Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Chansons et Slams
Vincent : Oublier
 Publié le 11/06/13  -  9 commentaires  -  1622 caractères  -  182 lectures    Autres textes du même auteur

Partir au loin dans les sentiers.


Oublier



http://www.archive-host.com/files/2026328/aff91597cfc10f7ab7a2abea9625c02d892454b1/oublier_seb.mp3


Aller marcher le long des rues,
Pour oublier ton nom aimé.
Aller courir dans la cohue,
Ne plus savoir que tu chantais.

Ne plus penser aux nuits d'ivresse
De tant d'amour à en mourir,
Tirer des bords quand rien ne presse.
Aller au large et revenir.

Et moi sans toi je suis là-haut,
Tout seul au fond de ma nacelle,
Le monde entier m'étreint le dos,
Dans le courant je me sens frêle.

Partir au loin dans les sentiers,
Changer le temps sans ressentir
Les doux moments tant rencontrés
Comment peut-on se désunir.

Tourner en rond dans sa mémoire,
Le bord de mer et les galets,
Le restaurant au port le soir,
Les mâts tremblants dans les reflets.

Et moi sans toi je suis là-haut,
Tout seul au fond de ma nacelle,
Le monde entier m'étreint le dos,
Dans le courant je me sens frêle.

Fermer la porte en parenthèse,
Sur tes mots doux et tes photos,
Quand tu posais au Père-Lachaise,
À moitié nue en court manteau.

Aller marcher le long des rues,
Oublier tout, partir devant
Et inventer des avenues,
Un univers bien différent.

Et moi sans toi je suis là-haut,
Tout seul au fond de ma nacelle,
Le monde entier m'étreint le dos,
Dans le courant je me sens frêle.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   leni   
11/6/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément
voilà une bien jolie chanson La mélodie est superbe et la voix bien maitrisée Le refrain se retient d'emblée Et j 'aime beaucoup l'image de la nacelle Le texte est simple comme bonjour J'ai un faible pour le couplet:Fermer la porte...Le texte et la musique collent parfaitement l'un à l'autre
EDIT j'ai réécouté plusieurs fois cette merveilleuse chanson qui coule vraiment de source La mélodie laisse la place à un forte joliment chanté C'est un texte simplissime comparable à ceux qui sont chantés par Franck Michael Celui-ci interrogé lors de la sortie
de son dernier CD a déclaré:"Je ne suis pas un poète je suis un chanteur populaire"Cette chanson de Bipol est une chanson populaireC'est je pense la deuxième fois que je note EXC Bravo

   LeopoldPartisan   
3/6/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Il n'y a dans ce texte qu'un quatrain que j'aime bien. Curieux n'est pas. Peut être par ce que là le narrateur partage avec le lecteur ce qu'il a réellement perdu :
" Fermer la porte en parenthèse,
Sur tes mots doux et tes photos,
Quand tu posais au Père Lachaise,
A moitié nue en court manteau."

C'est vraiment bien tourné avec en plus un sacré accent de vérité. C'est en plus vraiment bien imagé.

Pour le reste désolé, mais ce côté pleurnichard seul dans sa mongolfière à pleurer sur son sort en ressassant des poncifs et des lieux communs, non merci, on a déjà tellement donné.

PS pour ce qui me concerne, je ne vais jamais écouté la mise en musique et en parole. J'estime que même en chanson, le texte doit se suffire à lui seul.

   Laroche   
11/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Echanger ici, c'est nouveau, Bipol. Bonjour. Je n'ai pas compris que c'était une chanson et j'ai lu ce texte comme un poème en octosyllabes. Je ne l'ai pas trouvé pleurnichard. C'est drôle, mais je n'ai pas perçu le narrateur comme un aéronaute, plutôt comme un hunier dans sa nacelle tout en haut du mât. cela ne doit d'ailleurs pas avoir beaucoup d'importance. Le prosaïsme des vers est une grande réussite, et j'ai été tout particulièrement sensible à:"Le restaurant au port le soir."
A bientôt.
Marc Laroche

   funambule   
11/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La musique est à mon goût et j'aime le brin de voix donnant vie à ces mots. Le souci que j'aurais est que le texte est, même si la mélodie reste agréable, récité de façon un peu mécanique, il manque quelques "arabesques" à l'interprétation. Mon ressenti concernant le texte est qu'il est honnête, riche en pathos... sans doute un peu trop monolithique pour aider l'interprète dans des variations qui tireraient l'ensemble vers le haut.

Sans doute à retravailler à plusieurs niveaux... mais agréable et intéressant!

   brabant   
11/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Bipol,


Beaucoup aimé l'interprétation et la musique qui enlèvent de sa gravité au texte écrit, où l'on s'aperçoit que l'absente continue d'habiter l'auteur et magnifie sa vie. Cette parenthèse lui restera à jamais absinthe au fond de sa nacelle.

Beau travail que le produit fini :)

   Pimpette   
17/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'adore!
Une préférence pour le texte nu!...Quoique...
le climat répond exactement au titre et c'est ce titre qui m'a donné envie de lire et d'écouter.
On déambule avec monotonie, nostalgie, au fil des mots et ça résonne dans la mémoire...

Mon petit extrait préféré et pour cause:

Tourner en rond dans sa mémoire,
Le bord de mer et les galets,
Le restaurant au port le soir,
Les mâts tremblants dans les reflets.

Il me semble que j'ai déjà rencontré Bipol et cette fois, je ne vais pas l'oublier!

   Vincent   
18/6/2013
La musique et l'interprétation sont de Sylvain Cura

   David   
19/6/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Bipol,

Cette chanson pour l'absente ne retient guère mon attention, comme "chanson à texte" il est dit peu de chose, ça semble plutôt convenir pour accompagner une mélodie qui lui donnerait de l'ampleur. Je ne peux écouter malheureusement, faut que j'installe un truc...

Il n'y a pas de passage qui ressortent, heureux ou malheureux, mais c'est cette image de montgolfières que j'aurais aimer voir mieux se déployer, pour donner un peu plus de singularité au texte, une meilleure place à l'imaginaire.

   Anonyme   
17/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Mots détresses, mots tendresses, nous font frissonner tant ils sont bouleversants, j'ai touché des doigts cette douleur crée par l'amour qui "désunit". Tout l'ensemble est en parfaite harmonie.


Oniris Copyright © 2007-2023