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Poésie néo-classique
Chenier : J’ai vu des îles célestes ! En exil
 Publié le 04/04/08  -  2 commentaires  -  918 caractères  -  59 lectures    Autres textes du même auteur

Sortes de rêves surréels... sur des îles célestes...


J’ai vu des îles célestes ! En exil



J’ai vu des îles célestes ! En exil.
Empyrées délirants, ouvertes à mon cœur :
– Est-ce en ces crépuscules, pour un amour indélébile,
Que des oiseaux rêvent d’amour avec ardeur ?

Moi j’ai trop pleuré ! Et les aurores sont désespérantes.
L’astre des nuits se montrait odieux, et je suis amer :
L’âpre amour, a augmenté mes torpeurs déchirantes.
Oh que mes vers éclatent ! C’est un récital à la mer !

Désire encore de revoir ces lèvres, dont je m’amourache
Prendre ce corps, et l’amener vers un crépuscule embaumé.
Et moi mes vers j’étais plein de tristesse, et lâche.
Elle avait corps si frêle, comme cet oiseau diurne qui s’abîmait.

Dans nos mémoires, et que nous encensâmes.
Et de ton amour, mes vers et moi nous méditons.
À travers ta clarté si divine, et des flammes,
Pourquoi nos images amoureuses, nous émouvrons.


 
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   daphlanote   
2/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est pas mal.
La première strophe est très jolie. Douce, avec ce qu'il fait d'amer dans l'exil.
Vient ensuite la reprise. Là, tu finis sur un petit "flop". Enfin, à mon sens.
Je m'explique. Avec le "Oh que mes vers éclatent !", tu suggère un changement dans la forme ou tout au moins le rythme des vers. Voir même une cassure dans les images. Enfin, quelque chose qui change, de plus intense sans doute.
Et.. force est de constater que... c'est raté. -_-'.
En fait, il y sans doute une tentative, mais elle est trop faible (à mon humble avis toujours).
Là, en fait, j'aurais bien vu une vers libre, simplement. Quelques chose de sec, un peu saccadé, au moins au départ.

Après, je n'ai pas tant aimé les deux dernières strophes. Trop de lieux communs. L'amour, c'est du classique.. mais si en plus, on utilise les lieux communs, ça en devient... prévisible ?.

Sinon, c'est un bon texte. Pas de défaut majeurs. Ou plutôt, aucun ne saute aux yeux (même si j'ai pas vérifié la métrique...). Mais il y a ce petit bout d'étincelle qui manque un peu. Comme si on avait voulu écrire pour écrire.

   Anonyme   
11/6/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Le très gros défaut de ce texte est une métrique non respectée, les vers sont tantôt courts, tantôt trop longs.
De plus que de "Et" rien que neuf dont 4 dans les deux dernières strophes.

Je n'aime pas du tout :

- "Oh que mes vers éclatent ! C’est un récital à la mer ! (je trouve cela "pompeux".
- " Et moi mes vers j’étais plein de tristesse, et lâche." (pourquoi vous mettre autant en avant par ces mots "moi, mes vers"
- " Et de ton amour, mes vers et moi nous méditons. (cela fait vraiment de trop, "mes vers et moi", très laborieux, à la liment de l'agacement).

Des maladresses dans ce poème, qui fait un peu désordonné, confus, je n'ai pas vraiment eu envie de trop m'attarder, et surtout il n'a pas réussi à faire naître une émotion.


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