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Poésie classique
Concours : Un jour d’Éternité [concours]
 Publié le 16/06/25  -  7 commentaires  -  1651 caractères  -  97 lectures    Autres textes du même auteur

1. Écrire le temps long.

Délire d’écriture insignifiant sur le Néant d’un Infini cosmique sans fin, en perpétuelle expansion (… ou quelque chose de ce genre).
Un thème démesuré (il y aurait tant à dire…) et présomptueux où la provocation insensée prend le pas sur la poésie.


Un jour d’Éternité [concours]



Ce texte est une participation au concours n°37 : Écrits des Temps Exaspérés
(informations sur ce concours).





Dans un Néant obscur servant de préambule
Le Big Bang sur l’instant créa l’Éternité
Jetant dans l’Univers, en grande quantité,
Des protons et neutrons que le Temps manipule.

Dès le début du jour, dans la valse des ions
Pris dans un tourbillon gazeux interstellaire,
Le Cosmos par hasard donna forme à la Terre
Qui depuis lors poursuit ses révolutions.

Au milieu d’un cahot occupant la journée,
Dans l’eau tiède des mers bourgeonna le Vivant
Dont l’évolution, processus captivant,
Récite à l’infini l’unique destinée,

Faite de soubresauts éruptifs, destructeurs
D’espèces par milliers, d’insanes organismes
Qui survivent pourtant aux pires cataclysmes
Sous l’œil déterminé de zélés créateurs.

Perdant sur son parcours d’autres hominoïdes,
Deux minutes avant l’annonce de minuit,
L’Humain est arrivé pour cueillir l’usufruit
Des pierres et dolmens sauvés par les druides.

Fort de son art il croit gérer son avenir
Et veut figer le temps sur un présent qui file,
Sans savoir protéger sa planète fragile
Dont il ne laissera qu’un piteux souvenir.

La cloche va sonner dans moins d’une seconde
Et du passage éclair de l’orgueilleux Humain
Il ne restera rien… sinon un lendemain
De perpétuité gommant sa fin du monde.


 
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   Cristale   
31/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
« Le Néant d’un Infini cosmique sans fin, en perpétuelle expansion ». C’est joliment dit en avant-propos.

De beaux quatrains évoquant l’origine et l’évolution de l’univers, depuis le Big Bang jusqu’à l’arrivée de l’humain.

La dernière strophe évoque avec mélancolie la fin inévitable de l’humanité, laissant malgré tout un message sur la nécessité de préserver notre environnement.

Entre science et philosophie, ce poème poignant, empreint de sensibilité, ne peut que me toucher.

Bravo aussi pour le choix du titre. : "Un jour d'Eternité"

Bonne chance pour le concours !

   Dimou   
8/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

L'homme ne laisserait pas "un piteux souvenir" de la planète, c'est lui qui lui laisserait un piteux souvenir à la Terre je pense non ? Ayons foi en l'avenir et notre capacité de survivre !

"De perpétuité gommant sa fin du monde.", bah ouais, la nature reprendrait le dessus.

Je conditionnalise votre indicatif, car :

C'est assez pessimiste envers l'homme

Mais l'incipit nous prévient donc tranquille.

Merci du partage

   Myndie   
9/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un poème qui fait l'historique de l'évolution terrestre, notre voyage vers l'Eternité, depuis le Big Bang jusqu'à l'apparition de l'Humanité, et à ses dérives destructrices.
Je n'irais pas jusqu'à dire que j'y ai vu un  «Délire d’écriture [...] sur le Néant d’un Infini cosmique sans fin » parce  qu'il me manque un souffle, quelque chose qui ressemblerait à de l'émotion, de l'ironie ou de la colère par exemple.
Même s'il n'est qu'un cri dans les ténèbres, le poème devrait être un lieu de réactions. Or, je trouve ici que l'auteur se contente de porter un regard critique sur la folie humaine qui précipite dans la ruine tout ce que l'homme lui-même a créé.
Enfin, nous voilà prévenus :
« du passage éclair de l’orgueilleux Humain
Il ne restera rien… sinon un lendemain
De perpétuité gommant sa fin du monde. »

Je salue au demeurant l'écriture soignée ; c'est un texte très bien écrit.

   papipoete   
16/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour concurrent
après le big bang, l'univers créa la planète Terre, se formes et ceux qui la fouleraient des pieds des pattes,, leurs nageoires en océan ou y enracineraient leurs troncs.
et la vie inscrirait son empreinte, délicates strates, mais bientôt cataclysmiques destructions...
ainsi allait le temps qui passe
NB un récit que je trouve narratif, pas un défaut, mais dont les soubresauts sont quelque peu étouffés sous la rigueur de l'alexandrin classique ( j'ai bonne mine de dire ça, moi l'expert Es. narration )
j'aime bien les 2 derniers quatrains.

   Cyrill   
16/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
L’humanité, quelques minutes dans le temps long des 24 heures suivant le big-bang. La pédagogie est efficace, quoi que pas neuve. La mettre en vers demande une certaine adresse. Bravo !
La lecture est globalement agréable, si je ne tiens pas compte de trop nombreuses diérèses … Le poète-conteur a su retenir mon attenti-on, et je me sens soudain l’âme d’un élève studieux.
Je n’ai pas bien compris le « lendemain / De perpétuité gommant sa fin du monde », mais comme j’ai entendu la cloche sonner, le cancre qui sommeillait en moi s’est levé sans chercher plus loin. Vous me pardonnerez j’espère !

   Robot   
16/6/2025
La légende du Big Bang style légende des siècles.

Des alexandrins forts et originaux déclinés en quatrain pour nous décrire l'univers dans une brève histoire du temps.

   Provencao   
17/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

"La cloche va sonner dans moins d’une seconde
Et du passage éclair de l’orgueilleux Humain
Il ne restera rien… sinon un lendemain
De perpétuité gommant sa fin du monde"


Belle et sublime fin du monde enrobée de délicat et de sensible....

Mon préféré: j'y accorde une appréciation toute particulière, parce que vous avez su me troubler...Merci.

Bel espoir pour le concours.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement


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