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Poésie néo-classique
Couette : C'est tous les jours la fête !
 Publié le 02/01/08  -  3 commentaires  -  849 caractères  -  50 lectures    Autres textes du même auteur

Poème composé après une maladie.


C'est tous les jours la fête !



Quand on se porte bien, c'est tous les jours la fête !
Par un joli printemps, admirez une fleur,
Jouissez du soleil, sa nouvelle chaleur,
Écoutez le matin, le chant d'une fauvette.

Lors d'une promenade, savourez chaque pas,
Dégustez ce plaisir d’avancer sur vos jambes,
Remerciez le ciel en larges dithyrambes,
Pensez au grabataire, qui lui, ne le peut pas.

Voyez, en regardant, les teintes de la nature,
Qu’elles soient vives ou ternes, elles forment un tableau.
Vous appréciez un peintre : l'authentique est plus beau !
Songez que pour l'aveugle, il n'y a pas de peinture.

Au moindre mouvement, à chaque respiration
Où la douleur n'est pas, reconnaissez la chance
D'être dans cet état-là. Limitez les errances,
Faites de votre vie, une célébration.


 
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   clementine   
3/1/2008
Joli poème et joli message plein de sagesse mais c'est quand l'eau nous manque que l'on s'apercoit qu'on a soif.
Il faudrait avoir constamment en tête l'idée de la chance que nous avons d'avoir "de l'eau pour boire".
J'aime beaucoup la dernière phrase: faites de votre vie, une célébration.

   Bidis   
5/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Mais que c'est joli ! Mais que c'est chantant ! Ce petit hymne à la simple existence devrait être écrite sur les boîtes de Prozac, Xanax et autres anti-dépresseurs...

   Anonyme   
16/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je reconnais à ce poème, une très belle philosophie, beaucoup de sages paroles. Nous ne savons pas voir ce que nous possédons que lorsque cela vient à nous manquer.

Apprécions la vie chaque jour, chaque petit bonheur même les plus simples, c'est en prenant de l'âge que l'on prend mieux en compte cette nécessité.

J'ai beaucoup aimé le fond comme la forme, même si en apparence cela peut paraître simpliste, nous sommes bien souvent dans l'ignorance de la chance que nous avons, souvent plus préoccupés par la quête de vouloir toujours posséder davantage.


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