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Poésie libre
Claus : Boîtes
 Publié le 26/03/13  -  8 commentaires  -  1175 caractères  -  139 lectures    Autres textes du même auteur

Deux nuits.
"BIG GANG BANG IS BACK AU SMACK"


Boîtes



Je me refuse au mauve,
Au fluo
Des boîtes de nuit et des hommes de chantier


Un banc m'a dit
(J'étais un clochard)
Un banc m'a dit
Le monde
C'est une boîte de nuit

Il a vu ça entre deux bus et l'Afrique électronique,
Honteuse de ses fils éloignés
Qui hurlent à la manière des humains.

Il y a deux videurs à l'entrée.


Le premier est en papier.
Il a un grand manteau à carreaux,
Multicolore.
Violet, jaune, vert, orange, bleu, rose, gris.
Et il refuse l'entrée à ceux qui ne portent
Aucune de ces couleurs.
Des liasses de billets empilées telles des briques te sépareront de l'univers

Le second est en carton.
Il est creux.
Ça se voit à l'air condensé
Qui jaillit par tous ses orifices.
Il pue la peinture, le plâtre, le sperme, le champagne, le sang, le maquillage et l’intellect.
Il bouche l'entrée d'une galerie aux murs blancs.
Des sacs de vérités entassés telles des barricades te sépareront de l'univers.


 
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   Anonyme   
14/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je n'ai pas saisi tout le symbolisme, j'en ai peur, mais j'ai beaucoup aimé ces quelques mots que je perçois comme démunis face au monde. Un refus des deux pôles sociaux, l'argent et la production ?
En tout cas, j'ai aimé ces mots sans apprêt. Pour moi, tout s'articule autour de ce qui est dit entre parenthèse.
Le sujet tel que je le comprends n'est pas vraiment nouveau (poète pauvre et libre), et il a tendance d'ordinaire à m'agacer, mais vraiment j'aime cette intensité.

   rosebud   
15/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ça c'est gonflé! Ça a de la gueule, c'est osé, c'est P-O-E-T-I-Q-U-E!
On ne comprend pas tout, on prend ce qu'on peut, des petits bouts, des lambeaux.
Ça reste, ça colle aux carreaux, ça s'accroche, c'est malpropre, c'est impoli et ça ne respecte rien.
C'est très beau, vraiment!

   David   
15/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Pour crier, ça crie :) J'ai bien aimé cette métaphore du monde comme une boite de nuit avec ses deux videurs. Ça m'a fait penser au mouton qui est dans la boite, dans le petit prince de Saint Exupery.

Rien que le début, ça en jette :) je trouve :

"Je me refuse au mauve,
Au fluo
Des boîtes de nuit et des hommes de chantier"

Et la suite ne dénotera pas...

   tchouang   
26/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
bonjour. comme socque, je ne comprends pas bien le symbolisme de ce texte. un chantier, un clochard, une boite de nuit, mouai bof, ça veut peut-être parler de la lutte des classes, c'est de la poésie socialement engagée c'est ça ? et puis il y a un côté didactique et démonstratif qui ne me plait pas, en particulier le dernier vers, assez faible à mon gout.

   brabant   
26/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Claus,


Oui, je me dis quelque part que ce texte est beau, et pertinent, qui émane de l'avis d'un homme autorisé, observateur hors boîte, qui a en outre un interlocuteur privilégié : un banc c'est un observateur référent pour les histoires de cul, et il raconte la société qui se la fait mettre et les humains comme des en..., il désigne les empêcheurs de baiser en rond, les bornes à ne pas dépasser, la grande arnaque.

Oui, tout n'est qu'une histoire de boîtes ; c'est peut-être pas plus mal de rester dehors... sur un banc.

Et si l'on prenait un club pour faire valser tout ça ?

Hole-in-one !

   Anonyme   
26/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un videur en carton.
Cela me rappelle un livre pour enfant de Claude Ponti.
Je crois qu'il s'agit du "Chien invisible " où des parents sont en carton .
L'univers de cet auteur ( le maître pour moi ) est très approchant du votre.
Délirant, surréaliste empli de poésie et pourtant si vrai.
Vous n'en êtes pas à l'égaler mais j'ai été séduite ici.
Merci.

   Pouet   
27/3/2013
"l'Afrique électronique"? Ironie je suppose? Et la suite..."honteuse des ses fils éloignés qui hurlent à la manière des humains" J'aimerais bien que l'auteur explique sa pensée ici car l'Afrique honteuse de ses fils est un terme très fort que je ne trouve pas séduisant balancé ainsi. L'auteur sait-il de quoi l'Afrique a honte ou pas??? Pas compris là... Bon j'avoue, ni le reste du poème...

C'est sans doute bien vu et intéressant étant donné la teneur des autres commentaires que j'ai survolé. Pour ma part je n'ai pas été tourneboulé... Pas capté cette histoire de videurs en carton et en papier. Pas très grave en définitive. J'aime les surréalistes pourtant mais là... Non.

J'ai bien aimé deux vers: "Des liasses de billets empilées telles des briques te sépareront de l'univers" et le dernier vers qui reprend celui-ci. Mais c'est à peu près tout. Insuffisant donc pour dire que j'ai aimé ce texte. Je ne note pas, "faible" ne reflète pas ma pensée, simplement, je n'ai pas accroché et je suis même un peu choqué par la formulation concernant le continent africain.

Bonne continuation

   Anonyme   
6/10/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Là encore je ne vois pas trop l'intérêt de cette forme, qui oblige le regard à faire un déplacement désagréable, nous ne sommes pas sur un cours de tennis, d'autant plus qu'ici le mouvement est sans effet.

Je trouve ce texte trop réducteur, vos mots se veulent très "racoleurs", ils manquent d'élégance, ils sont très caricaturaux, vous êtes contre la "Boîte" alors pour cela vous en créée une autre, c'est pas vraiment mieux et surtout quel est l'intérêt de ce déballage.

Sans doute que des choses m'échappent, mais votre formulation me laisse bien perplexe, par vos affirmations au travers de ce "je", votre vision n'est pas la mienne sur l'Afrique, sur ces videurs et les boîtes de nuit. La vie a des nuances, elle n'est pas que noire ou blanche.


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