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| Myndie
15/12/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Cet artéfact semble vouloir nous égarer tant il nous offre de pistes à suivre, d'ambiguïtés et d'ambivalences .
La souffrance semble venir du rêve mais elle pourrait tout aussi bien être induite artificiellement par une exploration de la conscience à la manière d'Aldous Huxley. Les images sont fortes et les références sans équivoque : -la chute, la mort et la renaissance d'un phénix, -la crucifixion, sacrifice christique, -la déchéance, la fin des illusions et le dégoût (le troisième quatrain : le plus fort et le plus expressif à mes yeux). Toujours est-il que cet artéfact est à la fois source de déliquescence, de souffrance et d'énergie vitale, de renaissance. (« Cet artéfact obscur me nourrit, me dévaste. »). Quant au réveil « ordonné » par le poète, est-il réellement la quiétude retrouvée après le chaos de l'esprit ? Amène t-il la sérénité à l'âme torturée ? Ce vers : « Ô silence mortel de la vie retrouvée ! » me semble une ambiguïté de plus. Sur la forme, quelques petites corrections sont à apporter : ici : « Et le vide subit est plus lourd et plus vaste, » la surabondance phonique (le son « é ») fatigue la lecture ; et là : - au vers 9 il manque un pied ; - les vers 12 et 14 mettent à mal la fluidité du rythme. Cela étant, j'ai beaucoup aimé ce voyage au cœur de la souffrance, dans l'obscurité de l'âme. |
| Provencao
26/12/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Bodelere,
"Et le vide subit est plus lourd et plus vaste, Quand je vois mon corps nu, cloué sur une croix. Je sens le froid aigu de ce mal qui me broie : Cet artéfact obscur me nourrit, me dévaste." Mon passage préféré où ce qui écorne se met en mouvement. Ce qui impressionne, inquiète , ce qui émeut, éveille toujours une effusion, même minimale une réaction élémentaire , n'est jamais pure inaction... Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| papipoete
26/12/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Bodelere
Je rêve, ne suis plus le maître de mon esprit ; il me traîne sur des chemins de ronces, me hisse jusqu'en haut de la croix, pour que ma mort finale éponge tout le mal, tous les péchés que mon être put commettre. - stop, j'ai assez dormi et enduré le supplice de ce cauchemar ! NB combien la vie qui renaît, alors que le réveil est là, remballe les bobines de projection, éteint une bande-son aux cris d'horreur, cède la place à la lucidité ! Combien un subconscient peut nous faire traverser un Eden, un Enfer alors qu'on n'a rien demandé ! Ouf, j'ai les yeux en face des trous ; à nous deux la réalité ! la dernière strophe a ma préférence ! je m'apprête à vérifier le coté technique, et le 7e vers me saute aux yeux, avec ce " croix " qui ne rime pas avec " broie " ( masculine/féminine ) |




