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Poésie néo-classique
BGDE : La première plus belle fois
 Publié le 12/12/07  -  5 commentaires  -  739 caractères  -  45 lectures    Autres textes du même auteur

Ou peut-être la plus belle première fois.


La première plus belle fois



S’il te plaît, pas trop de reproches au collégien
Parce qu’il prend peur quand fusent les feux de la nuit.
Ma bien aimée, défais les chaînes de l’envie.
Je me tais, refais le geste du magicien.

Sur ton ventre, j’y emmènerai mes visages,
Mes fragilités, mes folies, mes fêlures,
Jusqu’aux bordures de l’intime échancrure,
Pour y convaincre ses creux et ses jambages.


Nus, confus, confondus, tes désirs s’abandonnent.
Du bout des lèvres, ils réclament bien mieux
À mes jeux d’enfant innocents et laborieux.

L’ombre mouillée de tes reins déçus pardonne,
Geint, se cramponne aux éphémères caresses,
Et tait ses regrets malgré mes maladresses.


 
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   clementine   
12/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Cette première fois est bien joliment dite et nous voici nous même tremblants au souvenir de cette premère fois tellement belle, brève, intense, déroutante.
Bravo, ta poésie est pure et fraîche.

   nico84   
12/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Moi aussi j'ai aimé ton poéme qui est une étape importante dans la vie d'un individu. On apprend mais malgré les maladresses, on donne, on partage, on aime.

Bravo à toi, tu as aussi transcris la douceur idéale d'une premiére fois.

   Gaelle   
13/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
j'ai aimé, cependant pourquoi ne pas avoir mit une virgule à la place du "et" entre innocents et laborieux ? Cela me semble tellement plus agréable à lire, à écouter avec une virgule...

   lotus   
13/12/2007
Très belle évocation de la première fois avec ses émois, ses fragilités, ses faiblesses et ce désir de sensualité.
J'ai vraiment aimé cette lecture.Très bien!

   Anonyme   
27/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est là, un poème qui se lit bien.

Le sujet est traité avec subtilité, mais il ne m'a pas emmené plus loin, qu'une simple lecture. Car pour moi, il y manque l'émotion, la sensibilité, la fragilité.

Je n'ai dans ces mots exprimés ici, pas tout à fait ressenti ce qui fait le souvenir de cette "Première plus belle fois", à peut-être dans la dernière strophe :

" L’ombre mouillée de tes reins déçus pardonne,
Geint, se cramponne aux éphémères caresses,
Et tait ses regrets malgré mes maladresses. "

C'est seulement là que vos mots ont pu répondre un peu à mon attente, soulignée par cette phrase " Et tait ses regrets malgré mes maladresses ".


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