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Poésie contemporaine
Brisemarine : Ce désir qui s'embra
 Publié le 14/11/14  -  11 commentaires  -  1096 caractères  -  270 lectures    Autres textes du même auteur

À Mogador.


Ce désir qui s'embra



En cette nuit de juin, auprès des côtes d’or,
L’océan vient broder sur la roche brûlante
Des effets de fraîcheur, offerts à Mogador,
Portés par l’alizé sous son aile galante.

Une brise câline au parfum de thuya
Arrose la cité de perles capiteuses
Comme des bris de lune aux pieds d’un dieu maya,
Déroulant leur magie en lueurs duveteuses.

Des airs de mandoline, aux abords du vieux port,
Ourlent de leurs refrains le secret babillage
Des vagues soupirant au flanc du mirador
Que recouvre le soir de son souffle de mage.

Une silhouette bleue, échappée à l’ennui,
Tel le soupir du vent, allègrement glisse
Sur la grève du rêve, escale d’aujourd’hui,
Pour enfin regagner la rive rédemptrice.

Le murmure des flots, cette nuit du destin,
Fomente dans son cœur la symphonie vibrante
De ce désir qui s’embrase, éclairant son chemin,
Un peu comme l’écrit l’étoile fulgurante

Sur le livre du temps, l’instant d’une existence.



Le 12/4/2014


 
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   David   
9/10/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Il y a un demi vers un peu court : "allègrement glisse", le 14ème, et aussi le 19 "De ce désir qui s’embrase, éclairant son chemin,", je pourrais lire un "desss désir qui... " mais ça fait un peu mâcher les mots, le ton est plus appliqué par ailleurs.

Le poème pourrait eut-être être plus court, j'ai du mal à bien sentir les strophes intermédiaires, ce n'est pas lourd non plus mais un peu lent à mon goût;

Je suppose que le titre est une faute de frappe pour "... s'embrase", je m'attendais à découvrir ce mystérieux verbe dans les vers. La date en fin de poème pourrait être supprimé, ça ne me semble pas très utile, enfin, pas très parlant pour moi en tout cas.

   kamel   
19/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Tout semble donner une image symbolique de ce désir qui"s’embra" un verbe en définitive nouveau pour moi, pleins de métaphores dressées les unes contre les autres montrant le point fort de son auteur dans l'utilisation de la rhétorique.Néanmoins la poésie est nettement significative au lecteur qui doit se régaler en la lisant plusieurs fois,elle vous donne cette impression du temps qui n'est qu’éphémère.

   Miguel   
20/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il est regrettable que les vers 14 et 19 brisent le charme par leur arythmie, car l'ensemble est véritablement envoûtant. Une harmonie imitative orne ce poème d'un bout à l'autre, par des rythmes et des sonorités des plus heureux et des images d'une grande expressivité. Il y a quelque chose des voluptés baudelairiennes et une esthétique toute parnassienne : Baudelaire rejoint Gautier, qu'il appelait le "poète impeccable".

   Anonyme   
14/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Brisemarine. Auriez-vous l'obligeance d'éclairer ma lanterne quant au titre et ce "s'embra" qui m'échappe totalement ? Merci d'avance... Pour le reste, une recherche certaine dans des rimes somme toute assez rares ( d'or/Mogador, thuya/ maya), quelques jolis vers mais une métrique approximative qui casse le rythme de lecture... Dommage !

   Michel64   
14/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne reviens pas sur les erreurs de nombre de pieds sur deux vers ni sur le titre qui reste énigmatique pour moi.
Les trois premiers quatrains m'ont beaucoup plu, mais les deux suivant me paraissent plus alambiqués, plus maladroits.
Peut être un poème lâché trop vite.
Mais il y a une belle poétesse la derrière et j'attends avec curiosité les prochains.

   Robot   
14/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Quelques lourdeurs de rédaction, notamment des arythmies préjudiciable à la fluidité du texte quand l'alexandrin devient bancal. Mais un écrit très imagé. Comme d'autre je ne comprends pas la signification de s'embra. Un terme local, une expression d'une langue étrangère.

   papipoete   
14/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Brisemarine; votre nom s'accorde bien avec l'écriture de ce texte; un plaisir des yeux et des oreilles, que ce poème distille au gré des quatrains aux rimes claires. J'ai cherché en vain le sens du verbe "embrer", donc j'oublie le titre! Ces 4 vers perdant le rythme des alexanndrins, c'est dommage; avec un peu d'effort, ils auraient hissé le récit au rang "classique"! Malgré tout, voici une belle évocation de la nuit, où l'on ne songe pas à trouver le sommeil

   odkali   
14/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Juste un avis « sonore » sous lecture à voix haute :
Le nombre important de virgules ne laisse pas le soin au lecteur de glisser le long du poème. Deux mots aux sons non aimables trahissent l'effet « symphonie » de ce poème : côtes d'or et duveteuses.
Sinon, de jolies images : l'océan brode, bris de lune, vagues soupirant...
Alors merci pour cette lecture.

   Francis   
15/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Lecture qui éveille les sens : fraîcheur, parfum de thuya, air de mandoline, vagues soupirant, silhouette bleue... et fait naître le désir de pénétrer dans cette nuit de juin. Deux vers (déjà signalés) à retravailler et ce poème sera au diapason des décors évoqués.

   Brisemarine   
25/11/2014

   Curwwod   
5/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'avais souvent eu l'occasion de lire vos textes Brisemarine et j'ai pu voir au fil du temps leur qualité progresser et votre maîtrise s'affirmer. Celui-ci ne fait pas exception : vous avez distllé de fort jolies images, une douceur suave et parfumée de jasmin, une musicalité, enfin, en adhésion parfaite avec la volupté qui émane de ce poème. Sans doute pourrait-on relever quelques maladresses ou améliorations potentielles mais cela n'est guère important au regard de la grâce de ce texte que vous avez vêtu d'un charme tout oriental.


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