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Poésie contemporaine
Charlexis : Parce que tu fuis ils ont tous geint
 Publié le 08/11/11  -  6 commentaires  -  800 caractères  -  168 lectures    Autres textes du même auteur

Doit-on faire part de sa déchéance ?


Parce que tu fuis ils ont tous geint



Je suis sangsue, tu es persistance,
Quand je déchire ton uniforme.

Tu me censures, je suis permanence.
J’accroche un œillet à ton spleen.

Ton sédatif, ton volatile,
Ton abside exaltante câlinent

Mon accalmie, mon évangile,
Ma panique forgée dans ta forme.

Balance ta batterie d’acrylique !
Ce que j’expire tu le renies,
Et tu te pares d’atours exquis
Comme une écharde d’amour épique.

Mais je t’implore dans mon absence,
Je suis la poupée, toi le fil.
Tu pues la mort et cette cadence
Tu l’as tissée de mon exil.

Putain !

Secte nombriliste et difforme,
Je suis la couronne de ton râle.
L’inhumain qui, dans ta cavale,
Aspire ton vice, ton chloroforme.


 
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   Anonyme   
2/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
``Et tu te pars d’atours exquis
Comme une écharde d’amour épique.``

Le verbe parer conviendrait mieux à mon avis...et tu te pares

J'aime bien ces deux vers et aussi :
``J’accroche un œillet à ton spleen``

Sangsue, censures (intéressant)

Cette poésie me fait l'effet d'une confrontation entre la persistance et la permanence...les mots sont durs, froids, sans émotion. On se dit des vérités crument...
``Balance ta batterie d’acrylique !
Ce que j’expire tu le renies, ``
Un genre de tristesse désabusée qui me laisse un goût amer dans la gorge. C'est probablement voulu et cela porte...Les verbes à l'impératif sont pertinents: balance et aspire. Ils veulent démontrer un ras-le-bol devant une situation donnée, selon mon ressenti.

   LeopoldPartisan   
3/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Lorsque l'auteur emploie des mots simples c'est souvent avec une justesse de ton vraiment confondante.

Je suis sangsue, tu es persistance,
Ton sédatif, ton volatile,
Mon accalmie, mon évangile,

cela donne aussi beaucoup de vigueur au rythme qui veut tendre vers le paroxisme, jusqu'au cri du coeur "Putain !"

Dommage par contre pour :
"Secte nombriliste et difforme" inutile et facile
"Ton abside exaltante câlinent" assez tirlipoté et quasiment imprononçable voire limite pédant...

Heureusement cela ce termine par ceci

Je suis la couronne de ton râle.
L’inhumain qui, dans ta cavale,
Aspire ton vice, ton chloroforme.

   wancyrs   
5/11/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Déjà je pense que le titre n'est pas une belle trouvaille, il n'est pas assez poétique, ni vendeur du contenu du texte. Les 4 premières strophes(S'il faut les appeler ainsi) du début gagneraient à être réunis deux par deux, donnant 2 strophes de 4 vers. Et puis, s'il se dégage du texte cette hargne, cette fureur de passer un message, celui-ci est épars et va dans tous les sens. Alors un grand besoin d'ordonner les idées.

   brabant   
8/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Charlexis,


Bon, ben, je comprends pas, je me suis accroché à l'incipit comme à une perche, c'est là pour ça un incipit : déchéance de qui ? de celui qui déchoit ? lui, le narrateur ? ou lui/elle/moi/nous ? la déchéance de chacun(e)...

Je parie pour le narrateur, sa déchéance à lui, ça marche jusqu'à "... d'amour épique."

Mais voilà qu'il s'absente, qu'il devient la poupée, que c'est elle qui est la mort !

Celui qui déchoit s'est fondu pour devenir le râle (ou sa couronne, émanation) de l'autre, son vice, son chloroforme (d'une certaine manière).


Le vocabulaire est fortement connoté chrétien, avec des accès transgressifs : "oeillet/câlinent/acrylique/atours/poupée" dont je me demande s'il s'agit d'artifices. Peinture acrylique ? Poupée = statue(tte) ?

Décidément, je me dis qu'il faudra que l'auteur me fournisse les clefs de cette citadelle.


Ceci dit, c'est beau une citadelle !

Saint Augustin n'en a-t-il pas fait la Cité de Dieu...

   Charivari   
20/11/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour.

au niveau du ryhme, des sons, c'est plutôt joli. Il y a des images que j'aime bien comme "j'accroche un oeillet à ton spleen". Au niveau sonorités, je trouve quelques passages un peu forcés, comme "Ton abside exaltante câlinent", mais bon, il y a un vrai travail


Cependant, je trouve que certains mots ne sont là que pour la rime ou le son...

Par exemple, "balance ta batterie d'acrylique", pas compris.

"secte nombriliste et difforme"... J'ai dû louper quelque chose...

"ton sédatif, ton volatile, ton abside exaltante câlinent" -> je ne vois vraiment pas comment une abside, c'est à dire, la partie de l'église au bout de la nef, peut câliner quoi que ce soit... Un sédatif non plus d'ailleurs.

Du coup, je trouve que c'est assez facile de sélectionner desc mots pour leur sonorité sans se soucier du sens. Si c'était un poème surreáliste, au moins... Mais le texte n'en a pas la force évocatrice. Du coup, je n'adhère pas du tout, désolé.

   Hecko   
14/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Superbe entrelac de mots au fort pouvoir évocateur.
Pour moi ce poème n'est pas un catalogue "facile" de sonorités, ayant pour seul but de charmer l'oreille du lecteur. Toutes ces formules alambiquées semblent au contraire vouloir transcrire les sentiments contraires et confus de l'auteur, qui, piégé dans une relation amoureuse ambiguë, ne sait plus vraiment où il en est.

La femme présentée paraît cruelle et pleine de penchants sexuels sordides, dont l'auteur tente en vain de la purger.

"Je suis la couronne de ton râle.
L’inhumain qui, dans ta cavale,
Aspire ton vice, ton chloroforme"

Il ressent une forte colère face à cette relation qui le détruit et dont il ne peut se défaire :

"Je suis sangsue"
"Je suis permanence "
"Putain !"

L'inversion des pronoms personneles dans les deux premières strophes laisse également penser que dans cette relation malsaine, les deux personnages sont interdépendants.

Bref, c'est ainsi que je comprends ce poème, qui est à mon sens, très bien pensé et très poignant.


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