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Poésie contemporaine
BlaseSaintLuc : Au diable !
 Publié le 22/05/25  -  6 commentaires  -  1065 caractères  -  122 lectures    Autres textes du même auteur

Quand certains s'égarent à suivre des guides
Populistes vers de noirs desseins…


Au diable !



Passion mystérieuse, languide et incertaine,
Qui chancelle et se traîne sur le sombre chemin,
Lorsque l'âme audacieuse, en son fier dédain,
Proclame : « Ce n'est point ici le choix qui me convient. »

Au purgatoire errant, l'indécis se résigne,
À l'enfer condamné, l'inculte se consume,
Mais tous, gardant encore les nœuds de leurs lacis,
Renieront le divin, braveront son mépris.

Ils te suivront sans fin, dans l'ardente ferveur,
Puisque ton choix s'enfuit vers d'étranges lueurs.
Si tes faveurs vont là où le diable se range,
Ils suivront, perdus, dans l'ombre si étrange.

L’écho des voix s'efface aux vents paisibles,
Ton pas s’égare au seuil d’un destin inflexible,
Mais si dans l’obscurité, l’espoir s'évanouit,
Ils restent fidèles lorsque tombe la nuit.

Ainsi, malgré tant de doutes, tant de tourments,
Ils poursuivront leur quête, inlassablement,
Car dans l'ombre ou la lumière, leur destinée
Est de suivre ta voie, même si condamnée.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Gouelan   
14/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Ce n'est pas ici le choix qui me convient"

A-t-on toujours le choix ? A-t-on toujours le droit ?

"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres."

Le droit est le même pour tous.

"Les étranges lueurs", "l'ombre si étrange", comme des illusions de lumière.

"un destin inflexible" n'est pas libre. Il n'écoute plus. Peu importe la nuit qui le recouvre, il foncera sans lanterne.

Voix sans issue, aveuglement. Il est facile de mener des désespérés vers la nuit. Ils croiront, même s'ils doutent de ces étranges lueurs, pourvu qu'elles leur chuchotent ce qu'ils veulent entendre.

Oui, noirs dessins.

Voilà ce que j'ai compris de ce poème aux termes précis, ciselés. J'espère ne pas m'être égarée.

Merci.

   papipoete   
22/5/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
bonjour BlaseSaintLuc
à l'entrée de l'Enfer, non je ne veux pas en pousser la porte !
à celle du Paradis, non plus je n'y puis prétendre
au seuil du Purgatoire, je peux espérer le franchir pourvu qu'on y accorda crédit ?
NB 3 solutions post-mortem s'offrent à qui cassa sa pipe ; si le Grand Ordonnateur fit bien son tri, on peut se douter un peu du garage où l'on patientera par delà les nues, mais
- va savoir si cette femme, cet enfant violés ne se retrouveront pas, avec ce Saint Homme qu'est Henri Grouès...
le texte m'apparait quelque peu alambiqué, d'où je tente d'extraire un plausible scénario.

   Provencao   
22/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour BlaseSaintLuc,

"Ils te suivront sans fin, dans l'ardente ferveur,
Puisque ton choix s'enfuit vers d'étranges lueurs.
Si tes faveurs vont là où le diable se range,
Ils suivront, perdus, dans l'ombre si étrange."

Perdus, ils ne peuvent que l’être, et c’est peut-être même ce qui en fait leur félicité, à ceux qui sont si égarés par ailleurs. Egarés comme la vérité est étouffée, le lien de l'âme coupé : à perte de vue se dilue le destin égaré.

Belle poésie en son approche que je qualifierai de Mystique dans le sens noble du terme.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Cyrill   
23/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour BSL,

J’aime bien ce poème, qui a une véritable ligne de force, un lyrisme de bon aloi. Il est tonal, j’ai l’impression d’entendre une prophétie sur des tambours de chaman.
La passion n’est pas nommée, dite « mystérieuse », mais on la connaît, et elle est ici largement décrite, crainte et apostrophée : « Ils te suivront sans fin ».
« suivront », « poursuivront », « suivre » : un mouvement répété qui donne la mesure de l’aveuglement.
Comme poussée par un vent mauvais, la pensée s’engouffre dans l’impasse.

Merci pour le partage.

   Donaldo75   
23/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
« Je ne critique pas le côté farce mais pour le fair play tu repasseras » disait l’un des personnages du film « les tontons flingueurs » à son acolyte de banditisme. Je ne sais pas pourquoi mais c’est ce qui m’est venu en premier quand j’ai terminé ma lecture. Qu’importe ! Ce poème balance ce qu’il faut pour appuyer le thème brièvement exposé dans l’incipit. Parfois la rime ressemble à du vol à l’arrachée, dans le genre pas évidente dans l’ensemble, un peu comme s’il fallait absolument nourrir la prosodie. Ce n’est pas très rock’n roll mais plutôt pièce classique du conservatoire d’Issy les Moulineaux. Pourtant, et c’est là l’incroyable résultat de méandres neuronaux qui poussent le lecteur à aimer un texte dont l’évidence ne lui apparait pas flagrante, j’ai apprécié ce que j’ai lu, probablement parce que le thème est plus important que la forme et que cette dernière ne part pas en cacahuète. Je sais, cette phrase est gravement longue et j’en connais qui m’auraient pendu pour moins que ça.

Merci pour le partage.

   Dimou   
30/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Hello St Luc.

Comme d'hab, un bon texte, tu captes la force poétique qui est en toi, appose un souffle à l'oeuvre.

Je vois l'artiste suivi mais par qui ou quoi ? Y a t-il une ombre à sauver ?

L'artiste n'est poursuivi que par ses démons. L'idolâtre ne gagne pas l'artiste. Sa condition est simple, et doit le rester. Un "couple" s'entre-parasitant. Le public rend l'artiste fou. Plus qu'il ne l'est du moins. Deux voies selon toi :

Mais si "merde au destin" ? Est-ce que "bonjour bonheur" ? Définitivement on attend trop de l'artiste !!

Un ciel de gloire voilà ce qu'il faut viser. L'intégrité psychique est secondaire. De toute façon on te l'arrache. Les suiveurs jusqu'au-boutistes t'arrachent à ton nuage sans ménagement. L'idolâtre a les yeux plissés pleins d'amour toxique. On les reconnaît.

Bref. Du vécu.

Bonne soirée à toi


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