ce poème.

Les mots pour l'exprimer sont empreints de regrets, peut-être trop désespérés par moment, souvent simples, ou parfois, un peu maladroits (exemple : parler d'incandescence, puis de "flamme", le mot "braise" convenait mieux, il me semble).

Cependant quelques expressions, elles, sont de très belle facture : "Tu restes ma faute de tendresse", pour n'en retenir qu'une particulièrement poétique.


Sur la forme, j'ai le sentiment que l'auteur a cherché une certaine régularité dans la métrique mais n'y est pas parvenu complètement, désireux, peut-être, de donner la préférence au poids des mots et à leurs assonances, allant jusqu'à une sorte de déliquescence formelle et d'étiolement sur les deux dernières strophes.

J'ai apprécié cette lecture et remercie l'auteur pour ce partage poétique.

Cordialement

Chene

   irisdenuit   
15/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Magnifique poésie empreinte de sincérité. Le cri du manque très évident dans cette poésie arrache-coeur.

J'accroche un peu sur certains enchaînements de mots tels :
le poussiéreux album d'images, voyage en aller, sans détour.

Mais c'est minime vu l'ensemble du poème.

J'ai ressenti ce poème et il m'a sincèrement émue.

Merci Belaid,

Amitiés, Iris

   Anonyme   
18/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Moi c'est justement dans l'arythmie (ou ce qui peut passer pour de l'arythmie) que j'ai aimé ce poème.
Le sujet, rien à dire, c'est un sujet qui touche de soi-même... le manque, la nostalgie, le chagrin...

J’ai gardé, au fond de mon cœur,
Ce bout d’amour incandescent.
Cette flamme qui ne veut s’éteindre.
Ardente morsure du sentiment.
=> ici pas de soucis de rythme, j'irai même jusqu'à dire que la rime incandescent et sentiment est de trop mais ça coule, ça glisse et les mots bien qu'usités et déclamés jusqu'à la corde, posent parfaitement le sujet du poème. J'aime le bout d'amour incandescent. Moins fan de l'ardente morsure.
Un rien trop convenu ou trop "classique" comme entrée en la matière pour mes gouts, mais soit, c'est le choix de l'auteur

Mes errances de noctambule,
Dans les couloirs du mouroir.
J’y déambule en somnambule,
Le temps s’écoule à reculons.
=> hahaha, alors ça j'aime, je déplore la rime, toujours, mais je trouve que c'est assez imagé pour retenir la rétine et y imprimer quelque chose. Toujours classique ou commun, mais on continue a avancer dans le manque et l'état fébrile de l'esseulé...

Et,
=> ce petit et tout seul me plait beaucoup. Il fait la coupure entre les images "je" vers les images "tu"...

Je jette, au loin, un regard sans tain
Pour chercher, dans ton grenier,
Le poussiéreux album d’images
Où ta jeunesse se déployait,
Provocante, Enchanteresse.
=> rien à jeter. Pas de rime on change un peu de métrique, de rythme... et on reste dans le classique tout en modernisant tout ça par des images bien trouvées (le regard sans tain)

Mes yeux déposent une larme
Sur tes joues, déjà en partance.
Destination nulle part.
Voyage en aller, sans détours.
=> Plus vers libre, le déjà en partance m'aurait semblé plus opportun sur une autre ligne, mais c'est à ce moment là que j'ai vraiment compris le sens du poème et pourquoi on l'adressait...

Inexistence,
Pitance insipide du solitaire.
Monologue, sans paroles,
Torturant le reste d’être humain
Qui gît encore au fond de moi
Depuis que je t’ai laissée là !
=> Bien que ce soit la "strophe" la moins aboutie en pure qualité, c'est celle qui par sa simplicité m'a peut-être le plus touchée. On sent de la douceur derrière les mots bruts et crus.

Ces mots qui sortent de ma bouche,
Je ne sais si tu les entends ?
Tu restes ma faute de tendresse,
Ma douleur cent fois exhumée,
Présente encore, ô mon absente,
En souvenir…
En souvenir…
=> Par contre je suis pas fan des deux premiers vers, je suis pas sure qu'ils soient indispensables, le reste de la "strophe", cette fin de poème se suffit amplement à soi-même.
Magnifique sur la fin, toujours placé entre fond classique et forme hésitante entre deux poles d'expression.

Bref, y a du bon, du très bon éparpillé un peu partout de ci-de-là, un peu perdu dans la part encore trop classique de l'oeuvre, mais on sent un bouillonnement... et toujours cette délicatesse et cette pudeur toute Belaidienne...

Merci Belaid, ça fait du bien de te lire à nouveau ^^

Bonne continuation et au plaisir!

(Ps : j'avais commenté en EL y a un petit temps et je note un vrai travail avant retour, merci!)

   David   
18/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Belaid,

Que peut-il y avoir à l'autre bout quand on ne tient que celui-là ? Le poème répondrait autant la mort que l'infini, la première au début et la seconde dans la dernière répétion aux trois points caractéristiques.

Il y a un proverbe qui dit qu'il vaut mieux avoir des remords que des regrets, mais le "bon sens" peut avoir des lacunes, des sénilités. Ici, c'est un regret il me semble : la douleur de ce qui n'a pas été fait, par opposition au remord qui concernerait les actes proprement dit... Le gardait en mémoire jusqu'au dernier instant, ça donne du sens que les actes plus concrets ne parviennent pas toujours a égaler.

   Lariviere   
19/6/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai aimé l'écriture de ce poème, mais celui-ci, sans vouloir vexer, reste d'une grande banalité. Cet hommage à l'amour maternel, où quelque chose qui s'en rapproche si j'ai bien compris, est tout à fait louable par l'expression de quelque chose d'à la fois personnel et universel, mais n'est pas suffisant pour faire une poésie qui me retienne. En clair, ce texte ne m'apporte rien, ni sur le fond, ni sur la forme, de ce que je sais ou ressens déjà.

Pourtant, l'écriture est plutôt belle, le rythme est bon, peut être un peu trop calme pour sortir quelque chose d'intense de ce thème. Je pense que c'est de la pudeur et c'est normal. Difficile de se livrer à fond sur un tel sujet...

Bonne continuation !

   tibullicarmina   
1/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Pour leur rythme, les deux premiers vers de ce poème sont exquis. Belaid prouve qu'il sait varier avec bonheur le rythme de ses octos.
Pourtant, je trouve certaines sonorités un peu lourdingues (couloirs/mouroir..) A vrai dire, c'est le deuxième quatrain dans son ensemble que je trouve surchargé. Il me gâche le tout, d'autant que je ne vois pas sa nécessité pour le sens.

Je ne visualise pas bien le "regard sans tain".

Dans l'ensemble, la souffrance du narrateur est perceptible et assez émouvante. Le poncif de la "photo jaunie" est revisité d'une façon assez originale.
"Inexistence,
Pitance insipide du solitaire." ces deux vers qui peuvent s'appliquer aux deux personnages ont quelque chose de profond dans leur simplicité.

Dommage donc pour quelques petites faiblesses.


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