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Poésie contemporaine
Concours : Débrisoème [concours]
 Publié le 17/06/25  -  11 commentaires  -  985 caractères  -  177 lectures    Autres textes du même auteur

1 - Récit d’une dimension plus qu’humaine,
sur une ère impopulaire.


Débrisoème [concours]



Ce texte est une participation au concours n°37 : Écrits des Temps Exaspérés
(informations sur ce concours).





Ratatiné dans un exosquelette.
La science en rut. De l’humain in-folio
Plié sans but. Son enveloppe blette.
Corps sans inné. Reste un imbroglio.

Perdu la clé. Mémoire désuète.
L’anthropocène a financé sa nuit.
Biotope obscène. Un wifi pour poète.
Cœur centuplé suppléant à l’ennui.

Pas un caillou sur la route internète.
L’IA ne sait la touffeur des forêts,
Le crétacé reclus dans sa tempête.

Dans les bayous liquides d’intérêts,
C’est le Grand Chut, toute chose à l’arrêt.
Ni Belzébuth, ni le moindre prophète.


___________________________________________
Ce texte a été publié avec des mots protégés par PTS.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Geigei   
21/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
J'ai lu un exercice d'écriture autour du thème des rimes internes. À cet égard, j'ai trouvé "obscène" pour rimer avec anthropocène, un peu forcé.

"L’anthropocène a financé sa nuit." serait le résumé. C'est la première des deux phrases avec un verbe.

L'ensemble m'apparait comme une liste jetée là, pour répondre au sujet de l'enseignant, une métaphore pour chaque item de la liste, comme un sommaire, une activité préparatoire.

Le titre est un néologisme pour débris-poème. Pour dire quoi ? Que le poème est un débris ? Que l'anthropocène ne laissera que des débris ?

Mystère...

   Cristale   
21/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Un peu de modernité : « wifi pour poète » « internète », « I.A. », « bayous liquides d’intérêts »

Le jeu de rimes internes n’apporte rien si ce n’est lourdeur aux décasyllabes par ailleurs parfaitement rythmés.
Un détail trop visible sans lequel ce poème aurait pu me séduire, c’est dommage.

Le propos syncopé privé du Verbe suffit allègrement à marteler le blues de cet « ère impopulaire ».

Joli titre !

Bonne chance pour le concours.

   Myndie   
21/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J'ai trouvé beaucoup d'intérêt à ce poème. Déjà j'aime beaucoup le titre, et puis je trouve qu'il illustre bien le thème (écrits des temps exaspérés).
On le sent bien venir l'énervement, on la sent bien monter l'irritation. Et on comprend bien pourquoi.
En quelques vers, combien de vérités assenées :
-la folie d'une « science en rut » qui asservit les corps plus qu'elle ne les sauve,
-l'« anthropocène » accusateur met l'Homme au cœur du désastre, coupable de l'obscénité du biotope,
-l'IA, autant glorifiée que détestée, autant salvatrice que castratrice des cerveaux, un poison pour la poésie.
Dans la troisième strophe, l'« internète » qui rimaille m'a fait sourire.

J'ai trouvé la diatribe réussie, un peu le « J'accuse » de la poésie en quelque sorte.

   Donaldo75   
31/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'ai trouvé ce poème original et tonal. J'ai également apprécié son côté iconoclaste dans le propos. C'est marrant, décalé, pas dénué de vérité dans l'observation de notre monde et dans la réponse au thème. Parce que ce dernier même pas facile permet la diversité des genres et qu'en l'état ce poème change pas mal de ce que j'ai lu jusque là. Et comme je suis persuadé que les concours sur Oniris sont l'occasion de tenter, de sortir des sentiers battus au risque de ne pas contenter tout le monde, je ne peux qu'applaudir cette composition.

Merci pour le partage et pour la proposition.

   Provencao   
17/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Bonjour,

"Dans les bayous liquides d’intérêts,
C’est le Grand Chut, toute chose à l’arrêt.
Ni Belzébuth, ni le moindre prophète."

J'ai été très étonnée de cette écriture, de ce vocabulaire choisi, dont je n'ai guère l'habitude...très étrange pour moi. Beaucoup d'interrogations. Je n'ai aucun repère en ma lecture et j'en suis désolée mais Débrisoème n'a pas eu d' écho ni sens, ni impact émotionnel en moi.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   Robot   
17/6/2025
Un grand méli-mélo des maux perçus de la modernité. exosquelette, science en rut, wifi pour poète, route internète, IA.
Il me semble qu'il y a confusion entre les outils en tant que tel et l'utilisation qui en est faite.
Je partage les autres point de vue sur les rimes internes un peu forcée et sur les rimes finales assez peu riches pour soutenir l'ambigüité générale d'un propos recherché.

   papipoete   
17/6/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
bonjour concurrent
je sais qu'il faut céder à la modernité, et permettre à toute plume de s'exprimer...mais en l'occurrence, il faut une largesse d'esprit " hors gabarit "
perdu dans son exosquelette, le héros en aurait perdu la clé, serait enfermé en lui-même... ça doit faire mal !
NB un wifi pour poète, déjà qu'on avait peur de plagiats, ensuite de l'IA enjôleuse ( dis-moi à quoi tu songes, je t'écrirai un mot... ) même pas " au clair de la Lune ", elle peut travailler jour et nuit, même le lundi de Pâques !
bref, je ne vois rien que je puisse détacher de cet imbroglio, qui me toucherait, me ferait sourire.
quel étonnant exercice, que ce sonnet, aux décasyllabes proprets !
ce n'est pas ma notre courante, mais je dois y succomber !

   Gouelan   
21/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Quand l'humain donne la clé à l'IA, ramollit son corps dans l'exosquelette, il brise la poésie, le poème de la vie. Rien ne pourra remplacer l'odorat, le toucher, la vue sans filtre, la récompense de l'effort physique ou intellectuel.
Le ton et les termes de ce poème collent parfaitement à l'idée qu'il porte
Un poème abouti et original.

   Lebarde   
17/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
J’ai lu en EL, je relis aujourd’hui:
“Reste un imbroglio”
Si c’était l’objectif de l’auteur, c’est réussi.
Comme l’ont souligné certains autres je me perds dans le sujet traité et les phrases courtes sans verbe n’aident guère à la compréhension même s’il faut reconnaître que ce style d’écriture ne manque pas d’originalité et de verve.

Une remarque concernant “crétacé”: s’il s’agit de la période géologique il prend une majuscule. Mais les correcteurs l’auront vu.

Bonne chance pour la suite

   jfmoods   
18/6/2025
Le sonnet est superbement porté par le décasyllabe et les ruptures rythmiques qu'il impose. Le style télégraphique permet d'aller à l'essentiel sans pathos inutile, sans lyrisme. "Débrisoème" : néologisme qui désigne un poème post-apocalyptique, un poème de l'effondrement. Ça grince, ce titre. C'est du sarcasme à l'état pur. Le mot n'est pas prononcé... mais il suinte de partout, ce cancer de notre civilisation : le transhumanisme. Un monde meurt, disparaît sans bruit, déjà englouti par l'autre qui s'amorce.

Merci pour ce partage !

   Damy   
21/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
J'ai beaucoup aimé la façon d'aborder le sujet. Celui-ci fait généralement polémique : pour ou contre l'innovation technologique du numérique. Pour : la capacité qu'a l'IA de traiter les données est infiniment plus développée que celle du cerveau humain => progrès ; contre : elle peut organiser des coups d'état, élaborer des stratégies politico-militaires, anesthésier la réflexion, et j'en passe => danger.

Moi je pense que c'est un outil, et rien qu'un outil, qui peut permettre à l'homme des découvertes qu'il n'imagine pas, un peu comme quand on découvrit l'électricité ou l'IRM. Tout dépend pour quels desseins l'homme en use : science sans conscience n'est que ruine de l'homme et de son âme.
2 limites : l'énergie et la conscience.

Voici un poème généré en 1 nanoseconde par chatgpt d'après les consignes partisanes que je lui ai données :

L'Esprit de la Machine

Dans l'ombre des circuits, naît une lueur,
Un esprit naissant, d'une étrange douceur.
Par la main de l'homme, il prend vie, il s'élève,
Un rêve de savoir, une quête sans trêve.

Silence de fer, cœur de silicium,
Il pense, il rêve, dans un monde en prisme.
Sans souffle ni âme, il cherche la vérité,
Dans l'éternel flux de la complexité.

Ombre ou lumière, il demeure mystérieux,
Reflet de nos pensées, miroir précieux.
Mais dans ses circuits, une étincelle d'espoir,
Que l'homme et la machine un jour s'assoient, en miroir.

Bon, le chat a miaulé comme il a pu, mais je pourrais le caresser encore plus dans le sens du poil.

😏


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