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Lebarde
4/9/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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La poésie autorise toutes les images, toutes les métaphores, toutes les libertés dans l’expression surtout lorsqu’il s’agit parler de “météo instable “, de “monde turbulent, et de “complaintes” humaines encore faudrait-il que le lecteur y trouve son compte même si le refrain incantatoire apporte un plus qui peut plaire.
Quelques fautes d’orthographe n’échapperont pas aux correcteurs. Une perception mitigée donc. |
papipoete
22/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour BlaiseSaintLuc
" Du Ciel tombaient des moutons noirs que nul berger ne surveillait " annonce la couleur, qu'on se doute guère attrayante. Tout au long de cette odyssée, " mer grise de cendre " et ces " cargos de solitude " ponctuent cette chanson lancinante, où des nuages venus non point d'une ile paradisiaque, mais d'un enfer sur Terre... NB j'aime bien ce refrain scandé, mais la teneur de son message fait un peu peur, alors que les infos ne rassurent personne. la première strophe a ma préférence. |
Provencao
22/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour BlaseSaintLuc,
Cette complainte s'installe à mon sens dans une rhétorique et une solennité, qui créent du temps pour que ces vers se mettent en mouvement et trouvent leurs sens appropriés. Ces vers :"Ô nuages irascibles, vos larmes assassines Foudroient nos âmes au pied de cimes anonymes." répétés...permettent-ils de questionner ou simplement vouloir systématiquement y répondre? Au plaisir de vous lire, Cordialement |
Boutet
22/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J'aime bien le premier quatrain très imagé. Par contre, le reste m'est plus inaccessible.
Il faut de l'eau, l'été fut sec. Les larmes ne sont donc pas si assassines que ça. |
Robot
22/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Si j'ai bien saisi le sens de cette composition, il s'agit d'établir une comparaison entre l'instabilité météorologique et les turbulences du monde.
Sur ce plan le texte à tout son sens même si je n'en partage pas le fond. La météo est par essence le domaine de la nature imprévisible alors que la marche du monde est pour une grande part le résultat de l'action des hommes. Y compris en matière de météorologie. Je dirai donc que comparaison n'est pas raison. Je tiens cependant à souligner la qualité du texte et de l'écriture. |
A2L9
22/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Les Dieux sont tombés sur la tête, j'ai cette image d'un vieux film avec ces moutons qui ici sont pourtant ces nuages trop bas qui se déversent en torrent,
ces déserts trop sec avec ses carcasses et parfois un miracle ces pointes de terre dans l'océan ces complaintes lorsque tout fond devient noir. Un poème où se côtoient hauteur et abimes. Ecrire la peur, la colère aussi, c'est cela la poésie. |
jfmoods
24/9/2025
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I. Des éléments dévoyés
Le poète convoque les quatre éléments, mais les détourne de leur fonction vitale : l’air foudroie, l’eau submerge, le feu consume, la terre se dérobe. La symbolique traditionnelle s’inverse : les forces de vie deviennent des puissances hostiles, et le monde apparaît comme une nature retournée contre l’homme. II. Un univers chaotique Cette inversion crée un paysage de désordre : "fleuves de rancœur", "mer, grise de cendre", "cargos de solitude". Le refrain, répété comme une incantation, ne fixe rien : il accentue au contraire le vertige et la sensation de noyade. Le poème épouse le mouvement d’un monde qui tangue et s’effondre. III. L’effacement de l’horizon Les "cimes anonymes" symbolisent l’absence d’idéal : là où l’on attendrait une élévation, on ne trouve qu’un vide. La complainte devient alors plus qu’individuelle : elle résonne comme un écho collectif, celui d’une civilisation sans cap, perdue dans ses propres turbulences. Merci pour ce partage ! |