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Dimou
14/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Ha ! Une Poétesse amoureuse d'un motard !!
Deg. J'ai qu'à pas rouler en Twingo moi aussi... J'arrête c'est pas drôle ! Un poème qui pointe du doigt le virtuel, quand, charmé(e)s, nous nous trouvons bien démunis face à la distance que crée internet après nous avoir rapproché(e)s. Cet homme pixelisé, pour moi ce sont les femmes, les Poétesses que l'on considère Amies sans savoir si on aura la chance de les rencontrer un jour. L'imagination n'est pas périssable voilà un bon point pour ce genre de fréquentation à distance. Même si je me répète pour la millième fois, un poème à la tendre et ô combien agréable touche féminine. Dimou en EL |
Lebarde
28/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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L'homme nage de plus en plus dans le numérique, le pixel, le smiley, l'avatar, devenus tellement dans l'air du temps et incontournables, au point de ringardiser Ronsard, les effleurements de peau et les notes du pipeau , qu'il peut effectivement prendre le nom d'"Homopixelius". ( joli qualificatif qu'il fallait trouver!)
Un thème original rendu plaisant et délicatement ironique par ce sonnet classique en octosyllabes élégants et fluides d'une écriture simple qui ne manque pas de poésie. bravo j'aime bien. En EL Lebarde Ed: Je croyais avoir bien compter sur mes doigts …la métrique est tellement rare et parfaite que j’en ai oublié un pied! |
papipoete
21/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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classique
tout mignon ce petit sonnet ! - ah, comment qu'tu causes toi ? Certes, vous m'envoyez des smiley, pour me séduire et m'inviter à un déjeuner sur l'herbe, mais si votre bouche ne sait pas le dire en poésie, souffrez que la mienne le fasse... NB fort poétique cette déclaration, conjugue le vers si aisément que l'on se demande - pourquoi tout un chacun ainsi ne s'exprime-t-il pas, en matière de séduction ? vous optez pour le vers en 9 pieds, ce qui n'est point courant ( l'octosyllabe est mon mètre préféré ) ...Vêt la fleur incarnat d'anathème ... est mon passage préféré aucune faute technique à priori papipoète |
Donaldo75
24/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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C'est marrant de constater comme le style des artistes d’Oniris est parfois reconnaissable en un clin d'œil, dès la première lecture. Je ne pense pas me tromper en ce qui concerne ce poème. Comme d’habitude de la part de cette auteure, la forme est très propre, un modèle de composition classique, la démonstration d'une maitrise complète de la forme. La tonalité est également très classique, avec un peu de coquinerie à l'ancienne qui lui donne un côté Cour du Roy à Versailles. C’est d’autant plus intéressant que le thème est d’actualité et que les références mêlent à la fois l’Ancien Temps, celui d'avant la prise de la Bastille, et aujourd’hui (même si je me demande si la Harley n’est pas également un symbole d’un ancien temps dans le sens une époque révolue avant le trou dans la couche d'ozone).
A le relire, ce poème reste sympathique, grâce à ses qualités stylistiques. Merci pour le menuet. |
Ornicar
24/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Comme c'est amusant ! Et tout à fait plaisant à lire de surcroît.
Voici un poème maîtrisé tant sur le fond que sur la forme. C'est carré, concis, précis, sans négliger l'indispensable élégance et légèreté de ton pour cette requête écrite en vers classiques. La requête d'une coquette énamourée délicieusement taquine ou... assassine s'il s'avère qu'Homopixelius se trouve dénué de lettres et d'esprit, incapable d'y satisfaire dans la même veine. Apparemment, il n'en est rien, car vers 1 et 2 : "Cher Monsieur, aurai-je le talent / D'ignorer l'art de votre poème... ?". Le prétendant sait manier la plume en plus du guidon. Et plutôt bien, paraît-il ! (vers 5 à 7 : " Vos phrasés n'ont autre équivalent / À mes yeux que la plume bohème / De Ronsard..."). On est content pour elle... A moins que je ne commette un contre-sens, ne sachant trop comment interpréter les quatrains. Au sens littéral ? Au second degré, par antiphrase ? Une ambiguïté subsiste pour moi. Je me sens plus à l'aise sur les tercets. Que vaudrait en effet un physique avantageux dépouvu de toute intelligence, de sensibilité, bref "de fierté, d'envol, de lyrisme, de pittoresque, d'étincelle" pour reprendre les mots de Cyrano ? Car les exigences de la narratrice ("Hors la toile accordez-moi le verbe") ne sont pas sans rappeler celles de Roxanne pour les mots, les beaux et les bons, dans la scène du balcon à l'acte III face à un Christian de Neuvillette qui s'en trouve à court. (Roxanne : "Non ! Vous parlez trop mal. Allez-vous-en !"). Le smiley pour seul bagage ou le degré zéro du langage ? Avec, au bout, le naufrage ? Et encore n'est-il question ici, non pas d'arracher la promesse d'un baiser, mais celle d'un simple "déjeuner sur l'herbe"... La mise en scène du télescopage entre deux mondes que tout oppose à priori, celui passéiste des belles lettres et celui contemporain d'une modernité factice et décérébrée, contribue au plaisir de la lecture. C'est un poème sans prétention mais par lequel les sans-grade, les moins beaux, les pas beaux, les carrément laids, pourvu qu'ils sachent tenir un stylo et aligner correctement trois mots, tiennent leur revanche symbolique. Sous l'art anodin d'une conversation de salon, la pointe spirituelle et cruelle "qui fait du bien" n'est jamais très loin. Ah !... J'allais oublier. Et des vers de neuf pieds battant leur mesure sur un rythme 3/6, ce n'est pas si courant. Le "fat au motocycle" aura donc fort à faire. C'est loin de me déplaire. |
Provencao
28/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
J'aime beaucoup cette force d'écriture qui permet cette réalisation sublime du virtuel: on entre ainsi dans ce délicieux monde de l'intention, de l'attitude, de l'imaginaire, de la représentation....l'idee d'une icône, d'un modèle, à mon sens n'est pas loin... Une image d'un futur bonheur? Quelle délicatesse Cristale en votre plume! Mon préféré : "Moi j'espère effleurer votre peau Lors, plutôt que jouer du pipeau, Hors la toile accordez-moi le verbe" Au plaisir de vous lire, Cordialement |
Boutet
28/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Pas simples et pas ordinaires les ennéasyllabes, j'aime bien le 'plutôt que jouer du pipeau" de l'avant dernier vers qui nous fait revenir à + de poésie. Mais bon, je ne suis pas un grand fanatique de ces poèmes qui mêlent le parler moderne avec l'ancien : je préfère Ronsard au smiley.
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Ramana
28/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un rythme 3-6 opérant un lent balancé à l'imitation de votre coeur, tout au long de ce texte. Vous souhaitez en somme un déjeuner sur verbe, et pour cela, vous saisir de la toile et la poser sur l'herbe. Si le net nous éloigne en fait les uns des autres, il permets quelquefois de nous rapprocher. Espérons que le monsieur qui vous a envoyé ce poème que vous semblez apprécier, passera du virtuel au réel et vous posera verbe sur herbe.
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Myndie
28/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Cristale,
et bravo pour cet astucieux mélange de styles qui combine un langage fleuri, des phrases ciselées à l'ancienne à la modernité de la situation (ah cet « homopixelius » judicieusement nommé!). J'ai apprécié de fort jolies sonorités (les allitératons en V et en P), le talent d'une plume pas si bohème : « Si mon cœur au balancé si lent » «Vêt la fleur incarnat d'anathème ». C'est à la fois simple et très travaillé, mais c'est surtout très pétillant. Un plaisir de lecture. |
Damy
28/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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"De la musique avant toute chose
Et pour cela préfère l'impair" Verlaine. Il ne faut pas se prendre au sérieux, vous avez raison. L'humour et la poésie sont des armes redoutables contre les avatars du virtuel et du réel inquiétant. Nous ne communiquerons bientôt plus que par des emojis, et encore : un pouce levé ou un pouce baissé suffiront. Pour "L'homopixelius", le mien est levé. Je souhaite que le microcosme virtuel d'Oniris vous aura permis de faire une belle rencontre charnelle avec Monsieur. |
Salima
29/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
Bel éloge de l'écriture classique, de celle qui utilisait encore la grammaire. Le vocabulaire est parlant : poème, phrasé, plume, vers, verbe. La forme est parlante : sonnet où chaque strophe est composée d'une phrase. D'ailleurs, à la fin de ce vers "Moi j'espère effleurer votre peau", je conseille une ponctuation, de préférence un point. Comment c'était déjà ? Vous aviez dit : le decasyllabe est le mètre érotique par excellence, et qui était donc le maître érotique par excellence ? Ha, je m'embrouille, mais c'était drôle en tout cas. Donc ici, l'hénnéasyllabe sur le rythme 3/6, je le trouve très accompli. Un grand plaisir de lecture. Petit sourire sur la rime en -ley. Petit sourire sur les connotations du pipeau. Interrogation sur la chute. "Hors la toile accordez-moi le verbe." Que représente le verbe ? C'est que j'aime comprendre bien ces choses, que je trouve du plus piquant intérêt. Selon le contexte des smiley et avatars, le verbe, ce serait l'idée antonyme, donc des belles phrases entières bien formulées. La dame aimerait bien, si elle rencontre le sieur, qu'il lui parle de vive voix et en soignant son expression. Mais selon le contexte "effleurer votre peau", et considerant que les substantifs représentent les choses et les verbes représentent les actions, alors la dame aimerait un peu d'action. Jolie danse de vous/je. Très équilibré, il y a un jeu constant, une tension qui implique une fois l'un une fois l'autre. C'est une interrogation sur les mœurs et la communication actuelle ? Il me semble que vous considérez que smiley et avatars font l'affaire, puisque le message passe et qu'on veut se rencontrer. Mais que tout de même, ça a beaucoup moins de classe que Ronsard, c'est un fait. Donc le smiley est fonctionnel et le poème est artistique. Merci Cristale. |