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Poésie en prose
chris : Oued
 Publié le 11/07/10  -  10 commentaires  -  659 caractères  -  175 lectures    Autres textes du même auteur

Standard.


Oued



Dans l'oued sec aux lumières orangées, aux roches crayeuses.
Les nuages abaissés sous un bleu foncé, presque noir, cerné.
Le ciel distendu, par-delà les collines longues, à perte de vue, inlassablement.

La poussière de la terre dorée, ocrée, sur un horizon placide, enfermé dans les anfractuosités stériles de grottes souterraines cachant des trésors du passé.

Les lignes diverses jusqu'aux sommets escaladés.
Les herbes courtes, à ras, basses, craquelantes, divisées, qui serpentent entre deux chemins oisifs.
Les cailloux drus des routes planes infiniment lentes jusqu'au troupeau geignant de brebis bêlantes.


 
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   bulle   
21/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien !

Les mots déroulent le décor mot après mot..
Une sensation d'infinitude se développe par les longues phrases, tachetées de couleurs.
Un petit mystère se promène là aussi..

Je trouve maladroit/redondant/lourd ce "geignant de brebis bêlantes", mais c'est un détail.

Un joli moment pour moi.

   LeopoldPartisan   
1/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai hélas comme un petit goût de trop peu. J'aime beaucoup le sujet et ce qu'il contient et pourrait aussi contenir. Ici je n'en ai qu'une esquisse. Je respecte ce choix de l'auteur mais suis quand même un rien frustré. Surtout que les deux dernières phrases en appeleaient d'autres.
A suivre j'espère

   Maëlle   
1/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
C'est une belle description, qui fonctionne (les images naissent). Pourtant, j'ai du mal à prendre ce texte comme un tout. Je m'attend à la suite: est-ce que quelque chose se passe ensuite?

C'est une belle description mais elle reste statique. Elle n'évoque rien de plus pour moi que ce qu'elle décrit, or j'attends en général de la poésie qu'elle donne plus que les mots qu'elle utilise. Là, rien. Sauf une image.

   tibullicarmina   
5/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Voilà donc une poésie descriptive qui, dès l'abord, est marquée par deux défauts importants à mes yeux.
Il y a trop d'adjectifs qualificatifs, il n'y a pas, ou presque pas de verbes: la lumière de cet oued est de ce fait factice et superficielle. Ce parti pris d'éviter les verbes est dommageable: ce sont les verbes qui enracinent la lumière, les images dans la profondeur, dans le corps d'une action. Ici, la lumière ne vient pas de l'intérieur du tableau, mais de l'extérieur ; comme si l'on éclairait une esquisse crayonnée de spots multicolores, au lieu de peindre, de jouer sur les clairs obscurs...
Ce poème n'est pas un tableau, c'est l'esquisse d'un tableau. J'ai déjà lu des textes semblables sous la plumes de bons écrivains notant leurs impressions de voyage. De retour chez eux, ils mettent en forme, ils peignent, ils donnent vie. Ce poème ne vit pas: il n'y a aucun verbe, à une ou deux exceptions près.
Bref, ce n'est que l'esquisse d'un futur bon tableau. La matière est là, les pigments sont là, il faut désormais peindre et donner vie.
Bonne continuation.

   jaimme   
5/7/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Un tableau, une impression. Fugace sans doute puisque le poème est très court. Mais un tableau ce n'est pas seulement l'expression immédiate de ce que l'on voit, à mon goût. C'est avant tout le ressenti profond exprimé à travers des images, un ressenti qui a muri jusqu'au moment de l'écriture et que l'on essaie de transmettre par delà les rétines.
Ce poème est donc trop court, pour moi, car il reste au seuil de la poésie.
Bonne continuation.

   brabant   
11/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Chris,

Pourquoi cet exergue de "Standard" ?

Votre texte se veut-il la description d'une carte postale plastifiée, flambant neuve sous le soleil ? Cramant l'oeil ?

Paysage hypnotique, il est bien plus que cela.

La simple description d'un paysage-scène s'auto-dépasse pour atteindre à une sorte d'inconscient fabuleux, mythique.

Ce poème en prose est panthéiste.

On y devine l'homme regardant mais il n'apparaît pas, partie intégrante du paysage qui pense.


Superbes images: l'orange et la craie (contraste intéressant), le bleu noir cerné (Khôl...), le ciel corde à linge ("distendu": excellent, très imagé, très beau), l' "horizon placide", les "anfractuosités stériles", les "chemins oisifs" (tout cela a rapport à l'humain/(inhumain aussi), les "cailloux drus" (excellent déplacement de sens) et le "troupeau geignant de brebis bêlantes" (Brebiou, mais c'est bien sûr ! lol).
Tout parle, vous répété-je,
et tout me parle.
Hymne !
Contemplation. Méditation.
Eblouissement et lumière intérieure.
Invite.

Je déroule un tapis sur la rive de ton "Oued".


ps: ma restriction tout de même: les "anfractuosités stériles des grottes souterraines" me semblent incompatibles avec "cachant des trésors du passé", s'il y a stérilité il n'y a pas de trésors, et vice versa.


Merci pour ce poème qui m'a ébloui (cheminement extérieur) puis illuminé (cheminement intérieur) ! Il est vrai qu'il y est beaucoup question de lignes et de chemins. Quelles lignes et quels chemins ?
Il y a de l'accomplissement et du destin là-dedans...

Bravo !

   alex2   
11/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une très belle description, aux images évocatrices et parlantes.
J'aime beaucoup "les nuages abaissés sous un bleu foncé, presque noir, cerné", c'est joliment vu.

   MarionTouvel   
16/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Des versets ! ou presque...

Un joli tableau qui mériterait d'être retouché légèrement.

"ocrée", ce n'est pas un néologisme (j'avais cru), mais ce n'est pas un très joli mot ici, surtout associé à dorée. Il est lourd à l'oreille.

Attention au son [â], "troupeau geignant des brebis bêlantes", c'est plutôt lourd aussi.

Cliché : "trésors du passé"

   silene   
19/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Très visuel, et suscitant des images puissantes, ce qui, en quelques mots, n'est pas rien. J'aime beaucoup les chemins oisifs, entre autres, mais pourquoi les brebis geignent-elles ? C'est un oued, il y a de l'eau.

   FABIO   
9/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Trop court !!!!
Mais de belles images
une écritures atlantes qui donne envie de lire quelques lignes de plus
allez du rab !!!


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