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Poésie contemporaine
Capricorne : Le prince héritier
 Publié le 23/02/18  -  14 commentaires  -  1087 caractères  -  224 lectures    Autres textes du même auteur

Fils unique de Napoléon III et de sa femme Eugénie exilés en Angleterre, le jeune prince servit dans l’armée britannique, en Afrique du Sud.
Au cours d’une patrouille, commandée par un lieutenant, ils furent surpris par un groupe important de zoulous rebelles à la couronne d’Angleterre.
L’embuscade fut violente, les soldats et le chef de la patrouille s’échappèrent en fuyant, sauf le prince dont la courroie de la selle céda sous son poids.


Le prince héritier



On l’appelle Loulou, c’est un prince de sang,
Fils de Napoléon, troisième de l’Empire,
Petit neveu du grand que tout le monde admire ;
Étendu sur le sol il est agonisant.

Abandonné de tous, même de son pur-sang ;
Les zoulous embusqués ont exprimé leur ire
Envers les occupants anglais et leur empire
Que ces vaillants guerriers renient, les maudissant.

Soldats et officier rompent en s’enfuyant,
Ils abandonnent Louis qui, moribond, expire ;
Les assaillants vainqueurs ont bien su nous le dire :
Le prince est un lion, valeureux combattant.

Le brave s’est battu en déchargeant ses armes
Sur les Noirs embusqués, avant qu’ils le désarment
En transperçant son corps d’un dernier trait mortel.

Autour de l’héritier six Bantous sont à terre ;
On éleva le cairn souhaité par sa mère,
L’Anglais lui refusant d’ériger un autel.

L’officier fuyard auteur de couardise
Fut simplement muté pour manque de maîtrise,
Jugeant qu’il s’agissait d’un acte accidentel.


 
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   BeL13ver   
8/2/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce poème me semble classable en néo-classique, avec des rimes au pluriel irrégulières et quelques adaptations intelligentes de synérèse et diérèse.
Je ne pas l'impression de voir où l'auteur veut en venir. Il paraît hésiter entre humour (première strophe), tragi-comique (deuxième et troisième strophe) et tragique (deux premiers tercets), avant de virer au journalistique (dernier tercet)... Des formulations datant de l'ère classique "L'anglais lui refusant d'ériger un autel." D'autres un peu plus prosaïques, comme "dit Loulou". Un sacré mélange des genres qui surprend et me dérange, personnellement.
Ce texte mériterait, à mon sens, un travail un peu plus approfondi, parce qu'il ne manque, pour certaines parts, pas de qualité. Le fait qu'il y ait quatre styles littéraires en un texte me paraît prouver de bonnes lectures de la part de son auteur. Après, comme dit Bobonne, entre chien et chat, il faut choisir !
Pour résumé, ce texte me semble désuni et prometteur en même temps.
Bonne chance,

BeL13ver, en Espace Lecture

   Mokhtar   
9/2/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
"Petit neveu du grand que tout le monde admire..."
Tout le monde ? Pas moi en tout cas.
Par contre je fais partie des partisans du père, dont on serait bien inspiré de relire les textes visionnaires. Sedan et V. Hugo certes…
Mais sur les dérives de l'industrialisation capitaliste, et sur l'Algérie, N* le petit avait tout vu.
Mais c'est une autre histoire.
Singulier destin que celui de N4 mort pour les anglais. Disparu à cause d'un problème de harnachement. Dans l’honneur. Les 2 Décembre seront désormais vacants.
Cela valait bien un petit poème. Plus explicatif et circonstancié que véritablement poétique.
Le dernier tercet me semble un peu contestable. Dit-on « auteur » de couardise ?
Et « jugeant » ? Qui est « jugeant ».
Texte intéressant, car le sujet est peu ordinaire. Mais, sur la forme, je ne n’aurais pas détesté un peu d’emphase…hugolienne.

   Queribus   
14/2/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

En ce qui concerne la forme, je me permettrais les remarques suivantes:
j'aurais mis une virgule après "agonisant'" et un point après "pur-sang"
"sang" et"agonisant " ne riment pas en poésie classique, de même que "pur-sang" et"maudissant
le mot empire est employé deux fois en 8 vers
"embusqués" et "guerriers" riment à l'hémistiche; ceci est à éviter mais ce n'est pas vraiment une faute
"L'officier fuyard auteur de couardise" fait 11 syllabes
le dixième vers fait 13 syllabes sauf erreur de ma part (a-ban-do-neu)
J'aurais mis une virgule après: autour de l'héritier
Ce ne sont que quelques petites remarques qui n'enlève rien à la qualité du texte mais la poésie classique est intransigeante..

Le fonds rappelle un triste épisode historique dont bien peu se souviennent; il était bon de rendre hommage à Loulou, ce que vous avez fait avec un talent qui vous honore.

L'ensemble du texte est très honorable et mérite une mention bien (à mon humble avis)

   Anonyme   
14/2/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,
je ne vois pas l'intérêt de cette histoire. A la guerre on meurt par millions.
Ensuite il y a des inexactitudes. Louis, fils de Napoléon III n'était pas prince de sang. Les Bonapartes n'ont pas de sang royal
"Petit neveu du grand que tout le monde admire" Êtes-vous sûr que tout le monde l'admire????? J'ai l'impression que c'est plutôt le contraire.
Les Bantous ne sont pas un peuple mais des locuteurs d'une langue dite bantou, originaire d'Afrique Centrale.
Bref, sujet inintéressant. Trop d'erreurs et d'amalgames.

   Ioledane   
15/2/2018
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Le sujet me plaît ; son traitement, beaucoup moins.
Le style est assez lourd, maladroit ; de nombreux termes ou tournures me paraissent artificiels et peu appropriés.
Par exemple : "ire" dans son extrême désuétude ne semble là que pour la rime, le mot Empire est répété dans les 1er et 2ème quatrains à la rime, "moribond, expire" me semble redondant, "armes" rime avec "désarment", "Jugeant qu'il s'agissait d'un acte accidentel" s'applique grammaticalement à "L'officier fuyard" alors que d'évidence ce n'est pas le sens de ce passage ...
Bref, je suis consciente que l'exercice est difficile, mais en l'occurrence à mes yeux le résultat est très loin d'être convaincant.

   Anonyme   
23/2/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

Si le sujet historique est intéressant, le traitement de la poésie
l'est beaucoup moins : lourd et prosaïque par endroits.
Il manque nettement d'élévation.
Des tournures aléatoires : ont exprimé leur ire, auteur de couardise,
Le prince est un lion : la diérèse fait sourire dans cette forme de poésie.

Au final, un texte à reprendre en lui donnant plus de hauteur.

   Anonyme   
23/2/2018
Bonjour Capricorne ! J'ai retrouvé avec plaisir un thème historique que j'avais intitulé Dynastie et traité à ma manière voilà quelques années...
Votre texte manque peut-être un peu d'humour pour certains, de poésie et d'émotion pour d'autres mais globalement vous êtes dans le vrai !

Voici "ma" chute qui pourra peut-être vous inspirer !

Quant au petit dernier, viré sans une thune
De son pays natal, éphémère Loulou,
Il périt au combat, et comble d’infortune,
In the British Army… d’une flèche zoulou !

Ne m'en veuillez pas, mais j'ai décidé de ne plus accoler d'appréciation aux commentaires que je délivre de temps à autre...

Bonne continuation !

   Anonyme   
23/2/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Capricorne,

Je regrette de ne pouvoir " entrer" dans votre poème. Peut-être est-il trop réaliste/ historique pour moi... Le sujet est original mais ce qui est sûr, c'est que ce poème ne suscite en moi aucune émotion : ni pitié, ni admiration pour le personnage qui gît ici. Il me manque, un envol, ou un idéal. Enfin, l'expression " auteur de couardise me semble à moi aussi, maladroite.
A une prochaine fois.

   papipoete   
23/2/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Capricorne
un récit de bataille où le chef meurt, abandonné par son officier suivi par ses soldats ; une fois n'est pas coutume, car je pense que l'inverse survint aussi, quand le chef de guerre s'enfuit, abandonnant sa troupe ?
NB je trouve que le récit est bien ordonné, et ce sonnet de 3 quatrains/3 tercets, dont je ne connais pas le nom, relate brillamment la mort valeureuse de " Loulou " ( ironique surnom ) .
je ne sais pas sous quelle forme originale fut proposé ce poème, aussi ne vais-je pas vérifier le côté technique .
le 1er tercet a ma préférence !

   Anonyme   
23/2/2018
La relation de ce fait historique (?) ne m'a pas véritablement séduit dans son fond.
Il y a tant de soldats qui sont morts dans l'ombre...
Le "Grand " (?!) pour sa part, a son décompte outrageusement rempli.

Cet avis étant purement subjectif, je me garde de mettre une appréciation.

   Anonyme   
23/2/2018
La guerre entre Britanniques et Zoulous était une guerre coloniale où les « civilisés » se sont battus avec des fusils et des canons contre des « sauvages » avec des arcs et de flèches. Cette guerre était d’autant plus justifiée qu’on avait trouvé des diamants chez les Zoulous. On avait donc le droit de les tuer, de les mutiler, de les affamer et de les gazer puisqu’ils étaient d’une race inférieure (même pour Gandhi).
Et vous, Capricorne, vous nous parlez de la mort héroïque et injuste de Loulou, engagé volontaire. Ca alors, je n’en reviens pas. On s’en fut de Loulou. Tout le monde s’en fout de cet idiot.
Soi-disant petit neveu du « Grand » homme. Napoléon I vous voulez dire. Ce grand homme est surtout connu pour être le plus grand meurtrier de son époque, celui qui a abandonné ses 400.000 grognards à la mort de froid et de faim pour aller se planquer bien au chaud !!!! C’est ça la grandeur impériale…
Le rôle de la poésie est de dénoncer l’injustice sous quelques formes, l’opprobre, la cruauté, la malveillance et non pas d’en être complice déguisé.

   Anonyme   
24/2/2018
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai fait de votre poème, plusieurs lectures, je voulais parvenir à un ressenti. J'en suis désolé, le thème n'a pas réussi à m'émouvoir.

J'avoue ne pas vraiment comprendre le choix d'un tel sujet. A aucun moment dans la narration de ce fait, vous n'avez réussi à attirer mon attention.

Votre écrit se laisse parcourir sans difficulté apparente, les images se discernent, non marquantes.

Je ne suis pas particulièrement sensible à ce genre de récit.

   Tankipass   
24/2/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne vois rien d'autre qu'un exercice de style, dans le sens ou sans le contexte le poème n'est rien qu'un récit avec une métrique.
Mais même pour l'exercice de style je ne trouve que le premier quatrain vraiment bien ficelé.

   Vincendix   
27/2/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Capricorne,
Une histoire plutôt méconnue que vous sortez d’une ombre qui recouvre d’autres épisodes guerriers de même nature, les faits d’armes « glorieux » étant toujours en pleine lumière.
Sauver sa peau avant tout, c’est une réaction « humaine », les véritables héros, ceux qui se sacrifient pour autrui sont plutôt rares.
Une influence hugolienne dans ces vers et ce n’est pas pour me déplaire, j’ai une véritable admiration pour le grand Victor. (C’était son anniversaire hier).
Vincent


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