Un poème qui se fredonne, c'est léger, romantique.
Des vers comme des pétales déposés sur le pré d'un printemps.
On entend les petits oiseaux, le cours d'eau et presque les fourmis.
Le temps ne s'écoule plus, il fait des confettis au pays du bonheur.
Merci pour cet intant effeuillé.

C’est le printemps, saison propice aux déclarations et émois sous le feuillage nouveau qui sert d’alcôve, pas toujours très confortable, « aux amoureux qui se dévorent »..
Cette « jolie Marie » est enfin trouvée après de vaines courses folles « par le monde ».
L’écriture, dans la veine du classique, surtout pas revendiquée par l’auteur (e), sait on jamais, est nette, claire, élégante, d’une belle fraîcheur printanière.
J’aime bien.
Bravo

En EL
Lebarde

bonjour BlaseSaintLuc
ah ma jolie Marie, comme j'aime vous effeuiller au tapis vert de ce coin d'herbe tendre ! Même les fourmis s'invitent à la partie, me piquent là où bout mon ardeur, mais je vous dévore sans façon, ah ma jolie Marie !
NB comment ne pas vous suivre, amoureux éperdus, alors que dans le monde on s'entretue ; alors que des langues parlent emplies de glu, de fiel, plutôt que venir d'une Belle ( consentante ) embrasser la sienne !
on arguera que voici bien des mièvreries, pas moi ! et me régaler de ces parties, qui dans la luzerne, qui sur le siège arrière de l'auto nous faisaient voir la vie en rose !
perso, pour qui m'a lu depuis des années ( " que n'ai-je su " ) sait que bien paralysé par Eve, je restai guère dégourdi longtemps... mais une fois le pas franchi, je me rattrapai !
la 4e strophe me fait sourire, car j'allai chercher l'âme soeur bien loin, alors que mon quartier regorgeait de mille jolies filles en fleur !
la dernière strophe va avec ma pensée ( bien sûr que je t'aime toi ma mie, mais je n'ai pas oublié...Irène )
c'est très doux ces lignes-là, et mettant une petite musique dessus, j'en fredonne avec joie les vers

Bonjour BlaseSaintLuc,

Beauté naturelle en vos vers. On se laisse bercer par le charme de cette jolie Marie. Cela apporte une douceur qui nous fait par ces temps que nous vivons, un bain de Bonheur. Merci.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Joli petit poème au rythme guilleret.
Serait facile à retenir en chanson, c'est frais, léger.

"Au printemps, j'aime les sources
Qui courent, à en perdre la boussole.
J'ai perdu la mienne ici,
À vos pieds, jolie Marie."

Nul doute que la jolie Marie a ramassé la boussole tombée à ses pieds et l'a rendue à son prétendant.